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Titre de cette page :
http://www.aredam.net/bassma-kodmani-complement-dossier-3.html

Lire le dossier complet sur l'opération "Syrie Liberté" des services secrets occidentaux : http://aredam.net/souriahouria-dossier.html

 

Sommaire de la page :

 

1 - Présentation de l'Académie Diplomatique Internationale (ADI) à Paris (4bis avenue Hoche 8ème arrdt), une officine des services spéciaux occidentaux opérant sous couvert d'une activité diplomatique humaniste et progressiste, dont le secrétaire général est l'ex-directeur de la DGSE Jean-Claude Cousseran, et relation avec Mme Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil National Syrien (et responsable de la "recherche" à l'ADI).

2 - Rappel de la liste impressionnante des organisations dites "prestigieuses" auxquelles appartient Mme Bassma Kodmani : Fondation Ford (USA), ARI (Arab Reform Initiative), Collège de France, CERI (Sciences Po), CNRS, Université de Marne-La-Vallée, Institut Français de Recherche International (IFRI). Financeurs supposés du CNS : Fondation Ford, Fondation Avaaz, National Endowment For Democracy, pays de la péninsule arabique.

3 - Présentation de la société internationale US Ogilvy de relations publiques, qui assure la promotion internationale de l'ARI (Arab Reform Initiative).

3 - 1 Un communiqué au sein d'une revue de presse, sur l'ARI, diffusé par Ogilvy Paris.

3 - 2 Un document politique sur l'évolution démocratique des pays arabes, citant l'ARI et diffusé par Ogilvy.

4 - Jean-Claude Cousseran, secrétaire général de l'Académie Diplomatique Internationale (ADI) - et appartenant aux services secrets français - selon la page Wikipedia (organe de désinformation de l'OTAN), avec juste l'oubli de sa place de secrétaire général de l'ADI.

5 - Les relais "français" de l'Académie Diplomatique Internationale et du Conseil National Syrien, le site http://paris.indymedia.org ("les camarades Syriens sont-ils prévenus "), et autre http://conspishorsdenosvies.wordpress.com. Etudes de cas caractéristiques faisant apparaître celui des demi opposants à l'OTAN (http://michelcollon.info et http://legrandsoir.info)

5 - 1 Article publié sur le site paris.indymedia.org (Halte au "confusionnisme" politique) : http://paris.indymedia.org/spip.php?article10160

5 - 2 Article appelant à l'abolition de la liberté d'expression et à la censure, sous couvert de la défense du prolétariat, trouvé sur le site proche d'Indymedia : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com.

5 - 3 Qui sommes-nous ? Texte de présentation du site "conspishorsdenosvie". Réponse, comme pour le site Indymedia Paris, probablement des juifs installés en Israël.

5 - 4 Déclaration de la Commune d'Aligre parue sur le site de Victor Dedaj Le Grand soir.

 

 

1 - Présentation de l'Académie Diplomatique Internationale (ADI) à Paris (4bis avenue Hoche 8ème arrdt), une officine des services spéciaux occidentaux opérant sous couvert d'une activité diplomatique humaniste et progressiste, dont le secrétaire général est l'ex-directeur de la DGSE Jean-Claude Cousseran, et relation avec Mme Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil National Syrien (et responsable de la "recherche" à l'ADI).

Secrétaire général de l'ADI : Jean-Claude Cousseran, ex-directeur de la DGSE de 2000 à 2002. Diplomate spécialisé dans le Proche-Orient.

L'ADI est une création originale des services spéciaux occidentaux, qui pratique la "diplomatie parallèle", c'est à dire, des opérations hybrides entre le renseignement, l'influence et la manipulation, opérant au jour sous couvert d'activités internationales à visées humanistes et progressistes.

Bassma Kodmani, responsable du secteur recherche de l'ADI.

Selon le site voltairenet.org/fr, Mme Kodmani serait la maîtresse d'un ex-directeur de la DGSE.

Voir les pages du site de l'ADI : http://www.academiediplomatique.org

http://www.academiediplomatique.org/fr/pag7-Staff.html

http://www.academiediplomatique.org/fr/pag6-Gouvernance.html

http://www.academiediplomatique.org/fr/pag8-Historique.html

http://www.academiediplomatique.org/fr/pag10-Espaces.html

L'ADI et Bassma Kodmani :
http://www.aredam.net/basmakodmani.pdf

Relation entre l'AID et l'OTAN : http://www.aredam.net/partenariatadi-essecirene-final.pdf

("Ces deux organisations (AID et Essec - Iréné) bénéficient d’une expérience significative en termes de formation pour des fonctionnaires internationaux, notamment dans le domaine de la sécurité internationale (MAEE, Ministère de la Défense, SEAE, OTAN), ainsi que pour des entreprises privées et des ONG. En unissant leurs efforts, les partenaires délivrent des formations exhaustives pour des acteurs impliqués dans les relations internationales, dans le secteur public comme dans le secteur privé.
Profondément ancrés au sein de réseaux en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est –
réseaux diplomatiques en ce qui concerne l’ADI, et réseaux d’experts sur la résolution de confits et la négociation pour ESSEC IRÉNÉ – les partenaires ont pour ambition de contribuer à la coordination et la coopération régionale ...)

