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Sommaire de cette page : 1 - Texte publié en décembre 2005 : L’Administration Des Etrangers en France, par Mohand - Akli Amazighi (voir particulièrement le passage évoquant Abdelhakim Séfrioui, et ses connexions au Proche-Orient et au Maroc (ce texte qui traite d'une façon exceptionnellement honnête et directe de l'état du traitement de la population musulmanne en France, est une rareté qui mérite d'être le plus largement possible diffusé). (prendre connaissance du témoignage de l'ex-officier marocain Ahmed Rami, qu'il publie sur le site http://www.abbc.net) 2 - Article du Figaro, du 15/10/2007, relatif à Dhaou Meskine (dirigeant du CIF - Conseil des imams de France, dont Séfrioui était le trésorier). Ce texte évoque des connexions au Maghreb et en Arabie Saoudite. M. Meskine mis en cause dans une affaire de détournement de fonds, était défendu par l'avocat sioniste Gilles William Golnadel. 3 - Extrait d'un blog communautaire juif, datant de juillet de 2006, traitant de l'affaire policière de Dhou Meskine, évoquant Gilles William Golnadel, et où on voit Jean-Yves Camus, sioniste notoire, prendre la défense de Dhou Meskine. (blog http://blogoptimist.typepad.com/opa/, à sa page http://blogoptimist.typepad.com/opa/2006/07/solidarit_judom.html).
1 - L’Administration Des Etrangers Par Mohand - Akli Amazighi* Vendredi 23 décembre 2005 Les journées d’octobre- novembre 2005 ont ébranlé les fausses certitudes sur le « modèle français d’intégration », et mis fin aux faux-semblants qui auront servi à minimiser la gravité de la crise des banlieues pendant plus de dix ans. Après la dernière explosion, on a affecté la « surprise », comme on l’avait fait pour les lieux de culte ouverts par les immigrés dans les années 80, puis pour l’ « Islam-Jeunes » des années 90. Les « surprises » dans le cas du retour à la pratique montrent la persistance de l’illusion assimilationniste. Avec l’Islam-Jeunes, il s’agit d’une politique de l’autruche, car la multiplication du nombre de lieux de culte laissait facilement prévoir la transmission de la foi d’une génération à une autre. Pour ce qui est de la crise des banlieues, ce ne sont pas les avertissements qui ont manqué durant les quinze dernières années. Toutes les enquêtes, toutes les expertises, recommandaient un « nouveau Plan Marshall » pour les banlieues. Ce diagnostic était fait notamment dans des articles prémonitoires publiés au début des années 90 par le meilleur connaisseur de ces questions, le sociologue Ahcène Zehraoui,. La sonnette d’alarme a été également tirée par « Banlieuscopies », qui a disparu après la suppression de ses subventions, parce que son directeur avait osé parler d’Islam à un moment où c’était politiquement incorrect, surtout de la part d’un ex-militant laïciste et anti-communautariste. Mais la sociologie appliquée proposée par ce faire-valoir de la gauche caviar soulevait des interrogations en raison de ses activités parallèles à la Fondation Hassan II qui rapportaient des subventions de substitution à celles que la droite menaçait de supprimer à chacun de ses retours au pouvoir. Ces experts préconisaient de mettre fin
à une ghettoïsation qui avait été choisie par
les municipalités des villes prospères refusant aux familles
immigrées l’accès au Centre-Ville. La responsabilité de cette dégradation
incombe surtout aux gouvernements successifs, aux Conseils Généraux
et aux municipalités qui connaissaient mieux que quiconque la gravité
de ces problèmes. Mais il y avait chez les politiques une volonté
commune d’ en parler le moins possible, au point qu’un grand
responsable socialiste demanda aux chaînes de télévision,
au début des années 90, de ne parler que des jeunes créateurs
d’entreprises issus de l’immigration, plutôt que de
faire des reportages sur les banlieues difficiles. « Cachez cette
misère que nos électeurs ne sauraient voir », en somme.
