Ce
qu'apporte l'ouvrage de David Cooper « Psychiatrie
et anti-psychiatrie », paru en
1967. http://www.aredam.net/ce-qu-apporte-david-cooper.html
(Ce texte est la suite de celui du 19 juillet 2018 :
http://www.aredam.net/ce-que-donne-a-reflechir-l-antipsychiatre-ronald-d-laing.html
).
Travail de Michel Dakar, chercheur en politique
globale, autonome, Villequier ex-France, province colonisée
de l'Empire israélo-US en voie de désagrégation,
le 30 juillet 2018.
Le problème des
anti-psychiatres a été d'oser traverser le
fleuve séparant le monde mensonger où ils
œuvraient (le monde dit normal, sain) pour accéder
à son autre rive, celle de la réalité.
Les anti-psychiatres ont échoué à
le faire, et se sont installés dans la situation
impossible de stationner au milieu de ce fleuve.
Ils
n'ont pu réaliser et propager que c'était
non-seulement la famille en tant que telle qui est malsaine,
morbide, mais la société humaine dans sa
globalité, et cela depuis un lointain passé,
remontant peut-être à la phase d'expansion rapide
du cerveau humain, marquant la transition entre la forme
pré-humaine, voire lémurienne, et la première
forme proto-humaine.
Il a dû exister déjà
d'autres espèces que l'évolution de leurs
caractères physiques a rendu inapte à la vie.
Il est possible que le développement d'un
cerveau, d'une système nerveux central soit inadapté
chez une lignée telle celle menant à l'être
humain, aboutissant à une forme de vie incapable de
survivre, destructrice à la fois de l'ensemble de
l'écosystème et d'elle-même.
Les
anti-psychiatres ont pressentis ce qui est comme une tumeur
létale psychique prenant peu à peu toute la
place de la psyché humaine, mais ils n'ont pas été
les seuls a en avoir l'intuition.
David Cooper fait
été de la découverte de Gregory Bateson
sur le « double bind », la double
impasse, phénomène psychique qu'on peut résumer
en un discours concomitant avec son contraire.
George
Orwell fait été d'une même intuition avec
la « double pensée » dans son
roman de politique fiction 1984, les notions de réalité
et de fiction se fondant en une notion unique, ce qui est
impossible, et ce qui signifie que la réalité
disparaît de l'esprit humain qui n'existe plus que dans
un univers mensonger, soit l'irréalité.
C'est
cette irréalité qui devient peu à peu
prédominante socialement, et qui manifeste ses premiers
symptômes avec la réalité virtuelle, dite
maintenant augmentée (le mensonge devient plus réel
que la réalité).
Friedrich Nietzsche en a
eu l'intuition : « La métaphysique, la
morale, la religion, la science, sont considérés
comme des formes diverses de mensonge : il faut leur aide
pour croire à la vie. ».
Les anciens
grecs avaient aussi pressenti cette évolution qu'il
qualifiaient de solipsisme.
Mais
ce qu'on peut retenir comme étant le symptôme
primitif du solipsisme et de la réalité
virtuelle sont les religions, le surnaturel, l'âme,
l'esprit, les esprits, la vie après la mort, l'enfer,
le paradis, la
création des dieux et du dieu unique du judaïsme,
christianisme et islam, les
anges, les démons, le diable, la magie etc ...
C'est
ce que les vues orientales du bouddhisme et du taoïsme
dénomment le monde de l'illusion.
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