Relation entre l'ADI et l'organisation internationale de la francophonie (où exerce la soeur Kodmani, Halla) : http://www.aredam.net/IP0311_La_langue_francaise_dans_les_OI_-_Programme.pdf

 

2 - Rappel de la liste impressionnante des organisations dites "prestigieuses" auxquelles appartient Mme Bassma Kodmani : Fondation Ford (USA), ARI (Arab Reform Initiative), Collège de France, CERI (Sciences Po), CNRS, Université de Marne-La-Vallée, Institut Français de Recherche International (IFRI). Financeurs supposés du CNS : Fondation Ford, Fondation Avaaz, National Endowment For Democracy, pays de la péninsule arabique.

 

3 - La société internationale US Ogilvy de relations publiques, assure la promotion de l'ARI (Arab Reform Initiative). http://www.decouvrir.ogilvy.fr/index.html

Ogilvy & Mather
SAS au capital de 6 019 556, 25 euros
RCS Paris B 342 631 207
Siège social : 40 avenue George V, 75 008 Paris, France
Tel : 01 53 23 30 00.

"Ogilvy Public Relations : une agence de relations publiques internationale

Assurer une image forte à une entreprise, une organisation, un projet ; Adapter un discours à des publics différents ; Valoriser atouts et spécificités ; Aider l’entreprise ou l’organisation à développer ses relations avec les différents publics d’opinion, nationaux ou internationaux ; Etre aux côtés de nos clients à tous moments…
Nous intervenons aujourd’hui pour des organisations aussi bien françaises qu’internationales
Notre atout n° 1 : une équipe pluriculturelle et pluridisciplinaire qui connaît bien les différents interlocuteurs de l’entreprise : journalistes et relais d’opinion, partenaires, clients, analystes, publics internes…"

3 - 1 Un communiqué au sein d'une revue de presse, sur l'ARI, diffusé par Ogilvy Paris : http://www.eurbag.eu/monde.htm

« Contact presse : Nathalie Lesaint – Ogilvy PR, 01 53 67 12 59 – 06 32 64 33 73 – nathalie.lesaint@ogilvy.com, 40 avenue George V – 75008 Paris ».

3 - 2 Un document politique sur l'évolution démocratique des pays arabes, citant l'ARI et diffusé par Ogilvy, contact médias : "For media enquiries, please contact : Houri Elmayan, Memac Ogilvy PR +971 4 305 0330, houri.elmayan@ogilvy.com"

http://www.zawya.com/pdfstory.cfm?storyid=ZAWYA20100329130403&l=130400100329

 

4 - Jean-Claude Cousseran, secrétaire général de l'Académie Internationale de Diplomatie (ADI), selon la page Wikipedia (organe de désinformation de l'OTAN), avec juste l'oubli de sa place de secrétaire général de l'ADI.

Jean-Claude Cousseran entre en 1970 au ministère des affaires étrangères. Il a été successivement en poste à Beyrouth (1973-1974), à Bagdad (1974-1977), puis à Téhéran durant la Révolution Islamique de 1979 (1977-1980), avant de rejoindre la mission permanente de la France auprès des Nations-Unies à New-York (1980-1981).

De retour à Paris, il intègre le cabinet de Charles Hernu, ministre de la défense. En juin 1982, il est nommé conseiller technique auprès de Claude Cheysson, ministre des affaires étrangères. Roland Dumas, qui succède à Claude Cheysson, le nomme directeur-adjoint de son cabinet. Il participa à ce titre aux négociations pour libérer les otages français au Liban en 1985-1986.

De 1986 à 1988, il est en poste à Jérusalem comme Consul général, avant de regagner le cabinet de Roland Dumas, ministre d’État, ministre des affaires étrangères, jusqu’en septembre 1989.

Détaché en tant que directeur de la stratégie de la Direction générale de la sécurité extérieure au ministère de la Défense (1989-1992), il est nommé conseiller diplomatique du Premier ministre Pierre Bérégovoy, de 1992 à 1993. Ambassadeur de France à Damas (1993-1996), il devient directeur du Département d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères (1996-1999), avant d’être désigné Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Ankara (1999-2000), puis Directeur général de la sécurité extérieure (2000-2002). Il eut comme directeur de cabinet le général Dominique Champtiaux. Impliqué dans l'affaire des comptes japonais du Président de la République au Japon, auprès de la Tokyo Sowa Bank, il a été écarté en juillet 2002, ainsi que Gilbert Flam et quelques autres fonctionnaires. Il a été remplacé par Pierre Brochand.

Il a pris ses fonctions comme Ambassadeur de France en République Arabe d’Égypte le 1er novembre 2002. Diplomate de carrière, Jean-Claude Cousseran est ministre plénipotentiaire hors classe. Avec le retour de Bernard Kouchner au ministère des affaires étrangères, il représente la France en tant qu'émissaire "ayant le rang d'ambassadeur". Une première mission a été envisagée en Iran. On l'a vu ensuite, le 9 juin 2007, à Beyrouth, préparant la réunion organisée par la France dans le but de réconcilier les diverses factions libanaises. Son voyage s'est également prolongé en Syrie.