Alibis islamiste et féministe ; pêche aux voix dans les mosquées. La droite a choisi la sur-médiatisation du CFCM et de « Ni Putes, ni Soumises » pour mieux utiliser les alibis « islamiste» et féministe. La mise en avant des « Grands Caïds » cooptés de ce Conseil a l’avantage aux yeux de la classe politique de faire oublier les échecs de l’intégration politique. Et la multiplication des déclarations de Fadéla Amara sert à dissimuler les ratés de l’ intégration sociale. Les gesticulations des membres de la Nomenklatura islamique qui utilisent la religion comme moyen d’ascension sociale et de promotion médiatique, et pour qui les bonnes relations avec le ministère de l’Intérieur sont une fin en soi, servent à détourner les regards des discriminations dont sont victimes les musulmans dans les partis politiques. L’attitude de J. P. Huchon avec Mouloud Aounit après les dernières élections régionales est révélatrice de l’ampleur des blocages qui empêchent un grand nombre de Français musulmans d’avoir les mandats électifs qu’ils méritent. Un agitateur professionnel comme Dahmane qui, après avoir perdu Radio Maghreb, s’est transformé en marchand de voix musulmanes, a permis au laïciste président du Conseil Régional de l’Ile-de-France d’organiser une réunion électorale à la mosquée de Paris. Ces compagnonnages montrent la préférence des politiques pour les musulmans qui confondent l’organisation de l’Islam avec la création d’une sorte de SOS-Racisme des mosquées servant surtout à la pêche aux voix. Ces calculs viennent de rapporter à ce « vitupérateur » un strapontin de « chargé de mission » au ministère de l’Intérieur, où il n’a pas de bureau. Il reste à savoir si cet agité va porter « bonheur » en 2007 au candidat éternel Sarkozy, comme il l’avait fait en 2004 avec Ali Benflis. Pour avoir omis de passer le bac, cet ex-maître d’externat dans un collège a toujours besoin de traduire en français correct sa « pensée » confuse. Mais rendu plus mégalomane par son entrée à l’Intérieur (où il voulait déjà se faire nommer en 1988 quand il se disait « socialiste »1 ), il prétend pouvoir ravir aux prochaines élections le siège de député du 18° arrondissement de Paris à Daniel Vaillant. Car il croit pouvoir bénéficier de l’influence électorale qu’il attribue à la mosquée de la rue Myrrha. Plus réaliste, le « recteur » de cette mosquée déchirée par les querelles pour le contrôle de la caisse, cherche un strapontin en …Algérie. Il a en effet adhéré- malgré ses passages au MDA de Ben Bella, puis au FIS- à la micro-formation berbériste d’Amara Benyounès(un proche de Hanifa Chérifi, maître-auxiliaire promue « chargée de mission » ministérielle parce que militante anti-voile, anti-langue arabe et anti-islamique), qu’il a rejoint après avoir fait campagne pour Taleb-Ibrahimi en 1999, puis pour Boutéflika en 2004, ce qui lui valut les foudres de Dahmane, qui a montré à cette occasion sa méconnaissance totale de la vie politique algérienne en croyant aux chances de Benflis, sur la base de l’accueil que lui avait réservé Raffarin. Les véritables indigènes de la République. Après l’attribution d’une « mission » indéfinie à ce véritable indigène de la République(qui donne l’impression de devenir bananière dans ces cas-là), le gouvernement a actionné Dalil Boubakeur, qui doit sa cooptation à la tête du CFCM au favoritisme interventionniste de J. Chirac, pour qui « la laïcité n’est pas négociable », sauf avec l’Islam. Les musulmans ne méritant pas les déplacements ministériels réservés aux religions de première zone, Boubakeur a été chargé d’aller présenter les « regrets » gouvernementaux à la mosquée de Clichy/ Bois, où il a été reçu à coups de cailloux, après que l’imam lui eut déconseillé de venir. En assumant ce rôle de télégraphiste d’un gouvernement qui s’était empressé de dénoncer la « judéophobie » attribuée aux musulmans par une mythomane se disant « agressée » dans le RER, mais qui ne daigne pas dépêcher un de ses membres dans une mosquée profanée, Boubakeur montre qu’il est lui aussi un indigène de la République qui accepte de mettre le CFCM aux ordres de ceux qui l’ont créé de toutes pièces pour les besoins des usages de l’Islam à des fins politiciennes. La crise des banlieues a confirmé la faible audience de Boubakeur auprès des musulmans qui n’ont pas de mosquées. Les délégués des lieux de culte lui ont refusé leur confiance à toutes les élections du CFCM et des CRCM. On a pu vérifier que presque personne n’écoute le « recteur » quand son appel du 16 janvier 2003 à ne pas manifester contre la loi anti-voile a fait un bide. La servilité du « recteur » préféré de Chirac est à l’opposé de la dignité des parents des deux adolescents électrocutés qui ont refusé de se rendre au ministère de l’Intérieur. C’est que la visite de ce ministère n’a pas le même effet sur « l’Islam d’en bas » que sur les « Grands Caïds », qui en sortent dans un état second si on leur a promis la taxe halal ou les commissions sur le pèlerinage. Au lieu d’en tenir compte, le turbulent ministre d’Etat chargé des « Affaires » islamiques, n’a pas trouvé mieux que d’actionner ses inconditionnels de l’UOIF qui, avant de proposer leurs services à la police, se sont autoproclamés autorité religieuse pour édicter une « fetwa »(sic) où ils ont été à deux doigts d’excommunier les jeunes émeutiers, oubliant que leur démarche les rapproche de « Takfir wa Hidjra »(Excommunication et Exil). Vaines tentatives d’islamisation d’une crise d’essence sociale. Ces initiatives traduisent une volonté
d’ « islamiser » une crise d’essence sociale qui
n’a rien à voir avec la religion. La grenade lacrymogène
lancée sur la mosquée de Clichy/ Bois en pleine prière
des Tarawih semble avoir été destinée à provoquer
des réactions violentes de musulmans pratiquants, ce qui aurait
permis d’obtenir un consensus de toute la classe politique appelant
à une « union sacrée » contre le péril
fondamentaliste, pour mieux continuer à taire ses responsabilités.
