Compte rendu de la conférence d'Aslâne Trapouche Barata (1), qui a eu lieu à Paris à la fondation Alfred Somnifère des Sciences morale, de la famille et philanthropique, 12 cité Cousin 15ème arrondissement. (voir aussi la note 2 en fin de texte).
Aslane Trapouche Barata, le fameux philosophe inuit, était donc de passage à Paris, le 5 octobre 2006, et a donné une conférence sur la suspension inuite, soit regarder le monde la tête en bas, point de vue dit "à la mouche", ce qui permet de voir ce qui est en haut comme étant en bas et vice versa, et des vessies comme des lanternes, et aussi, un simple mercanti vulgaire, poussif et fatigué, comme un être éthéré et lumineux. C'est un procédé similaire à celui utilisé dans ces fameuses lunettes vendues par correspondance, qui permettent de voir à travers les vêtements de passantes. C'est le procédé "attrape gogo" typiquement inuit. Le gardien de la fondation, sans doute un mécréant, celui qui est chargé de ranger les chaises et qui est mal rasé, et qui se mèle de ce qui ne le regarde pas, a bien résumé la situation, en nous disant à la sortie, quand on s'est échappé avant d'être victime d'une crampe de la machoire à force de baillements : "Je me demande pourquoi on le poursuit, il ne fait que dire ce que tout le monde sait déjà". Oui, d'accord, mais lui c'est un inuit, et il a fait la démonstration vivante, "ici et maintenant", in vivo, de la méthode inuite dite de la "mouche la tête en bas", et c'est ça qui compte, et sa démonstration fut concluante. En effet, qu'on en juge ... Il a dit : "Le problème il n'est pas chez les inuits, et ce n'est pas qu'ils profèrent des chapelets de banalités, d'inanités, et de mensonges, de contre-vérités patentes, de syllogismes évidents, le problème c'est qu'il y a des gens pour les écouter". Bravo pour l'inversion des causes et des effets, et des rôles de victime et de coupable, méthode typiquement inuite, ça ! Mais ce soir là, en effet, le problème c'était bien les non-inuits. Vu l'auditoire clairsemé dans cette grande salle, ce soir là, la conférence d'Aslân Trapouche Barata était sans doute l'un des derniers réduits inuits encore opérants. Tout le monde sait que maintenant tous les réduits inuits se cassent la gueule les uns après les autres, comme Le Monde et Libération, dont les victimes anesthésiées et pétrifiées comme par le venin d'une araignée, ne sont pas remplacées, et vieillissent sur pied. Ces réduits disparaissent faute de victimes. Alors, quelle était la nature execptionnelle du public (rare) qui s'était déplacé ce soir là ? Vieux réacs ? Mauvais nageurs en manque de bouées ? Insomniaques à la recherche désespérée d'une solution pour enfin dormir ? Comme ce barbu révélationniste à la stature imposante, connu pour avoir été chassé du Païssé, et qui pionçait dur ... Il faut dire que l'exclu du Païssé pour révélationnisme avait bien raison de pioncer. En effet, que de mots pour enterrer l'évidence du fait que quand on a le fric, l'influence et donc le pouvoir, soit à sa disposition la force, la violence, on impose à tous ce qu'on juge bon pour soi, dans ce cas aux non-inuits. On impose par exemple comme norme transcendante, incontestable, divine, sacrée, que quand on coupe un poil de nez d'un inuit, l'inuit a le droit, et bien plus, le devoir, de couper dix têtes, vingt bras, cent mains, cinquante langues, de raser trois villes et une capitale, et je m'arrête là, mais cela pourrait être infini ... d'ailleurs cela l'est. Mais pourquoi donc il faudrait se gêner ? Quand on a le pouvoir, c'est quand même pour en user, et quand on a le pouvoir total, on en use totalement, sans frein, sans limite. Le pouvoir c'est même fait pour ça, pour se libérer des limites, des freins, des autres. Alors, Aslân Trapouche Barata, c'est qui, c'est quoi, c'est comment ? Est-ce un âne savant ? Un bêleur en manque de foin ? Un mauvais vendeur de babouches trouées réduit à exploiter la dernière part de marché des gogos croyants, celle délaissée par les grands éditeurs comme les éditions Le Cerf ou celles Allahmollahlahillhalaahahah ? Ou bien est-ce comme le pensent les paranoïaques suspicieux une excroissance plus ou moins spontanée, suscitée, confortée de la clique à Mohamed Zaïque, dit Momo Zaïque, et plus ou moins crédité en sousmain par l'un de leurs chefs, Ali Krah, le renommé torsionneur de têtes en bas ? Ou bien encore, un type qui passait par là, qui a vu une porte ouverte et qui n'avait rien d'autre à faire, et alors qui est entré, qui a vu une place vide sur l'estrade placée devant des rangées de sièges chichement occupés par dse croyants en attente d'une lanterne, et qui s'est pris pour le Vessie ? A suivre ... Le comité du site "arrêt-dames-pipi-point-nettes" des "Pinceurs Pour les Peines à jouir" (PPPJ) fera de temps à autres des vivisections du cas Aslâne Tarpouche Barata . Il paraît qu'il y aura bientôt d'autres péripéties ... (1) L'âne trapu baratineur. (2) Cette étude s'inscrit dans la suite de celle qui a pris pour centre l'illustre Alain Sornette, une sorte de serpent ascétique et grincheux à casquette plate en tweed, genre crêpe de chasseur alpin snobard. Cette étude a été audacieusement conduite par une courageuse et intelligente vivisectionniste inconnue. Et il y en aura d'autres. Alors tremblez couillons de tous poils, car on est sans pitié et les imbéciles prétentieux et leurs gogos nous font tant rire ...
Texte écrit par Jean Biquaut-Mignon, membre des Mouvements "Les Cons chez les autres pas chez nous", et "Gare au retour de caleçon", à Paris, le 6 octobre 2006.
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