En 2010 Nicolas Sarkozy, le président de la République, envoie Cousseran à Damas afin de promouvoir les pourparlers entre la Syrie et Israël.

En 2011, il prend la charge d'un enseignement sur les politiques du renseignement à l'École des Affaires Internationales de Sciences Po Paris.

 

5 - Les relais "français" de l'Académie Diplomatique Internationale et du Conseil National Syrien, le site http://paris.indymedia.org, ("les camarades Syriens sont-ils prévenus "), et autre http://conspishorsdenosvies.wordpress.com. Etudes de cas caractéristiques faisant apparaître celui des demi opposants à l'OTAN (http://michelcollon.info et http://legrandsoir.info)

5 - 1 Article publié sur le site paris.indymedia.org : http://paris.indymedia.org/spip.php?article10160

5 - 2 Article appelant à l'abolition de la liberté d'expression et à la censure, sous couvert de la défense du prolétariat, trouvé sur le site proche d'Indymedia : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com.

5 - 3 Qui sommes-nous ? Texte de présentation du site "conspishorsdenosvie"

5 - 4 Déclaration de la Commune d'Aligre parue sur le site de Victor Dedaj

 

Note préliminaire :

Le site http://paris.indymedia.org est l'un des principaux relais grand public des activités du CNS à Paris (organisations de manifestations de soutien à la pseudo révolution en Syrie, de conférences et autres). Le but du site paris.indymedia.org est de justifier la présence de public dans ces manifestations, ce public étant sans aucun doute constitué d'agents recrutés par la police politique du régime, très probablement dans les milieux juifs sionistes. Il s'agit de donner l'apparence d'un mouvement populaire à ce qui n'est qu'une machination des services spéciaux, qui ne devrait si il n'y avait pas ce faux public et tous ces sites internet factices (comme http://souriahouria.com), ne rassembler que quelques curieux ou des passants désoeuvrés) et dévoiler la totale vacuité du CNS. Le site paris.indymedia.org est lui-même une création des services américains, et à Paris, il est visiblement pris en main par des juifs sionistes, comme le sont les organisations anarchistes comme la CNT.

Le site paris.indymedia.org s'en prend régulièrement à une mouvance communiste, qui paraît échapper à l'emprise des services spéciaux, alors que cette mouvance respecte à la lettre l'énoncé silencieux de la loi implacable qui régit le politicaly correct, ou les directives de soumissions à l'ordre établi, soit ne pas remettre en question le fait de l'existence d'Israël, et la véracité de la "shoah", et ne pas critiquer le judaïsme et les juifs. En effet, hors de ces interdits, il est possible de tout dire, même sur les attentats du 11 septembre 2001. Les noms qui ressortent de cette mouvance sont ceux de Victor Dedaj et de Michel Collon. Il est très probable qu'il ne s'agit pour les directeurs des opérations de manipulation des services spéciaux, que d'accréditer comme véridiques opposants les membres de cette mouvance. Cela dans le but de semer la confusion dans les rangs de l'authentique mouvance insoumise, et ainsi l'affaiblir. C'est sans doute la raison pour laquelle cette campagne existe. Cette campagne est dénommée "non au confusionnisme", vis à vis de Dedaj et Collon, les stigmatisant comme ayant des liaisons avec les négationnistes (historiens révisionnistes), et les tenants des dictatures libyienne et syrienne.

Voici quelques documents tirés de l'Internet relatifs aux dernières péripéties de ce faux duel :

 

5 - 1 Article publié sur le site paris.indymedia.org : http://paris.indymedia.org/spip.php?article10160

COMMUNE D’ALIGRE ET CONFUSIONNISME POLITIQUE CA SUFFIT

mercredi 29 février 2012

9 réactions

Les fascistes et leurs sous-fifres hors de la Commune d’Aligre !

Ce soir, la Commune libre d’Aligre reçoit l’animateur d’un site fascisant.

Ce soir, le Café de la Commune libre d’Aligre doit recevoir Viktor Dedaj, un des administrateurs du site internet Legrandsoir.info, autour de « la question de l’information sur Internet » et « les processus de désinformation et de mise en jeu de la responsabilité des responsables de sites »(sic).

Nous ne doutons pas qu’à cette occasion, M. Dedaj va jouer les martyrs, puisqu’il a été ces derniers mois mis en cause justement en tant que responsable d’un site de désinformation par divers militants antifascistes et journalistes indépendants. Nous ne doutons pas non plus qu’il ne manquera pas d’en omettre les raisons :

- Publication de négationnistes comme Ginette Skandrani (exclue des Verts pour ce motif il y a quelques années et co-organisatrice ces derniers temps de manifestations pro-Kadhafi et pro-Al Assad) ;

- Publication des communiqués du militant néo-fasciste Vincent Vauclin (exclu il y a environ un an du syndicat Sud pour activisme d’extrême droite) ;