L’obstination d’un Raoult (ex-ministre des Affaires Sociales,
donc coresponsable du sous-développement des banlieues) à
fournir quelques arguments à son nouvel ami Sarkozy -dont le manichéisme
réduisait la crise à l’alternative : « l’ordre
des barbus » ou l’état d’urgence- ne laisse aucun
doute. Après avoir demandé à prendre la parole devant
les fidèles à la prière de l’Aïd (lui
qui voulait la « sanctuarisation de l’espace laïque »,
au moment de la loi anti-voile), le maire du Raincy prétend avoir
entendu un incendiaire de voitures crier « Allah Akbar ».
Cela rappelle le rabbin qui disait que son « agresseur » avait
le même cri, jusqu’à ce que l’enquête prouve
qu’il était l’organisateur de sa propre agression.
Un ministre dont on n’arrive même pas à retenir le nom surenchérit dans le même sens et s’est mis à jouer à l’apprenti- ethnographe en imputant la totalité des malaises des banlieues à la polygamie. L’islamologie politisée et l’ethnographie servent ainsi à expliquer les conduites de tout musulman par ses seules convictions religieuses, ou par son appartenance ethnique. Cette forme de racisme veut interdire l’application à l’islam et aux musulmans les apports des autres sciences humaines. Quiconque ose protester contre cette vision étriquée se voit accuser de « racisme anti-Blancs » dont la dénonciation recueille les signatures de quelques musulmans de service à la recherche médiatisation à n’importe quel prix. L’an dernier, la commission parlementaire
sur la délinquance présidée par Benisti a incriminé
de la même façon l’usage des langues maternelles par
les enfants d’immigrés, en attendant de les forcer à
utiliser le français à la maison. La suppression du CAPES
d’arabe semble faire partie de cette politique d’assimilation
forcée que les zaïmillons de l’UOIF ne manqueront pas
d’approuver en proposant un jour une « fétoua »
interdisant l’usage de l’arabe dans les mosquées. Ils
sont tout à fait capables de cette surenchère pour mieux
se faire admettre, comme ils avaient censuré un texte du cheikh
Qaradhaoui sur la Palestine, juste pour complaire à leurs nouveaux
« amis » du CRIF avec lesquels les conseillers ministériels
pour l’Islam leur fixent des rendez-vous. Mais pour le moment, leur
médiocre connaissance du français les dispense de ce zèle,
du moins jusqu’à la fin de la période d’amélioration
de leur diction pour laquelle ils ont fait appel à un Français
converti des Alpes-Maritimes. Discrimination positive et exception française. Ces strapontins permettront à un clan de l’UMP de se glorifier d’avoir convaincu du bien-fondé de l’importation des USA de la théorie de la « discrimination positive », qui a valu à Aïssa Dermouche de quitter la haute fonction publique quelques mois seulement après la sur-médiatisation de sa nomination au poste de préfet juste pour amuser la galerie.. La « représentativité »
des bénéficiaires de ce favoritisme-qui ne viendront pas
des banlieues déshéritées- sera comparable à
celle des peu crédibles Grands Caïds cooptés du CFCM.
