INJUSTICE PAR SARKOZY RECAPITULATIF DES FAITS RELATIFS A LA BAVURE POLICIERE A L’ENCONTRE DE MADAME COLAS BOURBON

1.- le 30 mai 2003, Mme Nicole COLAS, victime de retraits frauduleux effectués à l’étranger par carte bancaire, s'est rendue, à la demande de son banquier, au commissariat de BOULOGNE (92).

Elle souhaite que sur le P.V. soit mentionné le montant total des fraudes communiqué par sa banque, que lors des escroqueries, elle était en possession de sa carte, qu’elle n’était pas allée à l’étranger.

Le policier qui l'a reçue a refusé de satisfaire à sa demande. Au moment de signer sa déposition, Nicole Colas a voulu ajouter à la main les mentions qu’elle souhaitait sur le PV. Le policier, perdant son sang-froid, lui a arraché la feuille des mains, s’est précipité sur elle en l’attrapant par les seins pour la mettre dehors. Une policière (ADS) est entrée à ce moment et Mme Colas a demandé à voir le patron. Celle-ci est revenu avec 3 policiers et à 5, après qu’elle eut été projetée la tête la première sur le sol, elle a été frappée puis menottée et traînée dans le local des gardes à vue où elle a été menottée plus de 2 heures à un banc. Lorsqu’elle demandait de rencontrer un médecin et un avocat, on lui envoyait de l’eau au visage.

Mme Colas est ressortie blessée (ITT de 5 jours par le centre médico-judiciaire). Aucun procès verbal n’a été dressé par le commissariat sur cet événement.

 

2.- L’enquête IGS fait apparaître que les policiers ont bien maltraité Mme Colas et qu’ils mentent en faisant des déclarations différentes. Malgré cela, le Procureur Hossaert a classé sans suite la plainte de Mme Colas et a déclaré qu’il avait égaré l’enquête de la sûreté départementale du 92.

Ce refus de la Justice a provoqué chez elle une amertume. C’est dans cet état d’esprit, encore traumatisée dans sa chair et son esprit, que dans un super-marché proche du commissariat, elle a reconnu son agresseur, un homme de couleur de 1 m 80 solidement bâti.

Prise de colère à la vue d’un de ses tortionnaires, elle a alors désigné à la foule ce monstre de bêtise autant que de brutalité et, sans doute, ses propos ont-ils, alors, été excessifs et mal choisis mais qu’est-ce que cela peut-il signifier mis en face de l’odieux comportement dont ce « représentant de la loi » s’était rendu coupable ?

Cette réaction lui a valu d'être hospitalisée d'office du 14 au 18 mars 2004 à l’hôpital psychiatrique de Villejuif.

Les psychiatres de l’hôpital Ambroise Paré, habitués à ce genre de manœuvre de ce commissariat, avaient refusé l’hospitalisation d’office.

Le commissariat a fait appel à un médecin complice, le docteur HACHE, qui a délivré un certificat avec une date mensongère.

 

3.- Cette hospitalisation, abusive, a aggravé la dépression de Mme Colas. Elle n'habite pas loin du commissariat. Lors d’une nouvelle rencontre avec les policiers, Elle les a traités de nazis. Elle a été condamnée en comparution directe à deux mois ferme de prison, qu'elle a effectués à la prison d'arrêt des femmes de Versailles, où elle a été très bien traitée car tout le personnel s’était rendu compte que Mme Colas subissait une sanction injuste.

 

4.- Alors qu’elle purgeait sa peine , elle a comparu au tribunal pour les insultes qui avaient précédé son hospitalisation d’office : elle a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis et à payer entre 300 et 600 euros à chaque policier qui ont porté plainte soit 11 policiers. Elle est accusée de racisme et xénophobie. (le policier qui l’a agressée est un homme de couleur).

 

5.- le 7 mars 2005, elle passait en appel de ce jugement. L'arrêt est le suivant : la peine de prison avec sursis a été doublée, les amendes sont passées de 500 à 900 euros, elle est interdite de séjour à Boulogne, ville ou elle vit depuis sa naissance et qu’elle doit quitter dans les plus brefs délais. Révoltée devant cette injustice, elle a traité les policiers de voyous. Sur quoi elle a à nouveau été hospitalisée pour la faire taire.