- Reprise d’articles de Novopress, l’agence de presse du Bloc identitaire, et apologie il y a quelques jours seulement des « analyses » géopolitiques d’Yves-Marie Laulan, proche du Bloc identitaire et animateur du « Libre journal » sur la station d’extrême droite Radio Courtoisie ;

- Soutien répété à divers dictateurs, criminels de guerre et assassins de journalistes(récemment Kadhafi et Al Assad), via notamment la publication d’articles du Réseau Voltaire du conspirationniste Thierry Meyssan (proche de Dieudonné et d’Alain Soral ; salarié d’Al Manar, la télé du Hezbollah) et du site Infosyrie (site pro-Bachar Al Assad mis en ligne par Frédéric Chatillon, un conseiller de Marine Le Pen) ;

- Publication répétée d’articles de l’intellectuel « marxiste » et confusionniste Michel Collon, interdit récemment de conférence à la Bourse du Travail par des militants syndicaux qui ont à raison dénoncé ses collusions avec l’extrême droite antisémite et son soutien aux régimes sus-cités ;

- Publication répétée de textes orduriers et diffamatoires à l’endroit de militants antifascistes, de journalistes et de médias et sites indépendants ayant dénoncé ces faits ;

- etc.

L’anti-impérialisme et l’antisionisme servent trop souvent de prétexte à la pénétration des mouvements de gauche par des idéologies d’extrême droite.

Or, Legrandsoir.info participe pleinement de ce confusionnisme politique que tout militant sincère se doit de dénoncer avec force car il discrédite le nécessaire combat anti-impérialiste et anticolonial dans son ensemble.

Puisque M. Dedaj n’expliquera sûrement pas tout ceci ce soir, nous nous chargeons de rafraîchir la mémoire des militants qui s’apprêtent à l’accueillir. Si malgré cela, ils maintiennent cette invitation, alors ils devront assumer leur nouveau statut de promoteurs et donc de complices d’un relais de propagande fasciste.

Le confusionnisme politique, ça suffit !

Fascistes, antisémites, idiots utiles de l’extrême droite : Hors de nos luttes !

Affiche collée par quelques militants antifascistes, anti-impérialistes et anti-autoritaires du 12e arrondissement, le mercredi 29 février 2012 : http://paris.indymedia.org/IMG/pdf/communique-dedaj.pdf

Commentaires

(il s'agit très probablement des rédacteurs du site eux-mêmes, qui produisent des commentaires en se faisant passer pour des lecteurs :

1er commentaire :
Les camarades Syriens sont-ils prévenus

2ème commentaire :
Salut, il y a quelques années, Thierry MEYSSAN était le conférencier préféré des différents groupes anarchistes des communes françaises dont Rennes, Vannes, Brest. Y a t-il toujours des conspirationnistes et des sympathisants théoriciens du complot au sein de ces groupes de la FA ?

Réponse au 1er commentaire :
Oui ils sont prévenus et ça tourne

Réponse au 2ème commentaire :
Ho la la à la Fa comme à Al c’est pas leur truc non ailleurs hélas oui

3ème commentaire :
Non, a la F.A, ils sont plutot du genre La Croix Riz, synarchie et complot des industrialo-politiciens. Quand on n’a une culture politique construite autour d’une morale, on cherche les acteurs de l’immoralité reignante plutot que les rapports de classe.

4ème commentaire :
Finalement l’invitation a été maintenue ou annulée ?

Réponse au 4ème commentaire :
La commune a annulé la conférence.

5ème commentaire :
Alors bon, disons le Vive la commune !
Q uant aux confus, et aux pénibles, y a du taff..........

6ème commentaire :
Ou question confus il y a du taff le pire c’est que des camarades trouvent encore du crédit à des genres de site comme celui du type qui devait venir débattre ce soir la, alors qu’il est de notoriété publique qu’il publie des fafs et des trucs qui n’ont rien à foutre dans nos luttes depuis des lustres

 

5 - 2 Article appelant à l'abolition de la liberté d'expression et à la censure, sous couvert de la défense du prolétariat, trouvé sur le site proche d'Indymedia

Nota :ce site présente l'avantage de publier une liste des organisations pro-OTAN : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com.

http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/11/14/contre-leur-liberte-dexpression/

 

Contre leur liberté d’expression

En ces temps de confusionnisme politique galopant, où les fascistes se font passer pour des démocrates et ou les antifascistes sont accusés d’être des censeurs totalitaires, y compris par des gens se voulant de “gauche”, il est bon de remettre quelques pendules à l’heure. Or, c’est précisément ce que fait le texte ci-dessous, que nous empruntons à l’excellent blog du collectif Luftmenschen (http://luftmenschen.over-blog.com)


Dans les moments de lutte, les pauvres se fichent de la liberté d’expression de l’ennemi :

- Quand des travailleurs séquestrent un patron, accessoirement, ils l’empêchent d’expliquer benoitement à la télé pourquoi il lui est nécessaire de briser leurs vies.

- Quand des chômeurs occupent une administration, y interrompant le travail en cours, on ne se préoccupe pas de savoir que la dite administration ne pourra pas édicter en temps et en heure la circulaire qui nous prive de nos droits, c’est même l’un des objectifs de l’occupation.