Les responsables politiques qui ont été jusqu’à mettre la baisse de la délinquance constatée il y a deux ans sur le compte des visites des Grands caïds au ministère de l’Intérieur doivent maintenant se rendre à l’évidence : ce qui sépare les jeunes des banlieues de la Nomenklatura islamique érigée en « représentation » de l’Islam par des conseillers ministériels prenant leurs désirs pour des réalités est aussi grave que la « fracture sociale » dénoncée courageusement en 1995. Celle-ci attend d’être résorbée par une politique qui ne soit pas tributaire des faux débats opposant « la discrimination positive » importée des Etats-Unis à une « exception française » dont les jeunes révoltés n’ont vu aucun avantage. Pour sortir de l’ornière, la politique à suivre avec l’Islam devra également passer des gesticulations à un vrai débat sur la représentation du culte musulman, mais aussi des 5,5 millions de musulmans vivant en France. Cela suppose une vraie séparation de l’Islam et des Etats, en ce centenaire de la loi de 1905 qui n’aura jamais été appliquée à cette religion. Cela implique que soit coupé le cordon ombilical reliant le CFCM à la classe politique intéressée d’avoir à sa disposition un « Islam politique » actionné à des fins diplomatiques et pouvant servir à capter le « vote musulman ». Car, c’est un secret de Polichinelle, Chirac est le protecteur de Boubakeur tant que l’Algérie a les 70 milliards de dollars qui lui permettent de payer cash les avions Rafale et les contrats avec les PME proches de l’UMP. Par fidélité à la branche opportuniste des Frères Musulmans qui compose avec tout pouvoir en place, F. Alaoui est devenu un inconditionnel de son « ami » Sarkozy. Il lui sait gré d’avoir ignoré les accusations de fondamentalisme proférées contre l’UOIF par la mosquée de Paris, en accord avec l’Elysée et un officier de l’ambassade d’Algérie ramené à plus d’humilité par les débâcles répétées du « recteur » aux élections. Pour éloigner tout soupçon, l’UOIF promet à l’Intérieur la liste des Salafistes non identifiés par les polices de l’Islam, et au CRIF celle des « judéophobes », réels ou supposés, que Taguieff ne peut pas trouver tout seul. Hafiz est mécontent de n’avoir eu que la petite et médiocre émission islamique qu’il voudrait mettre au service du plan-média de Dahmane. Il est vexé de n’avoir pas été nommé à la tête de la Fondation, ni imposé par Sarkozy à la place de Boubakeur, dont il dramatise volontiers les problèmes de santé. Le général-major Larbi Belkheir a quitté la Présidence algérienne sans avoir donné suite à sa demande d’appuyer sa candidature à la mosquée. Le nouveau ministre des Affaires Etrangères, M. Bedjaoui reste sourd à ses appels malgré son hostilité ancienne à la famille Boubakeur. Il est ulcéré par le rappel du colonel A. A. Bendaoud dont l’influence et le savoir-faire n’ont même pas suffi à attribuer le bail des commerces de la mosquée à un cousin du petit avocat. Il est déçu par les campagnes du Monde en faveur de la nomination de Mustafa Chérif, candidat de certains généraux plus que de la Présidence algérienne à la succession du « frère » Dalil. Après avoir été longtemps manipulée par l’attaché de presse de la mosquée, la chronique religieuse du journal du soir, se méfie et de Hafiz et de son ami recruté pour abuser les journalistes. Les mauvaises langues attribuent à un proche de ces deux compères de la mosquée, déjà rompu à la manipulation, d’avoir trempé dans le jet de la grenade sur la mosquée de Clichy/ Bois. Mais la publicité en faveur de M. Chérif, qui cherche à revenir sur scène par le biais des dialogues inter-religieux, indispose F. Beaugé, C. Simon et J. P. Tuquoi dit « qui tue quoi ? »). Béchari s’est exprimé sur Al Djazira sur le plan Challe choisi pour les banlieues par Sarkozy à la place du plan Marshall, en regrettant ses excès de langage. Il a repris sa place au CFCM qui était occupée indûment par Boussouf, dont le salaire que lui verse la Fondation Hassan II, en tant que VIP siégeant place Beauvau risque d’être amputé, voire supprimé. Dans cette querelle pour les faveurs du Makhzen chérifien et celles de la place Beauvau, le « recteur » de Strasbourg est soupçonné de rouler pour le même clan marocain que Hakim Ghissassi que l’on soupçonne d’utiliser cette relation pour livrer les « secrets » de l’Islam en France au Monde, resté sarkozyste malgré tout. Grâce à Djazouli qu’il rencontre à la Fondation Hassan II, Ghissassi avait obtenu des subventions du ministère de la Ville pour apporter une caution « islamique » à « Ni Putes, ni Soumises », en organisant des colloques avec des municipalités sur les relations hommes-femmes en Islam. Il avait bénéficié également d’une mission-bidon de médiation au profit du maire anti-islamique des Ulis qu’il a aidé à identifier les « Salafistes », comme le font les délateurs de l’UOIF, et à mieux connaître les relations qu’entretient en Orient et au Maroc Abdelhakim Sefrioui, qui a contrarié la pêche aux voix musulmanes suggérée par Billon au maire chevènementiste. Pour relancer sa revue, Ghissassi, qui avait été le collaborateur et informateur de Kéchat, chercherait à prendre contact avec Chemseddine, l’ancien trésorier de la mosquée de la rue de Tanger. Car celui-ci vient de partir avec la caisse récemment renflouée par les quêtes apparemment destinées à financer le projet pharaonique d’agrandissement, mais qui servent d’abord à améliorer