Compte rendu de l'audience civile, affaire association CODEIG contre Procureur de la République, représenté par la Vice-Procureur Mme Sylvie KACHANER, du 28 juillet 2005, au TGI de Paris, à 9 heures, à la 5 ème chambre. ( voir aussi le site Internet http:// www. codeig.net )
La raison de l'audience demandée par le Procureur était de juger de la légalité de l'objet de l'association CODEIG.
Selon lui, l'objet de cette association est contraire à l'ordre et aux lois. Il demande la dissolution de cette association.
L'objet de l'association CODEIG est le dépassement de la morale, du droit et du comportement génocidaire, particulièrement en traitant le cas unique et exemplaire du génocide de la population de Palestine par les Juifs sionistes, génocide en cours de réalisation, et dont la réalité est déniée en Occident.
La Vice-Procureur Sylvie Kachaner qui a écrit le texte de l'assignation, était présente.
Dès que le président juge de l'audience, M. Jacques Gondran de Robert lui demanda de lire les passages de l'objet de l'association qu'elle estimait non conformes au droit, elle s'empêtra, dit qu'elle n'arrivait pas à lire, ne retrouva plus ces passages, répéta plusieurs fois le même passage, en cita un autre qu'elle oublia par la suite. Cela dura cinq à dix minutes et produisit un effet très étrange sur l'assemblée.
Pour elle l'expression « Juifs sionistes » et « Juifs sioniste israéliens » signifient " Juif " tout court, et donc critiquer les « Juifs sionistes » revient à critiquer « les Juifs » , « l'ensemble des Juifs », et donc est punissable au titre des articles qui répriment l'incitation à la haine raciale.
Pour elle avoir écrit que les « Juifs sionistes » se prévaudraient d'avoir été victimes d'un génocide pour justifier leur exactions en Palestine, est une contestation d'une crime contre l'humanité, puisque cela signifierait que les Juifs européens n'auraient pas subi selon moi les crimes nazis.
Elle emploie l'expression « génocide d'Israël », comme si l'Etat d'Israël était victime d'un génocide, ainsi que l'expression « génocide d'Israël et de la communauté ».
Je rétorquais que tous les Juifs ne sont pas sionistes, qu'il y a des Juifs antisionistes, et même d'autres indifférents, que le sionisme est un mouvement politique, et que les membres de ce mouvement ne sont pas une ethnie, une religion, une race ou autre, comme ce à quoi se réfère le texte de l'article du code pénal qui réprime la diffamation raciale, qu'il y avait même des Juifs en Israël qui s'étaient si vigoureusement opposé au sionisme, comme Israël Shahak, un ancien président de la Ligue des droits de l'homme en Israël, que ce dernier avait été déclaré officiellement mort par le Washington Post, journal sous contrôle du lobby juif américain, et que ce journal avait refusé de publier un démenti malgré la visite d'Israël Shahak à son siège, et qu'un autre Juif, Israël Shamir, avait été jusqu'à se convertir au christianisme.
Je rétorquais en ce qui concerne la second accusation, portant sur le déni des crimes nazis, que la plupart des Juifs en Israël n'avaient pas subi ces crimes, comme les Juifs israéliens qui sont d'origine d'Afrique du Nord, comme ceux d'origine des Etats-unis, ceux d'origine de l'ex-URSS, ceux d'Origine d'Ethiopie, comme ceux d'origine du Proche-Orient ( Liban, Jordanie, Syrie, Irak, Egypte ), comme ceux d'origine d'Amérique du Sud, entre autres. Et donc que les Juifs sionistes ne peuvent se prévaloir comme ils le font, pour justifier leur invasion de la Palestine , de nécessité de la fuite en Israël des Juifs des régions où ils seraient persécutés.
Le seul argument de Mme Sylvie Kachaner pour établir son discours était que cela était
Le juge employa lui aussi l'expression « génocide d'Israël », malgré que j'ai à plusieurs reprise exposé qu'il n'y avait pas de génocide de l'Etat d'Israël, et que l'Etat d'Israël ne risquait pas un génocide avec ses 400 têtes nucléaires, ses arsenaux biologiques, chimiques et autres, de pointes, dont son arsenal biologique à base de germes génétiquement modifiés, rendu spécifiques à certaine population arabes, et son implication dans toutes les affaires d'armement
La Vice-Procureur Sylvie Kachaner alla jusqu'à inventer une phrase qui ne se trouvait pas dans le texte de l'objet : les « Juifs génocideurs ». Je fis immédiatement remarquer que c'était une invention de sa part, et exigeait que ce fait soit inscrit par le greffier dans les minutes de l'audience. Le juge refusa en disant que je n'avais pas à exiger. Il m'est ainsi devenu très clair que le juge Jacques Gondran de Robert protégeait la Vice-Procureur.
J'ai aussi fait remarquer que la Vice-Procureur Sylvie Kachaner avait écrit dans l'assignation que j'étais antisémite, alors que je suis d'une très ancienne famille sémite, chrétienne du Proche-Orient, qui de plus était peut être à l'origine une famille juive, parmi les premières à s'être converties au christianisme.