 

6.- Grâce à l’Association Nationale des Victimes de l’Insécurité, sa plainte contre les policiers qui l’ont frappée en mars 2003 est enfin instruite depuis le 4 mai 2005 et Mme Colas a été entendue par un Juge d’Instruction qui a mesuré sa détresse et compris son attitude de révolte.

Voilà une personne, ingénieur en informatique , ET éducatrice sportive diplômée d'état, bénévole depuis 30 ans au sein de diverses associations, responsable de jeunes de diverses ethnies, de diverses confessions et de diverses niveaux sociaux, ni folle, ni délinquante, honorablement connue, qui est condamnée à DEUX MOIS DE PRISON FERME alors qu’elle est la victime.

Il faut savoir que Nicole COLAS qui a été condamnée par un jugement rendu à 21 h a été emmenée IMMEDIATEMENT à la Maison d’Arrêt !!!

N’est-il pas compréhensible qu’elle ne parle que de sa souffrance d’avoir été battue et maltraitée comme une coupable. Combien de délinquants, des vrais, subissent de tels traitements ?

Et, n'oublions pas le harcèlement pour contravention abusive, et autres manœuvres … Elle est seulement l’un de ces malheureux quotidiennement happés par les dérives de la machine policière et judiciaire qui les broient dans l’indifférence générale y compris celle de nombreux journalistes.

Mme COLAS a réussi à approcher M. de VILLEPIN, alors ministre de l’intérieur, lors d’une visite surprise dans ce commissariat, et lui a fait part de son agression. Le ministre, qui n’a pas mis sa parole en doute, lui a demandé de lui faire parvenir un dossier. Son avocat lui a avoué qu’il ne l’avait pas fait car il n’appréciait pas M. De Villepin et qu’il aurait préféré que ce soit M. Sarkozy qui traite l’affaire.

Avant de rencontrer M. de Villepin, Nicole Colas a écrit à M. Sarkozy qui lui a répondu qu’il ne voulait pas gêner l’enquête confiée à l’IGS !!! Nicole Colas a écrit à tous les maires et députés des Hauts-de-Seine, à tous les responsables des partis politiques.

Seule, Mme Fraysse, députée de Nanterre, a manifesté sa sympathie et son intérêt ainsi que sa volonté de l’aider et a déposé son dossier devant la Commission de Déontologie qui a eu à traiter un cas similaire et qui a rendu un avis défavorable sur ce commissariat. Mme Colas est convoquée devant cette commission prochainement. La déplorable constatation à laquelle nous conduisent ces faits est la décomposition accélérée de nos systèmes de police et de justice qui sévissent de plus en plus lourdement et fréquemment à l’encontre de braves gens qui n’ont que le tort de croire en leur probité perdue.

Lorsque chaque jour ou presque nous permet de constater l’énormité du laxisme avec lequel sont traités des criminels dangereux et récidivistes, ne peut-on s’interroger légitimement sur la folie qui s’est saisie de nos systèmes de police et de justice ?

Tout honnête citoyen devrait être révolté au contact d’événements de cette nature et s’engager aux côtés de Mme COLAS qui conserve toujours des séquelles psychiques et physiques afin qu’elle obtienne justice et que ces policiers ripoux soient mis à pied à titre d’exemple de même que leurs complices, ou pour le moins suspendus en attendant que la justice se prononce.

Nos responsables politiques seraient bien inspirés de donner à cette déplorable affaire toute l’attention qu’elle mérite en songeant, faute de sévir face à l’indignité de ces « représentants de l’ordre public », à l’énorme encouragement aux dérives aggravées de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves que constituerait l’absence de fermeté à l’égard de ces fonctionnaires. Sommes-nous très loin des dictatures montrées du doigt la conscience en paix ? N’attendons pas que de telles conséquences surviennent. Arrêtons cela avec courage avant qu’il ne soit trop tard !