le standing de vie de Kéchat qui veut arborer autant de signes extérieurs de richesse que Dalil Boubakeur, Khaled Bentounès (toujours vénéré par d’anciens proches du « recteur » du XIX°, malgré ses mises en garde anti-maraboutiques) et Fouad Alaloui. Ghissassi minimise ses conflits avec Kéchat depuis que ce dernier cherche à manipuler les jeunes fondateurs du « Collectif Hamidullah », aux finalités plus financières qu’intellectuelles. Pour ratisser large, ce Collectif a ajouté Malek Bennabi à la liste des personnalités méritant des célébrations, avant même l’étude de leurs œuvres, et pouvant convaincre les donateurs sollicités pour financer la Fondation que la FNMF cherche à contrôler, laissant l’émission islamique à la mosquée de Paris qui propose de confier la Commission de l’audiovisuel à Benamara, aide-comptable (mais frère d’un officier de renseignement) déçu par les maigres résultats de la Commission du pèlerinage. S. Naddour, qui avait été « président » de la commission de l’audiovisuel est mis sous cloche depuis l’annonce du départ de Bendaoud, qui l’avait « créé » attaché de presse. Béchari est surtout content de son retour au CFCM, après avoir marqué des points contre le clan du Makhzen marocain qui utilise Boussouf, Ghissassi et les autres apprentis-zaïmillons pour le marginaliser. Ce faisant, il prend pour argent comptant les promesses de laisser contrôler la Fondation, qui n’existe toujours pas, et qui semble avoir une finalité médiatique en servant aux Chiraquiens à répliquer aux propositions de Sarkozy concernant le financement par l’Etat des mosquées. Mais Béchari entretient surtout de bonnes relations avec M. Aubry et F. Hollande. Certains nostalgiques d’Urbatechnic(dont M. Aubry ne fait pas partie) voudraient bien voir cette relation amener les Qataris et les Libyens, qui rivalisent avec l’action islamique des Séoudiens, à consentir des financements électoraux occultes comparables à ceux de la Sonatrach algérienne des années 80. K. Merroun, qui n’a même pas pu se faire inviter comme simple auditeur aux « Leçons Hassaniennes » du dernier Ramadan à Rabat, est pour Sarkozy quand il est à la place Beauvau, et promet des voix, quand il est à Evry, à M. Valls. L’excité Abdelatif M’sibek croyait pouvoir continuer à loger au siège du CFCM, faute d’avoir obtenu la chambre que la mosquée de Paris mettait à la disposition de Marchiche pour récompenser sa dénonciation de Béchari, et son apologie obséquieuse du « frère Dalil » dans la presse algérienne, à la manière de Driss al Basri qui règle ses comptes avec le Makhzen en se faisant le défenseur des thèses algériennes dans le Watan. Mais malgré ses relations privilégiées avec l’autoritaire Leschi, directeur du Bureau Central des Cultes (en fait du seul culte musulman), il doit retourner à Toulouse, car les choix de Leschi ne sont pas toujours ceux du ministère. Surtout quand il a voulu ignorer le jugement du tribunal de Saint-Etienne défavorable à Boussouf, en s’inspirant d’une singulière pratique coloniale qui a permis à Hamza Boubakeur de sévir pendant 25 ans, malgré la condamnation par le Conseil d’Etat de sa nomination. Dans son argumentation en faveur de Boussouf et de M’sibek, Leschi révèle l’existence d’un accord secret « garanti par l’administration » et sans doute obtenu après des négociations avec les ambassades concernées, dont les exigences tracent la ligne à suivre par le ministère de l’Intérieur, où l’on ne parle pourtant que d’ « Islam de France ». En fait, les tentatives de putsch de Marchiche(de Rabat), Boussouf (du Rif), M’sibek(de Meknès) et autres Ghissassi(de Taza, d’où son parti-pris pour Alaoui originaire de la même ville) ont buté sur la cohésion du « groupe d’Oujda » entourant Béchari, qui compte sur son implantation dans les centaines de mosquées de la FNMF plutôt que sur les fluctuantes relations avec le Makhzen. Tous ces sous-courants de « l’Islam marocain » cherchent à bénéficier de la « baraka administrative », en se disputant « l’agrément » de Dalil Boubakeur. Les gagnants aux élections du CFCM et du CRCM implorent celui qui les a perdues toutes : c’est le monde à l’envers. Cette provisoire lune de miel algéro-marocaine reprend au moment où la succession du cheikh Abdeldjebbar, le chef de la confrérie Tidjanyia décédé fin novembre à Aïn Madhi, oppose la branche algérienne de cet ordre a ses branches marocaine et africaine subsaharienne. Ni Boubakeur, ni Boussouf, ni Béchari ne sont au courant de la vie compétition pour imposer un successeur au cheikh disparu. Il reste enfin à savoir si l’interventionnisme de l’administration ira jusqu’à la cooptation dans le bureau du CFCM, avant les prochaines élections, des musulmans du Mali pour récompenser la grande mobilisation des 309 associations de ce pays afin de pacifier les banlieues, après l’intervention solennelle télévisée de leur président. Après tout, Leschi pourra toujours invoquer un autre « accord secret » pour accroître le nombre des Etats représentés au CFCM. L’invocation de ce conseil pourra ainsi enrichir le bagou des diplomates et des missions parlementaires chargés de l’aggiornamento de la « Françafrique ». La Fondation des Œuvres de l’Islam : Caisse verte et caisses noires. Qu’il s’agisse de l’Islam ou
de l’immigration, la France ne « respecte » que ceux
qui se mettent sous la protection d’une dictature qui n’est
accordée qu’aux illettrés, aux corrompus et aux folkloriques.
