Michel DAKAR
Paris, le 23 janvier 2007
LRAR n° 73 152 828 1FR
A : M. Jean-Paul COSTA,
Président de la Cour européenne des droits de l’homme,
CEDH, Conseil de L’Europe, Strasbourg,
ex-membre du Conseil d’Etat français.
Objet : requête contre la France, pour atteinte
à la liberté d’expression, article 10 de la Convention
européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales, et pour atteinte au droit à un tribunal indépendant,
impartial, article 6 de la même convention.
Monsieur le Président de la CEDH, et ex-membre
du Conseil d’Etat français,
Je porte plainte contre l’Etat français pour les chefs d’incrimination
ci-dessus exposés.
J’ai été condamné par la juge du tribunal administratif
de Paris, Mme Annie-France CARTAL, en octobre 2004, à une amende
de 500 euros, pour avoir déposé quatre requêtes pour
abus de pouvoir, à l’encontre du gouvernement français,
requêtes déposées en raison du refus opposé
par le gouvernement à quatre demandes de ma part, ces quatre demandes
étant :
1 - L’enlèvement du portrait du gouverneur en 1900 de l’Algérie
occupée, Laférrière, ce portrait étant exposé
au public au Conseil d’Etat, Place du Palais Royal à Paris
1er, M. Laférrière ayant été membre du Conseil
d’Etat, comme vous-même, Monsieur COSTA, et l’invasion
et l’occupation militaires de l’Algérie, sa réduction
à l’état de colonie de peuplement et d’exploitation,
constituant un crime contre l’humanité, que le président
BOUTEFLIKA a récemment qualifié de génocide, l’exposition
au public du portrait d’un génocideur au sein de la juridiction
suprême administrative étant particulièrement insupportable,
du fait de l’assentiment officiel que cela suppose, envers le crime
contre l’humanité en général, en l’occurrence,
sous la forme du colonialisme.
Le Conseil d’Etat a rejeté ma demande initiale faite au premier
ministre, et a réorienté ma demande sur le tribunal administratif,
ainsi que les trois autres requêtes suivantes.
2 – La demande d’une minute de silence envers les 800 000
victimes du génocide du Rwanda, en 1994, génocide fomenté
par l’Etat français, sachant que cet Etat a contraint, en
septembre 2001, la population française, dont moi-même, à
observer trois minutes de silence pour les 3000 victimes de l’attentat
qui a eu lieu à New-York, le 11 de ce même mois, visant le
World Trade Center, attentat fomenté par les dirigeants conservateurs
capitalistes américains et par les dirigeant juifs sionistes, dans
le but de légitimer par la propagande l’invasion et l’appropriation
des dernières réserves mondiales de pétrole qui sont
en voie définitive et rapide de tarissement, réserves à
60 % présentes au Proche-Orient, et de permettre la poursuite de
la destruction des Etats du Proche-Orient par la colonie de peuplement
occidentale sioniste nommée « Israël ».
3 – La demande de renoncer au projet d’un musée de
l’immigration, qui est une insane hypocrisie masquant l’esclavage
organisé que constitue l’importation de main d’œuvre
étrangère exploitée officellement (dite avec titre
de séjour) et officieusement surexploitée (dite sans papier,
clandestine) par les capitalistes français. Il est de notoriété
publique que les travaux de réhabilitation des bâtiments
du Conseil d’Etat ont été réalisés en
partie gràce à de la main d’œuvre clandestine,
soit grâce à de véritables esclaves.
4 – La demande de renoncer au projet de mémorial de la guerre
d’Algérie, monument qui glorifie les assassins sur ordre,
qui ont participé au crime contre l’humanité qu’est
la colonisation d’un autre peuple.
Il est à noter que j’avais réussi par une simple demande
administrative à faire retirer du Musée de la police à
Paris, le portrait de l’ancien ministre Maurice PAPON, du fait de
sa participation à la déportation des juifs en France, du
temps de l’occupation nazie. Ce Musée est situé au
sein du Commissariat de police du 5ème arrondissement de Paris,
Monsieur PAPON ayant été Préfet de police de Paris.
Ce retrait, qui a d’ailleurs entraîné le retrait apparemment
définitif de l’intégralité de tous les portraits
des Préfets de police de Paris, ne m’a pas occasionné
de condamnation par un tribunal. Au contraire, j’ai même eu
« l’honneur » de plusieurs articles des principaux organes
de propagande du régime, organes nommés médias «
libres ». Ainsi, je constate que si on sert les intérêts
spécifiques des juifs, il n’y a pas de poursuite, alors que
si on sert les intérêts plus généraux de l’humanité,
tels que ceux des peuples colonisés, colonisation qui est le crime
contre l’humanité généralisé de par
le monde, il est à craindre des condamnations.
Il est encore à noter que Madame la juge Annie-France CARTAL, qui
m’a condamné à 500 euros d’amende, pour ces
quatre requêtes, a subi des violences physiques en plein Tribunal
administratif de Paris, le 30 décembre 2003, de la part d’une
organisation terroriste juive, dont le chef, M. Antony ATTAL, qui dirige
la « Ligue de Défense Juive », a été
condamné très très lègèrement pour
ce fait, mais sans que Mme CARTAL ne porte plainte et se constitue partie
civile, ce qui est étonnant de la part d’un magistrat sacré
de la République. A l’occasion de cet attentat, un jeune
homme d’origine arabe, qui avait été agressé
par M. ATTAL et sa bande, et a eu les os du crâne soutenant l’œil
enfoncés, au point que l’œil était tombé
en arrière dans le crâne, nécessitant une série
d’opérations chirurgicales très lourdes. Visiblement,
les terroristes juifs peuvent se permettre d’attenter à des
magistrats français, sans que ces derniers osent les réprimer.
Il en a été de même du commissaire de police français
qui n’a pas osé porter plainte, poignardé au ventre
par un terroriste juif en 2002, lors d’une manifestation organisée
par le CRIF.
Je joins à cette requête les décisions de Mme CARTAL,
de la Cour administrative d’appel de Paris et du Conseil d’Etat,
et j’aimerais que vous argumentiez, Monsieur COSTA, sur votre capacité
à l’impartialité vu que vous avez sans aucun doute
circulé durant des années, sous le portrait du criminel
contre l’humanité M. Laférrière, au Conseil
d’Etat, sans manifester, à ma connaissance, votre réprobation.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la CEDH, et
ex-membre du Conseil d’Etat français, l’expression
de mes respects.
M. DAKAR
Requête parue sur le site internet
http:// www.aredam.net
au fichier : http://www.aredam.net/cedh-cartal-costa.html
Requête traduite en anglais, et publiée
en anglais et en français, et communiquée aux ambassades
en France du Rwanda et d’Algérie.
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