- Quand on se bat dans la rue, quand on y érige des barricades, on bloque physiquement d’autres hommes, mais on récupère aussi un territoire où leur voix modèle le paysage et l’atmosphère en temps normal.

Mais les pauvres engagés dans la lutte concrète contre la bourgeoisie n’ont guère le temps de s’exprimer longuement, même s’ils en ont le droit, au moins formel.

D’autres en ont fait métier : professeurs d’université ou de grandes écoles, ils sont les penseurs de ce temps, se vivent comme “la voix des sans voix” sans jamais s’interroger sur leur légitimité.

Pierre Bourdieu avait inauguré cette manière de faire pendant le mouvement des chômeurs de l’hiver 97-98: l’Ecole Normale Supérieure était occupée depuis plusieurs jours par des centaines de précaires, cernés par des escadrons de flics dont l’objectif premier était bien d’empêcher la diffusion de la lutte et de son contenu à l’extérieur.

Le prestigieux professeur s’était planté là, dos à l’Ecole, dos aux occupants, face à des dizaines de caméras, pour expliquer pourquoi les autres affrontaient la police, cette même police qui le laissait s’exprimer, lui.

Devenu spécialiste après cet épisode, le digne homme se vit cité par les organisations « représentatives » des chômeurs et précaires quand il s’agissait d’expliquer le sens profond de la lutte. Les concernés, ceux qui vivaient la précarité dans leur peau se trouvèrent vite réduits au statut d’exemples illustrant les théories des professeurs, car Bourdieu n’était pas seul en lice, de Moulier Boutang à Negri, beaucoup de gens avaient des mots à mettre dans la bouche de ceux qui faisaient le mouvement.

A la fin des années 90, au moment où l’attaque capitaliste contre les acquis sociaux entrainait économiquement la chute des catégories sociales intermédiaires, et notamment des professions intellectuelles, une petite niche d’emploi innovant commença ainsi à se développer : parler à la place du mouvement social du haut de sa chaire d’universitaire devint un moyen commode de se distinguer des concurrents, dans un contexte de privatisation des universités.

Le modèle était évidemment celui de l’intellectuel révolutionnaire d’autrefois. Mais si Lénine ou Trotsky étaient pourchassés par toutes les polices européennes pour leur activité d’écriture, si la réunion dans un café où fut élaborée la plateforme maknoviste au milieu des années 20 fut interrompue par les flics, si empêcher la diffusion des brochures et des écrits fut un des principaux objectifs des structures répressives jusqu’au milieu du siècle dernier, aujourd’hui, l’intellectuel « révolutionnaire » n’a pas ce souci.

Invité à la télé, il peut y dénoncer la censure atroce qui s’exerce contre ses idées car « il passe à Ce soir ou Jamais, certes, mais pas au journal de Jean-Pierre Pernaud. »

Certes ses journées sont épuisantes: entre son emploi à l’Université, les tribunes à rédiger pour les médias internet, Rue 89 ou Mediapart, et les débats du mouvement où ouvriers, sans papiers ou étudiants en lutte sont conviés à l’écouter , …sa vie n’est pas de tout repos.

Une vie de mots sans importance mais bien payés et reconnus socialement.

Mais comme toute marchandise en monde capitaliste, le commerce des mots est livré à la concurrence. A l’extrême gauche, pour une lutte médiatisée, trente « intellectuels” désormais pour vouloir en parler.
Ainsi le jeune émeutier de banlieue comme son alter ego palestinien sont-ils des cibles très convoitées. Tout le monde a quelque chose à en dire, mais on tourne vite en rond. La sphère médiatique se lasse vite des idées neuves, le concept d’Indigène seul a fait son temps, le scandale bien réel enfin dévoilé du « post colonialisme » ne suffit plus à lui seul. Récemment, dans Libération, nombre d’intellectuels et d’universitaires ont innové à propos du procès de Villiers le Bel en annonçant l’évènement comme le passage à la lutte armée des classes dangereuses « noires et arabes. “

Accessoirement, aucun jeune de Villiers le Bel, aucun habitant n’avait formulé les choses de cette manière à propos des tirs contre des policiers. Accessoirement, cette tribune libre intervenait dans un procès ou l’objectif des inculpés était justement de démonter une version selon laquelle des groupes parfaitement organisés auraient prémédité de « tuer du flic “. Accessoirement, la tribune de libre expression provocatrice de nos intellectuels « pas habitants ” de Villiers le Bel fut-elle reprise par une partie des media d’extrême droite et présentée comme la parole de la banlieue.

Les jeunes inculpés qui n’avaient pas parlé de lutte armée ont été condamnés à des peines de dizaines d’années de prison.

Pour les intellectuels universitaires, la question est surtout celle de la prochaine provocation, de la prochaine surenchère sur les luttes, du prochain usage de la liberté d’expression qui leur est concédée.
Ils en ont le droit, ils savent s’en servir, et ils en vivent.

La dessus, la liberté d’expression ne diffère pas des autres libertés bourgeoises inscrites dans le marbre des constitutions des pays démocratiques. Les libertés sont exactement comme les produits dans les rayons du supermarché, la question n’est pas la pénurie, mais la possibilité d’acheter la marchandise disponible.