Elle se méfie ou méprise tous les autres. Car la classe
politique française est restée stalinienne en continuant
d’être inspirée par la question du célèbre
socialiste géorgien à Churchill : « le Pape ? Combien
de divisions blindées »? L’émission islamique s’enfonce un peu plus dans la médiocrité en faisant du culte de la personnalité(de Dalil Boubakeur) l’axe principal de sa ligne éditoriale, sans que la commission de l’audiovisuel du CFCM puisse y remédier, Ghaleb et Hafidi acceptant d’avaler toutes les couleuvres pour un plat de lentilles. Son nouveau réalisateur a été imposé par Hafiz, sur recommandation de Baba-Miské qui s’est « retiré », non sans avoir négocié pour son fils un salaire comparable au sien. Lui qui avait convaincu Motchane et Billon de le maintenir en place en leur faisant croire que son désaccord avec Bentabed avait pour seule cause la tentative de celui-ci de débrouiller un salaire de France 2 à sa fille, alors qu’il s’agissait d’une tentative d’extorquer 100.000 Francs à Connaître l’Islam prétextant des honoraires à verser à Me Levantal. Cet avocat s’était contenté de 5 millions après avoir renoncé aux 22 millions de francs qu’il réclamait à France 2 pour « France Méditerranée Production », une société de co-production créée par Baba-Miské et Tolbi pour faire main basse sur l’émission islamique, qui leur a servi à faire la quête en Orient pendant 5 ans. Quand les sources orientales se sont taries, Baba-Miské et Tolbi se sont tournés vers France 2 pour lui réclamer la rémunération des émissions qu’ils avaient pourtant promis de fournir gratuitement. Pendant ces années folles, Baba-Miské était à la fois actionnaire et salarié de FMP. Profitant d’une hospitalisation de Bentabed, il lui a pris son titre de producteur-délégué, ce qui ajoutait un juteux cachet aux versements de FMP. Tous ces trafics ont été rendus possibles par R.Weexteen, le conseiller occulte de Joxe pour l’Islam, qui a introduit à l’émission cet intrigant sans légitimité islamique, ni médiatique, pour le consoler de ses déboires professionnels à l’UNESCO, qui faisaient suite à ses démêlés avec le CNRS, puis avec l’université Paris 8, où il a été remercié deux fois quand on s’est aperçu que les « enquêtes de terrain » invoquées pour justifier de longues absences de Paris (où l’attendaient les étudiants), n’étaient autres que des missions politiques au profit du Polisario. Ce singulier précédent éclaire sur les usages réels qui sont faits de « l’organisation » de l’Islam, qui se porterait nettement mieux en le laissant désorganisé. Le dernier copinage à l’émission islamique, béni en haut lieu, a eu lieu sans aucune procédure de consultation des béni-oui-oui de Vivre l’Islam. Il a bénéficié à D. Beghoura qui invoque une vague protection héritée du passage d’un de ses « cousins » dans le cabinet de Abdelkader, Rahmani, ex-« gouverneur » d’Alger qui avait été limogé par Boutéflika, avant d’être réintroduit par ses protecteurs galonnés comme ministre de l’Environnement. Néo-colonialisme islamologique, paternalisme mémoriel et forces d’appoint. Le slogan de la formation des imams francophones est moins claironné qu’avant. L’UOIF, pour qui, en matière de formation, hors de Château-Chinon, point de salut, semble avoir réussi à mettre en garde l’administration contre M. Mestiri, son ennemi intime. Sur la base d’un article complaisant du Monde, dont le jeune chroniqueur religieux ignorait alors qu’il était manipulé, au même titre qu’Eric Geoffroy dans le cadre de la féroce compétition entre Grands Caïds pour le monopole de la formation, Mestiri s’était cru chargé de cette mission par l’Etat, après les désillusions de Daniel Rivet3 . Après le départ de L. Ferry, qui lui avait commandé un rapport effarant sur la formation des imams, cet historien qui ignore tout ce qui s’est passé à l’Est d’Oujda, trouve plus réaliste, et plus lucratif, de former des policiers chargés de surveiller les imams. Il s’emploie à déduire du colonialisme paternaliste de Lyautey une politique musulmane néo-coloniale inspirée des activités para-policières de R. Montagne, à qui il voue, avec F.Pouillon et L. Valensi, une admiration sans bornes. En sortant Rivet des archives de la bibliothèque royale de Rabat, le gouvernement Raffarin a montré que sa connaissance de ces questions est aussi