Une jeune femme, dans le public, qui arriva peu avant que mon affaire commence à être traitée, soit deux heures après le début de l'audience, car ce genre d'affaire est toujours reléguée après toutes les autres, et que le public est le plus restreint, sorti et photographia la salle d'audience depuis le sas de séparation de la salle d'avec le hall, à travers la vitre de l'un des hublots des portes. Le juge s'en aperçu, et lui ordonna de venir, et lui fit défiler les photographies qu'elle avait prise avec son appareil photo informatique. Il lui fit effacer celles qui concernaient l'audience. Apparemment il y en avait beaucoup. De plus elle était munie d'un téléphone portable qu'elle utilisait aussi dans le sas, et elle a très bien pu directement envoyer des photographies prises par ce téléphone. Le juge est intervenu car il n'a pas supporté d'être lui aussi pris photo. Elle s'est présentée étant comme une touriste de passage au Palais, étudiante en droit. Elle n'avait pas plus d'une vingtaine d'année, était très mince, plutôt jolie, et de type physique du Proche-Orient, ou d'Afrique du Nord, mais d'après son accent non arabe.
Je demandais au juge et à la Vice-Procureur que son identité soit relevée, ce qui était un minimum, et ce qui fut refusé.
J'ai adressé une lettre au président du TGI, M. Jean-Claude Magendie, pour que les bandes vidéo des caméras de surveillance du Palais de justice qui ont enregistré les vues de cette personne soit conservées, et qu'une enquête soit ouverte, incluant la recherche de la motivation de la passivité de la Vice-Procureur , laquelle avait le pouvoir de faire interpeller ce qui est probablement une espionne, par les gendarmes, hors de la salle d'audience - le Président juge étant lui responsable de la police à l'intérieur de la salle d'audience.
Il m'a semblé reconnaître au début de l'audience, dans la salle, le RG habituel en charge de la surveillance de la mouvance antisioniste, qui est un jeune homme d'origine africaine ou des Îles.
Pour conclure, j'ai lu quelques citations d'ex-Premiers ministres d'Israël, où il est question du peuple palestinien comme n'existant pas, ou comme des Palestiniens comparables à : « bêtes à deux jambes », et des lieux arabes en Palestine, effacés de l'existence et de la mémoire, remplacés par des lieux juifs, ainsi qu'un bref compte rendu du film « Les figuiers ont-ils une âmes ? », film de 1987 qui évoque les 400 villages disparus, entre 1948 et 1967, dont il ne reste que les figuiers de barbarie qui servaient de clôtures aux champs des Arabes, les Juifs israéliens eux préférant les barbelés pour enclore leurs plantations.
Bizarrement le président juge a conclut en disant que je préférais les figuiers de barbarie aux barbelés.
J'ai connu jusqu'à présent le mensonge et l'hypocrisie du personnel du pénal. Grâce à cette affaire j'ai pu connaître le mensonge et l'hypocrisie de celui du civil, qui est exactement de la même qualité.
J'ai conclu en disant que cela m'intéresserait si la dissolution de l'association était prononcée par le tribunal, car je saurai et ferai savoir que la lutte contre l'esprit de génocide est illégale, et contraire au droit, et aux règles internationales, et que se grouper pour lutter contre l'esprit de génocide était former une association de malfaiteur, tout cela impliquant clairement que nous sommes bien dans un régime fondé sur le non droit, dont sur la pratique du génocide, puisque lutter contre le génocide est contraire aux lois.
J'ai aussi résumé ma définition de l'esprit de génocide en évoquant la seule parole que mon père a prononcé en ma présence à propos de la politique israélienne, qui est la politique du « pousse toi de là que je m'y mette ».
Je pense qu'il est vital pour notre progrès, pour que nous puissions simplement survivre, nous, soit l'humanité et toutes les autres formes de la vie, de faire effondrer le masque d'hypocrisie qui recouvre la réalité de la société occidentale qui domine le monde, et qui l'entraîne avec elle, à la destruction totale.
La dénonciation et la mise à la lumière du mensonge occidental est un pas indispensable à accomplir si on veut aller vers un monde meilleurs, vers simplement un monde viable.
Mon analyse de cette audience est que la faction dominante a perdu toute capacité de légitimer sa violence et ses crimes, que cette faction ne croit plus en sa propre légitimité, qu'elle n'agit plus que par la terreur de se voir renversée, et qu'il ne lui reste plus que la terreur pour imposer sa domination.
Il va venir un temps, à mon avis assez rapidement, où il ne sera plus question d'audience comme celle ci-dessus décrite, mais où cela se réglera avec des escadrons de la morts, comme en Amérique du sud, des camps d'internement clandestins, des exécutions clandestines, les tortures, les massacres de masse, les exterminations de masse de populations impossibles à contrôler.
Les séries d'attentats que subissent les populations actuellement sont sans aucun doute mis en œuvre par les services secrets de la faction dominante, faction qui ne gouverne plus que par le terrorisme.
Ils préparent sans aucun doute un attentat suffisamment puissant, atomique par exemple, pour décréter l'état d'urgence, d'exception, et liquider ceux qui les dérangent, qu'ils ne peuvent classer comme ils le font en ce moment comme terroristes islamiques.
Il faut profiter de ce dernier instant de sursis pour aller au plus profond des choses et pour publiquement communiquer.
Le jugement sera prononcé le 14 septembre 2005.
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