En tant que vice-présidente de l’A.N.V.I., j’ai demandé au nouveau Commissaire de Boulogne (nommé à ce poste en décembre 2004) succédant à Madame SPITZ (relationnel important !) laquelle n’a jamais accepté de rencontrer Mme Colas, qu’il veuille bien nous recevoir, Mme COLAS et moi-même. Ce premier entretien d’une heure, nous a permis de rencontrer un homme responsable qui a su écouter l’histoire de Mme COLAS (qu’il ne connaissait qu’au travers de rapports officiels). Depuis, Nicole Colas commence à croire en la volonté de l’Institution de nettoyer ses rangs de ses voyous.

Les commissaires Madame Spitz et son adjoint ainsi que plusieurs policiers ont été mutés.

Mme Colas n’est plus narguée par les policiers et même est saluée avec respect, par ceux qui la connaissent et qui n’approuvent pas l’attitude de leurs collègues, lorsqu’ils la croisent.

Il reste que le sort de Mme COLAS, confrontée à cette énorme et puissante machinerie policière et judiciaire nous inquiète, de même que son état de santé. (elle souffre de traumatismes suite aux coups reçus). De plus, Madame Colas vit sous la crainte d’être emprisonnée ou pire d’être internée en HO ou en HDT.

Puisse la lecture de ces faits vous inciter à lui apporter votre soutien. Mme Colas peut produire l’intégralité de l’enquête IGS (84 pages) et tous les documents qui prouvent que l’HO est abusive. De plus, le certificat médical contient une fausse date.

Les condamnations reposent sur des éléments mensongers que la partie adverse n’a pas pu prouver et que les juges ont retenus.

Danièle ADRIEN Vice-présidente de l’ANVI Tél : 02 38 39 69 42 ou 06 62 11 91 80 Informations complémentaires concernant l'affaire de Madame COLAS BOURBON Après l'avoir demandé à de nombreuses reprises, l'arrêté préfectoral demandant son hospitalisation d'office est arrivé récemment

1.- Ce document aurait dû lui être remis lors de son hospitalisation car il indiquait 2 recours possibles: a) contre la légalité de la décision b) sur le bien-fondé de la décision

2.- Dans le motif invoqué il est écrit : interpellée pour des faits de vols alors que le rapport des policiers ayant procédé à son arrestation ne mentionne que les injures ; Mme COLAS n'a jamais volé ; les voleurs, en fait, sont les policiers qui ont gardé et consommé ce que Mme COLAS venait d'acheter dans le magasin !!!!!!

3.- Autres irrégularités : a) Elle a été hospitalisée d'office le 14 mars 2004 au soir alors que l'arrêté préfectoral n'a été signé que le 15 !!! et de plus avec un motif de vol ce que dément la main courante.. b) le certificat du docteur HACHE (recruté dans le 95 parce que celui du 92 refusait de signer l'H.O.) a diagnostiqué l'existence d'un délire de relation de "KRETSCHMER" qui aurait débuté le 21 mai 2003 alors qu'elle s'est rendue au commissariat pour déposer sa plainte pour escroquerie bancaire le 30 mai 2003 !!!!) c) le docteur ROCHER de Villejuif a établi 3 certificats différents le même jour. Ces faits nouveaux vont permettre à Mme COLAS de porter son affaire devant le tribunal administratif.

4.- M. Truche, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE DEONTOLOGIE a reçu Mme Colas et a pu constater toutes les irrégularités de cette affaire.

5.- Une instruction avec commission rogatoire est en cours pour les violences policières

6.- Une instruction est en cours pour l’hospitalisation d’office avec mise en demeure du Préfet Madame Nicole COLAS BOURBON peut fournir toutes les pièces demeurant 202 bis, Bd Jean Jaurès à BOULOGNE BILLANCOURT (92) – e-mail : justice33@wanadoo.fr Téléphone fixe : 01 46 21 16 67 téléphone GSM : 06 07 22 43 80
Rédigé par: Nicole REBELLE | le jeudi 27 avril 2006 à 18:17