rudimentaire que celle d’Allègre et de Jospin, qui sabotèrent plusieurs projets d’institut d’enseignement de l’Islam. Le sabotage de l’Ecole des Hautes Etudes Islamiques proposée par D. Motchane avait été précédé d’une dénonciation de ce projet par Alaoui(actionné par J. Cesari), Béchari(qui a actionné Romans pour interpeller Chevènement à l’Assemblée) et Boubakeur(auteur de 12 pages à Le Carpentier4 expliquant la non-séparation de l’enseignement et de la mosquée). Ce sabotage a été récompensé par A. Billon, l’ex-collaborateur d’Oufkir dans les années 70,qui souffrait d’avoir été maintenu à l’écart de la préparation du projet d’Ecole des Hautes Etudes Islamiques par Motchane. Cet ex-député PS de Paris, élu au moment de la « vague rose » de juin1981, avait été nommé « inspecteur de l’équipement » en 1986, sur intervention de F. de Grossouvre(qu’il avait connu au Maroc dans les milieux du renseignement et des financements occultes) en échange du retrait de sa candidature aux législatives de mars 1986, au profit de Cambadélis. Billon a quitté le PS avec l’impression d’avoir été victime d’une « conspiration trotskiste ». Mais il est resté aussi attaché que ses ex-camarades socialistes au délabrement intellectuel de l’Islam en France, croyant pouvoir en faciliter les manipulations. Une sociologie électorale sommaire lui faisait croire que les « grands caïds » étaient en mesure de faire voter Chevènement pour la campagne duquel il a été faire la quête en Orient. Il a surestimé l’influence électorale de l’UOIF, au vu de l’affluence au rassemblement islamo-affairiste annuel organisé par cette Union qui n’a en fait que 25 mosquées. Le malheureux croyait que la solidarité avec l’Irak en 1991 allait amener la totalité des électeurs musulmans à voter pour le « Che », qui a été surtout jugé en fonction de sa serbophilie et de sa complaisance avec l’effrayante théorie du nettoyage ethnique. Faute d’avoir convaincu le regretté Hariri de compléter les versements irakiens au MDC, Billon s’est contenté des prébendes de Khalifa que Raghid Chemmaa (l’ex-patron de radio-Orient) acceptait de lui reverser. En 2002, il a essayé de se faire recommander par les grands caïds auprès de Sarkozy, qui ne pouvait avoir dans son cabinet un ancien député socialiste. Chirac et Sarkozy ont un point commun : ils mirent
en avant de vrais indigènes de la République pour répondre
à des adolescents refusant le système de l’indigénat.
Dominique de Villepin sort bénéficiaire dans les sondages
de cette crise des banlieues dont Sarkozy voulait profiter à la
manière de Raffarin après la loi anti-voile. Le match Villepin-Sarkozy
continuera sous d’autres formes jusqu’en 2007 et d’autres
avatars feront oublier les voitures brûlées qui seront remboursées
par les assurances dont les aides étatiques dépassent les
subventions retirées aux associations par Raffarin, qui se voulait
pourtant le chantre de la « proximité ». Les socialistes cherchent à bénéficier
de la colère contre Sarkozy. Ils devraient être prudents,
car celui-ci a pour inspirateur lointain J. Moch, un Ayatollah de la SFIO
et ministre de l’Intérieur à poigne de la IV°
République, qui a traité le Sultan marocain de bicot, et
à faire tirer sur une manifestation ouvrière autorisée,
faisant 7 morts, dont 5 musulmans. L’Islam en France sortira de l’indigénat dans lequel veulent encore le maintenir tous les nouveaux usagers (laïcistes) du religieux à des fins politiciennes lorsqu’il aura des représentants aussi dignes et courageux qu’Aimé Césaire. Mais tous ceux qui auront ce courage seront vite
accusés de Salafisme, ou de Judéophobie, et par les actuels
musulmans de service, et par les tuteurs laïcistes de l’Islam
politique français, que relayeront les chroniqueurs religieux,
selon leurs réflexes habituels. En fait, chacune de ces côteries intellectuelles refuse implicitement à ces nouveaux Français le droit de penser par eux-mêmes, comme les politiques leur dénient celui de s’organiser en dehors des sentiers battus. Mais peut-on continuer à essayer de transformer en force d’appoint une élite issue d’une communauté de 5,5 millions d’individus à qui l’on marchande encore le droit d’avoir une âme, sous prétexte que leurs parents acceptaient de raser les murs en ne sortant pas des tâches économiques pour lesquelles on les avait fait venir ?
