Michel DAKAR

Paris, le 22 janvier 2007


LRAR n° RA 73 152 827 8 FR



Monsieur le Bâtonnier de l’ordre des avocats
Philippe BILLON.
Palais de justice de Versailles.


Objet : refus d’assistance juridique de la part de Maître Philippe BATAILLE, avocat au barreau de Versailles, dans une affaire relative à l’étouffement judiciaire du génocide des Palestiniens, génocide perpétré par les sionistes.

Monsieur le Bâtonnier,


Je poursuis une procédure dans le ressort de Versailles, qui après avoir connu le TGI, en est actuellement au stade de la Cour d’appel, appel qui devrait être débattu début mars 2007.


Cette procédure a trait à la négation du génocide de la population de Palestine, génocide mis en oeuvre par le mouvement sioniste international. Ma dénonciation de cette négation, négation exprimée dans ce cas par un membre du Parquet de Paris à l’occasion d’une procédure en civil menée à mon encontre, procédure contraire à la loi et aux principes constitutionnels et rejetée par la juridiction de Paris, a conduit le Ministre de la justice à me traduire devant la juridiction pénale de Versailles, dans le but de parvenir à me faire taire.


J’ai demandé par écrit à un avocat du barreau de Versailles, Maître Philippe BATAILLE, de me recevoir afin de m’apporter des conseils relativement aux aspects techniques juridiques de cette procédure.

 

Ce dernier m’a répondu par écrit : « Compte tenu des positions que vous défendez, il n’est pas dans mes intentions de vous donner quelques conseils que ce soit en matière juridique ».


Quoique j’apprécie le courage - rare - de me répondre, et qui plus est par un écrit, et la franchise - rare - de cette réponse, bien que volontairement vague, arguant auprès de vous, qui êtes l’autorité morale des avocats en cette place, de mon droit au libre choix de mon conseil, soulignant que les avocats sont statutairement des « auxiliaires de justice », en charge d’une partie du service public de la justice, qu’ils sont redevables de ce service à tout justiciable qui le demande, je vous prie de considérer que je ne soutiens pas d’autres choix que celui de Maître BATAILLE comme mon conseil, et je vous demande de mettre en mouvement la procédure à mener afin qu’il me soit commis d’office.


Je soutiens d’autant plus définitivement ce choix excluant catégoriquement tout autre, que la réaction de Maître BATAILLE me confirme sans aucun doute possible son honnêteté et son intégrité.


Afin de ne pas laisser dans l’ombre certains aspects de cette affaire, aspects qui pourraient être mal rapportés, je précise que j’ai rencontré deux fois Maître BATAILLE, une fois au Parquet de Versailles, lors de ma première consultation de mon dossier pénal falsifié, et une seconde fois, à la table d’un restaurant de Versailles.


Maître BATAILLE avait à l’occasion de ce repas, énoncé en substance que mal compris, le fonctionnement de la Justice pouvait paraître décevant. Pour ma part, j’apprécie à sa juste nature l’appareil judiciaire, qui amalgame intimement le droit et son contraire, et dont l’objet est le maintien de l’ordre de l’Etat de droit.


Je suis bien informé que Maître BATAILLE a prétendu à la présidence de la LICRA, qu’il est sans doute toujours en relation avec cette organisation, organisation à laquelle je m’oppose, puisque la LICRA est une composante du mouvement sioniste, lequel soutient le génocide des Palestiniens.

 

Cela ne me dérange pas, dans la mesure où Maître BATAILLE est tout à fait habilité et capable, comme tout avocat, de défendre une thèse et son inverse, et pour les meilleurs, simultanéement, que ce qui est communément dénommée « duplicité » est même le propre de l’avocat, lequel défend à la fois l’appareil judiciaire dont il n’est qu’un rouage, c’est à dire qu’il défend l’ordre, et ceux qui remettent en cause l’ordre, et que de plus, sur ce terrain particulier de la guerre totale et sans fin que mènent les sionistes contre le monde entier, les terrains de rencontre entre antagonistes, terrains autres que ceux de l’invective, du mensonge, des coups bas, et de l’agression physique, sont rarissimes, et que, pour finir, ceux qui, comme les antisionistes, luttent contre la perpétration d’un génocide, ont aussi le droit de bénéficier des services de cette sorte d’agent double officiel qu’est l’avocat.


Je le répète, Maître BATAILLE me convient parfaitement, et j’attends le moment d’écouter ses conseils.


Dans l’attente de vous lire, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bâtonnier, l’expression de mes salutations distinguées.

M. DAKAR

Nota :

1 - Cette lettre est jointe au dossier de l’affaire évoquée dans ce présent courrier.
2 - Cette lettre est rendue publique sur le site Internet
http://www. aredam.net,
au fichier :
http://www.aredam.net/conseil-appel-versailles.html


Pièces jointes :

Copie de ma lettre adressée à Maître BATAILLE, en date du 10 janvier 2007.
Copie de la réponse de Maître BATAILLE, en date du 17 janvier 2007.


Copie de ce courrier communiquée à Maître BATAILLE.