Personne ne remettra cette idée en cause pour certaines libertés, ainsi personne à gauche n’ira dire que chacun dispose à parts égales de la liberté d’entreprendre ou d’être propriétaire. Bien au contraire, tout anticapitaliste, même modéré, part du principe que ces libertés fonctionnent sur le principe d’un exploiteur et d’un exploité, d’une partie qui fait ce qu’elle veut et de l’autre qui subit forcément et se fait déposséder.

De fait, l’ensemble du mouvement révolutionnaire, et même une grande partie du réformisme socialiste originel s’est construit sur un objectif : priver la bourgeoisie de ces deux libertés, celles de s’approprier la marchandise et le travail des autres.

Et pour tous les révolutionnaires, il ne s’agissait pas de se réapproprier ces libertés, de les transmettre d’une classe à une autre, mais d’abolir le salariat et la propriété .

Le rêve révolutionnaire repose sur la destruction sociale de ces deux libertés bourgeoises, c’est celui d’un monde ou personne ne pourra plus entreprendre d’exploiter les autres.

Dans le cadre de la lutte des classes, la liberté d’expression du prolétariat est elle aussi muselée, tout naturellement. La destruction des moyens de communication de l’ennemi de classe est donc une nécessité immédiate pour les prolétaires. Virer des espaces de décision collective du mouvement, ceux qui ne partagent pas la volonté de lutter aussi. Ne pas laisser la parole à tout le monde, c’est même la base du combat. Quand cette base n’existe pas ou est remise en cause, très vite le mouvement s’effondre : ainsi dans ces AG d’université ou on laisse s’exprimer ceux qui sont contre la grève ou le blocage, ou l’on revient en arrière en débattant sur l’existence même du mouvement. Ainsi en est-il aussi lorsque le syndicalisme passe de la négociation, ou chacun expose l’état du rapport de forces et les revendications qui vont avec, à la concertation ou les représentants des patrons et des ouvriers sont censés s’exprimer, s’écouter et s’entendre… sur le dos du prolétariat.

« Le prolétaire s’exprime mal », c’est un lieu commun entendu toute notre scolarité. Et pour cause, cela ne fait pas partie des savoirs que l’on veut bien nous transmettre, et individuellement, l’exploitation ne nous permettra pas de les développer plus tard.

La liberté d’expression est donc une liberté virtuelle au niveau individuel: seule la lutte, la construction d’outils collectifs, le partage des savoirs permettent aux pauvres de pouvoir dire et communiquer efficacement entre eux.

Mais dans le cadre capitaliste, ils ont toujours un train de retard et ne sont jamais à égalité car il ne s’agit pas seulement de dire, mais d’être entendu. Tout le monde peut faire son blog, tout le monde peut envoyer des communiqués de presse, tout le monde peut donner son avis, mais tout le monde ne sera pas repris, pas référencé, et pas entendu de la même manière.

Comme pour toutes les autres libertés, l’accès aux moyens de production, le côté de la barrière de classe où l’on est détermine tout. C’est la raison pour laquelle l’extrême droite et les mouvements fascistes règnent quasiment sans partages sur le net, en termes d’audience et de nombre de sites, en termes de participation au débat « libre et ouvert » sur les forums des grands médias.

C’est la raison pour laquelle aucune loi ne peut contrer cette domination : loi Gayssot ou pas, il n’y a rien de plus facile, malheureusement qu’accéder aux discours révisionnistes ou négationnistes, il est même difficile d’y échapper. Des centaines de commentaires sont postés chaque jour sur les plateformes vidéos, sur les forums généralistes avec des liens vers les sites néo nazis, ou plus subtilement vers des sites apparemment neutres mais qui renvoient à leur tour vers la propagande raciste et antisémite.

Il arrive que des sites soient fermés: ils mettent généralement quarante-huit heures à rouvrir ailleurs, parfois un tout petit peu plus.

Dans ce contexte, on peut comprendre que l’extrême droite fasse du foin autour de la loi Gayssot et déclare la liberté d’expression « menacée ». Le propre du fascisme est de se présenter comme une rébellion anti capitaliste, comme l’ennemi du système et d’utiliser les quelques freins étatiques à son développement pour entretenir cette image.

De la même manière, lorsqu’un Ministre d’Etat va un peu trop loin et trop ouvertement dans l’enrichissement personnel, lorsqu’un chef d’entreprise abuse un peu sur le nombre de valises de billets qu’il balade à droite à gauche, lorsque des conflits de pouvoir au sein même de la bourgeoisie donnent lieu au sacrifice de quelques lampistes, les lampistes en question hurleront au populisme, à la remise en cause de la « liberté » de l’industrie, voire au retour des rouges qui criminalisent le brave producteur et crient haro sur l’argent.