2 - Article du Figaro, du 15/10/2007, relatif
à Dhaou Meskine (dirigeant du CIF - Conseil des imams de France,
dont Séfrioui était le trésorier). Ce texte évoque
des connexions au Maghreb et en Arabie Saoudite. M. Meskine mis en cause
dans une affaire de détournement de fonds, était défendu
par l'avocat sioniste Gilles William Golnadel. «Un examen plus approfondi» L'OCRGDF ne peut être soupçonné de laxisme : le rapport d'une vingtaine de pages accuse la famille Meskine de «plusieurs faits d'abus de confiance» au préjudice d'associations animées par l'imam : acquisition et rénovation de deux biens immobiliers en Normandie, à travers une SCI familiale utilisant les fonds des associations ; emploi de salariés des associations pour leur entretien et financement du train de vie de Dhaou Meskine. Des faits sérieux mais loin du terrorisme. Les enquêteurs soulignent, certes, que «certains points relatifs aux aspects du financement du terrorisme et des actions violentes méritent un examen plus approfondi», comme ses relations avec un financier saoudien et un islamiste tunisien lui ayant prêté 8 000 euros. Deux hommes que Dhaou Meskine affirme ne pas connaître. L'imam, selon le rapport, est également entouré de «sympathisants du mouvement islamiste tunisien Ennahda». L'information n'a rien d'une révélation : les services de renseignement connaissaient ces liens mais, selon eux, Dhaou Meskine a pris ses distances. «Il a sans doute commis des infractions financières, lâche un policier, par manque de scrupules ou de formation mais il ne fait pas partie du monde de l'islamisme radical francilien.» Plus encore, le disciple présumé de Ben Laden soutient... le dialogue interreligieux. Président des communautés juives de Seine-Saint-Denis, Sammy Gozlan rappelle que, en 2002, l'imam, qui déjeunait récemment avec l'évêque de Saint-Denis, a aidé une école juive d'Aubervilliers dont les bus scolaires avaient été incendiés et qu'il n'a cessé de condamner les agressions antisémites. Dhaou Meskine est-il alors un dissimulateur machiavélique ou un religieux injustement accusé ? L'enquête tranchera.
04 juillet 2006 Solidarité judéo-musulmane « Cette incrimination est inouïe, invraisemblable » a répliqué l’avocat de Dhaou Meskine, Me Gilles William Golnadel. « Mon client est un modèle d'intégration et de modération. Cela fait des années qu'il oeuvre pour le rapprochement des communautés religieuses et je suis persuadé que ce n'est pas une façade » a déclaré Me Golnadel à l’Agence France Presse. Me Golnadel qui se présente comme un « juif de combat », avait assuré en 2002 la défense de la journaliste italienne Oriana Fallaci et du géopolitologue Alexandre Del Valle. 04 juillet 2006 à 17:12 | Lien permanent
Voici les sites qui parlent de Solidarité
judéo-musulmane:
Pourquoi cette nécessité de rappeler qu'il défendit, un jour, Oriana Fallaci ? A t-elle été son seul dossier ? Bien sûr que non. Mais dans le "politiquement correct" (qui dicte la conduite de nos deux journalistes), défendre une femme qui dénonce l'islamisme et la culture de l'Islam, qui n'a rien de commun avec nos valeurs, est un grave péché. Goldnadel, c'est sûr va se faire une "nouvelle santé" avec son client musluman. N'est-ce pas ? Victor PEREZ Rédigé par: Victor PEREZ | le 05 juillet 2006 à 12:55 Victor, Nota: le point sur l'enquête autour de Dhaou Meskine, avec un papier de Jean Chichizola dans le Figaro de ce matin: http://www.lefigaro.fr/france/20060705.FIG000000008_enquete_sur_l_imam_de_clichy_sous_bois.html Rédigé par: Johan | le 05 juillet 2006 à 18:38 Johan, Pourquoi répondez vous, à nouveau, à côté de la question ? Je vous rappelle la dite question : Etes vous obligé de rappeler le CV de Goldnadel pour nous causer de Solidarité judéo-musulmane ? D'autant plus, il me semble que la justice n'a pas censuré les livres de cette dame. Seriez vous mieux à même que les Juges de savoir qui est condamnable ou non ?? Par ailleurs, ceux qui sont à l'extrême droite, ont ils le droit à un avocat librement choisi ou doivent ils demander une autorisation à la gauche que vous représentez ? A ne voir que d'un seul oeil, autrement dit être victime du "politiquement correct", fait de vous des "handicapés" de la réfexion. Et c'est votre prose que l'on retrouve dans les médias. Pauvre France. Victor PEREZ
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