Mais pour les juifs restés sur place, tous les piliers sur lesquels s'établissait leur identité étaient alors détruits : le clergé et le roi Sédécias, médiateurs entre le peuple et les dieux (élohim, en hébreu) étaient exilés à Babylone. En effet, à l'instar des autres peuples,
les juifs étaient polythéistes et idolâtres comme
le révèlent leurs propres documents. Ils se prosternèrent devant les Ashéra, c'est-à-dire un pieu ou un arbre sacré attribut d'une divinité " Juges 6 : 25 à 30 ". Le premier livre de Samuel, chapitre 4, verset 8 dit explicitement : " Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert ", ou encore un papyrus araméen d'Eléphantine daté de 398 av. J.C, qui dit : " Le salut de tous les dieux, abondamment en tous temps ", mais aussi une tablette assyrienne du roi Sargon II au 8e siècle av. J.C, disant ceci : " Je comptai pour prisonniers 27 280 personnes ainsi que leurs chars et les dieux en qui ils se confiaient ". Ces documents sont connus de tous les chercheurs, et nous pouvons constater que le monothéisme ancestral des juifs n'est qu'une vue de l'esprit remontant au 4e siècle av. J.C. Le Temple de Jérusalem, où se trouvait l'arche contenant les fameux élohim, symbolisant la présence divine auprès du peuple, était en ruine. Le pays était occupé par une puissance étrangère ; les dieux des juifs Yaho, Anath, Bethel, Ishum, Herem (papyrus araméens d'Eléphantine) étaient impuissants face aux dieux des babyloniens (Marduk, Bel, Ishtar). Pour maintenir un temps soit peu l'identité juive et sortir de cette période de crise, en 398 av. J.C, sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras, les intellectuels juifs acculturés à la sauce babylonienne " Daniel 1 : 1 à 8 " , se mirent à rassembler le maximum de traditions sémitiques, afin d'opérer une véritable renaissance du peuple juif, en fondant une nouvelle identité basée sur la Torah, avec ses récits, ses rites et ses lois. Bien évidemment, pour que cette Torah soit acceptée par la masse, il fallait lui donner une certaine antériorité et une paternité, c'est alors que les scribes inventèrent à cet effet le personnage de Moïse, non pas de toute pièce, mais à partir du personnage d'Akhenaton ( voire à ce sujet : La véritable Bible de Moïse, de Pierre NILLON). Comme le montre cette liste non exhaustive, à partir du 4e siècle av. J.C, les juifs avaient entre les mains toute la documentation nécessaire à l'élaboration des grands récits de la Torah, puis au remaniement de ceux-ci, et cela jusqu'en 90 ap. J.C, où le Concile de Yabnéel alias Jamnia en grec, l'actuel Yebna fixa le canon des livres saints aujourd'hui reconnu dans le judaïsme. - L'histoire de la Tour de Babel est inspirée de la Tour de Babylone édifiée au 6e siècle av. J.C, par le roi Nabucodonosor sous le nom de : Etem En Anki. - L'histoire du déluge de Noé est inspirée du déluge d'Out Napishtim qui se trouve dans l'épopée de Gilgamesh au 7e siècle av. J.C. - Les lois dites mosaïques sont inspirées du Code d'Hammurabi au 18e siècle av. J.C. - Le récit de l'exposition de Moïse sur le Nil est inspiré d'un récit du 8e siècle av. J.C, de l'exposition du roi Sargon d'Akkad sur l'Euphrate. - Le récit de la souffrance de Job est inspiré du récit babylonien du " Juste souffrant ", datant du 6e siècle av. J.C. - Le personnage d'Abraham est inspiré du
personnage d'Abisha au 19e siècle av. J.C, dans la tombe de Knum
Hotep III. - Le livre des proverbes est inspiré de la " Sagesse d'Aménémopé ", au 13e siècle av. J.C. - L'histoire des hébreux en Egypte est inspiré de l'histoire des hyksos en Egypte au 18e siècle av. J.C. - Le personnage de Moïse fondateur du monothéisme
est inspiré de celui du pharaon monothéiste Akhenaton au
14e siècle av. J.C. Tout ceci explique pourquoi, aucun document qu'il soit : égyptien, cananéen, assyrien, babylonien, perse, ou même juif comme les papyrus araméens d'Eléphantine, antérieur au 4e siècle av. J.C, ne mentionne le personnage de Moïse, ou la loi de ce dernier (il en va de même pour les soi-disant prophètes juifs). Pourtant les juifs ont séjourné un grand nombre d'années, voire même de siècles au contact de tous ces peuples, même Hérodote le père de l'Histoire ignore cet illustre personnage de Moïse dans ces enquêtes au 5e av. J.C. Ce n'est qu'à l'époque grecque, vers 320 av. J.C, dans les écrits d'Hécatée d'Abdère que nous trouvons les premières allusions à un personnage nommé Moïse et à la loi de ce dernier. De même, ce n'est qu'à cette époque sous Ptolémée II Philadelphe (283 à 246 av. J.C) que s'effectue la première traduction de la Torah, la fameuse version de la Septante. Or, nous savons que bien avant les grecs, il était courant de trouver des traductions de certaines œuvres littéraires. Comme nous pouvons le constater, et comme le pensent également certains juifs laïques à l'instar des professeurs en archéologie Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman (La Bible dévoilée, éditions Bayard 2002) ou du professeur Yaaqov Kupitz de l'université hébraïque de Jérusalem, la Bible n'est qu'un vulgaire plagiat remontant à l'époque grecque (Science et Avenir, hors-série n° 113, de Décembre 1997 et Janvier 1998, p. 84 à 87). Conclusion : Les juifs n'ont pas la véritable Bible de Moïse, mais une simple compilation de documents plagiés à l'époque grecque sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. Il est donc impératif que les gens sortent de la Matrice de l'idéologie sémito-centriste, et se tourner enfin vers la Matrice de la véritable science universelle. Sennen CODJO Voir chez l’Harmattan un livre assez “remarquable” : “Monolâtrie ou Polydémonisme, la religion des anciens Hébreux” !
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