Aucun anticapitaliste n’ira les prendre au sérieux, évidemment.
Pourtant, lorsqu’il arrive qu’un néo nazi, un fasciste ou un révisionniste soit condamné pour ses propos et la diffusion de sa propagande, lorsqu’il arrive que l’un d’eux se retrouve en prison, toute une partie de l’extrême gauche, et une partie des libertaires se sentent brusquement investis d’une mission : défendre la liberté d’expression, au prétexte que cette épisodique répression des propos de leurs ennemis fascistes serait une atteinte aux fondements éthiques du combat révolutionnaire, et menacerait leur propre liberté d’expression.

A chaque fois, les mêmes arguments ressortent : l’attaque étatique contre des négationnistes ou des fascistes serait le prélude et le prétexte à un muselage du camp adverse, et des Noam Chomsky, des Jean Bricmont, seraient d’une lucidité salvatrice lorsqu’ils les défendent. Depuis dix ans, l’on nous annonce que la loi Gayssot sera suivie de bien d’autres.

Mais c’est bien là un point de vue externe à la lutte, un point de vue qui émane d’une classe qui a elle même le privilège de la liberté d’expression.

- Les délits d’outrage, les délits d’incitation à l’émeute, les délits de manifestation non autorisée existent depuis que la république est née et répriment invariablement les mêmes, les prolétaires en révolte qui n’ont jamais eu le droit de dire ce qu’ils voulaient.

- La diffamation et l’injure sont des infractions qui ont toujours permis de faire taire ceux qui s’attaquaient aux intérêts de la bourgeoisie et n’avaient pas les moyens financiers de faire face à de longues et couteuses procédures juridiques, pas les moyens de se payer des avocats spécialisés.

- Le devoir de réserve dans la fonction publique a toujours été utilisé pour imposer le silence aux agents de l’Etat sur le véritable fonctionnement des administrations où ils travaillent.
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, les lois d’amnistie votées à cette occasion ont un effet particulier sur la liberté d’expression. Si l’on dénonce les crimes commis par un membre de l’Etat français à cette époque, et que l’on est attaqué en diffamation, on ne pourra pas se défendre en apportant la preuve des crimes allégués car ceux-ci sont couverts par la loi d’amnistie.

Ce dernier exemple montre bien que des lois existent dans ce pays contre la liberté d’expression des victimes du racisme et du colonialisme. Elles n’ont jamais donné lieu à une levée de boucliers comparable à celle contre la loi Gayssot, qui après tout ne s’attaque qu’à la liberté d’expression des bourreaux et de leurs soutiens, et de manière bien peu efficace.

La question qui se pose aujourd’hui à tout prolétaire en lutte menacé par la montée du fascisme est donc simple : comment faire taire les bourgeois et les fascistes, comment détruire ou neutraliser les moyens de propagande de l’ennemi ?

La « liberté d’expression » doit être détruite, au même titre que toutes les libertés bourgeoises, il ne s’agit pas de les reprendre pour nous, c’est impossible.
Le monde que nous voulons sera celui de la liberté d’apprendre, de la liberté d’accès à la vérité scientifique, celui de la liberté de réflexion, qu’entrave nécessairement la liberté d’exprimer des mensonges, de manipuler le prolétariat en laissant libre cours aux manipulations des charlatans de l’irrationnel.

Reconnaître à nos ennemis le droit de s’exprimer, c’est leur reconnaitre le droit de gagner la bataille : car les mots sont des armes mortelles.

- En Europe de l’Est, les antifascistes tombent sous les coups de la liberté d’expression capitaliste, parce que les néo nazis publient leur nom et leur adresse sur des sites hébergés aux Etats Unis.

- En France, des femmes voient leur vie brisée par la culpabilité parce qu’elles ont cherché sur Internet des informations sur l’avortement et sont tombées sur les sites des anti IVG, bien mieux référencés que ceux du planning familial.

- Des jeunes Juifs se font tabasser parce que se répand sur toute la toile le négationnisme qui les présente comme les plus grands manipulateurs de l’Histoire.

La révolution, c’est nécessairement bâillonner la bourgeoisie et ses alliés fascistes.
Nécessairement donc, ceux qui défendent le droit de nos ennemis à propager leur haine sont dans leur camp, volontairement ou pas.

En ce qui concerne les « intellectuels » progressistes qui défendent Faurisson ou Reynouard, peu nous importe qu’ils ne soient pas des fascistes : sans doute défendent-ils leur bout de gras pour la plupart, ce qui leur reste de privilèges concédés par la bourgeoisie : parler à tort et à travers, provoquer sans rien risquer.

Concernant Chomsky, le cas est plus grave.

Nous n’avons pas de temps à perdre à nous interroger longuement sur le hasard étrange, qui fait qu’un écrivain et universitaire américain, par deux fois, signe une pétition en faveur de révisionnistes français, qui ne sont pas si nombreux tout de même, sans les avoir lus. Nous nous contenterons de remarquer que Noam Chomsky ne connaît pas non plus les précaires français mis en examen suite à des plaintes de la CFDT pour leurs propos sur cette confédération, qu’il ne connait pas non plus les antifascistes russes réprimés depuis août pour leur simple appartenance revendiquée à des mouvements d’opposition à l’extrême droite, qu’il ne connaît pas non plus les nombreuses personnes condamnées pour outrage au chef de l’Etat français, qu’il n’a pas lu les textes anti patronaux pour lesquels des syndicalistes et des travailleurs sont régulièrement condamnés suite à une plainte de leur boite. Et que Noam Chomsky n’a pas signé les pétitions de soutien à leur sujet, et ce bien que leur liberté d’expression soit aussi directement mise en cause

De ceci, l’on ne peut déduire que deux choses : ou Noam Chomsky a lu Faurisson et Reynouard, et trouve un intérêt spécifique à les défendre, eux et pas d’autres, ou Chomsky ne les a effectivement pas lu, auquel cas il semblerait que ses contacts en France, qui l’amènent à signer des pétitions parmi d’autres sont manifestement prioritairement des antisémites et pas des militants révolutionnaires.

Mais peu importe : on peut défendre les fascistes parce qu’on l’est soi même ou seulement parce qu’on y trouve un intérêt matériel, ou même parce qu’on s’est laissé manipuler.

Mais de toute façon, dans la lutte à mort entre le fascisme et les prolétaires, il n’y a pas de troisième voix, pas plus qu’il n’y a de « troisième voie ” entre le capitalisme ou la Révolution sociale.

Les soldats perdus de l’extrême gauche qui défendent la liberté d’expression des fascistes sont des soldats quand même, au service des généraux de l’extrême droite.

Être liberticide c’est une nécessité, faire fermer leur gueule aux fascistes une priorité vitale.

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Rédigé par Collectif Conspis hors de nos vi[ll]es
14 novembre 2011

Commentaires non reproduit, car truqués comme sur le site Indymedia Paris

 

5 - 3 Qui sommes-nous ? Texte de présentation du site "Conspis hors de nos vie" Réponse, comme pour le site Indymedia Paris, probablement des juifs installés en Israël :

Note du site aredam : il s'agit sans doute d'éléments recrutés dans la mouvance des juifs sionistes militants. Il est même possible que ce site soit réalisé par des individus habitant en Israël et de langue française. Il est de même possible que cela soit le cas du site Indymedia Paris

Texte :

Le Collectif Conpis Hors de nos Villes est né d’un ras-le-bol face à l’emprise grandissante des thèses conspirationnistes sur les mobilisations sociales, qu’elles gangrènent de plus en plus. Dernier exemple en date : le mouvement des Indignés, qui relaie massivement ces thèses.

Nous entendons avec ce blog contribuer au combat contre ce boulet de la critique sociale, par le biais d’études de cas et d’analyses de fond.

Les thèses conspirationnistes étant par essence réactionnaires et toujours liées à et promues par des mouvements fascisants, notre démarche s’inscrit clairement dans le cadre de la lutte antifasciste, et ce d’autant plus que ce problème est largement sous-estimé par ce courant.

Considérant que les tenants des thèses conspirationnistes sont au moins aussi dangereux qu’une extrême droite plus traditionnelle, de part leur capacité plus grande à scléroser toutes sortes de luttes, il nous semble urgent que les militant-e-s de l’antifascisme se saisissent à bras-le-corps de ce problème majeur.

Pour en savoir plus, nous vous conseillons la lecture de notre FAQ : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/faq/

Pour nous contacter : anticonspis@riseup.net


5 - 4 Déclaration de la Commune d'Aligre parue sur le site de Victor Dedaj :

29 février 2012

"Le fascisme pourra revenir à condition qu’il s’appelle antifascisme". (Pier Paolo Pasolini).
Conférence annulée suite à des menaces : Les chasseurs de rouges-bruns s’amusent comme ils peuvent.

Commune Libre d’Aligre

Café associatif La Commune

Communiqué du Mercredi 29 février 2012

La Commune d’Aligre a découvert ce matin sur les murs du café associatif, 3 rue d’Aligre et en d’autres points du marché, des affiches nuitamment collées, anonymes et hostiles.

Ces affiches s’en prennent nominativement à l’intervenant prévu pour l’animation de ce soir, mercredi 29 février 2012. Elles contiennent également des menaces implicites sur la sécurité des locaux, des adhérents et des intervenants invités.

Sans se prononcer sur le fond des accusations portées, la Commune Libre d’Aligre condamne les méthodes utilisées par les auteurs de cette affiche. En effet, sa violence et son anonymat relèvent des pratiques mêmes qu’elles prétendent dénoncer, alors que la Commune se veut un lieu d’échanges et de dialogues largement ouvert.

Dans l’impossibilité d’assurer ce soir la sécurité du lieu et des personnes, la Commune Libre d’Aligre décide d’annuler le débat prévu.

Les instances de l’association débattront de la possibilité d’une nouvelle programmation de cette soirée dans des conditions sereines assurant un débat ouvert et démocratique.
* * *

LGS : il apparaît de plus que le lieu d’accueil a été harcelé dans la journée de coups de fils anonymes et menaçants.

Après proposition d’un membre du public présent devant la salle, la conférence sur le thème prévu s’est déroulée dans un lieu proche.

URL de cet article 15969

http://www.legrandsoir.info/les-chasseurs-de-rouges-bruns-s-amusent-comme-ils-peuvent.html