MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01CE7584.725355C0" Ce document est une page Web à fichier unique, ou fichier archive Web. Si ce message est affiché, votre navigateur ou votre éditeur ne prend pas en charge les fichiers archives Web. Téléchargez un navigateur qui prend en charge les archives Web, par exemple Microsoft Internet Explorer. ------=_NextPart_01CE7584.725355C0 Content-Location: file:///C:/A2761318/articleReseauVoltaireIsraelderriereattentatsislamistesmondiaux.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii" 11-Septembre : Inside Job ou Mossad Job

 « 11-Septembre : In= side Job ou Mossad Job ? », par Laurent Guyénot, R&eac= ute;seau Voltaire, 28 juin 2013, www.voltairenet.org/= article179106.html

 

11-Septembre : Inside Job ou Mos= sad Job ?

par Laurent Guy&eacu= te;not

Le rôle d’Israë= ;l dans les événements du 11 Septembre 2001 — qui déterminent le 21ème siècle — fait l’objet d’âpres controverses, ou plutôt d’un véritab= le tabou au sein même du « Mouvement pour la vérit&eac= ute; sur le 11-Septembre » (9/11 Truth Movement) provoquant la mise à l’écart de l’homme par qui le scandale arriva, Thierry Meyssan. La plupart des associations militantes, mobilisées derrière le slogan « 9/11 was an Inside Job » = (Le 11-Septembre était une opération intérieure), restent discrètes sur les pièces à conviction mettant en cause= les services secrets de l’État hébreux. Laurent Guyé= not fait le point sur quelques données aussi incontestables que méconnues, et analyse les mécanismes du déni.

Rése= au Voltaire, 2= 8 juin 2013

 

3D-Tandis que le rôle d’Israël dans la déstabilisation du monde post-11-Septemb= re devient de plus en plus évident, l’idée qu’une factions de likoudniks, aidés par leurs alliés infiltré= ;s dans l’appareil d’Etat US, sont responsables de l’opéra= tion sous fausse bannière du 11-Septembre devient plus difficile à refouler, et quelques personnalités ont le courage de l’énoncer publiquement. Francesco Cossiga, président d’Italie entre 1985 et 1992, déclara le 30 novembre 2007 au quotidien Corriere della Sera  : « On nous fait croi= re que Ben Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur = les deux tours à New York — alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée p= ar la CIA et le Mossad, dans= le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan [1]. » Alan Sabrosky, ancien professeur du U.S. Army War College et à= ; la U.S. Military Academy, n’hésite pas à clamer sa conviction que le 11-Septembre est « une opération classiquement orchestrée par le Mossad » réalisée avec des complicités au sein du gouvernement états-unien, et sa vo= ix est relayée avec force par quelques sites de vétérans = de l’armée U.S., dégoutés par les guerres ignobles qu’on leur a fait faire au nom du mensonge du 11-Septembre ou de celui des armes de destruction massives de Saddam Hussein [2].

Les arguments en faveur de l’hypothèse du Mossad ne tiennent pas seulement à la réputation du service secret le plus puissant du monde, qu’un rapport de la U.S= . Army School for Advanced Military Studies (cité par le Washington Times la veille du 11-Septembre), décrit comme : « Sournois. impitoyable et rusé. Capable de commettre une attaque sur les forces américaines et de les déguiser en un a= cte commis par les Palestiniens/Arabes [3]. » L’implication du Mossad, associé à d’autres unités d’élite israéliennes, est rendue évidente par un certain nombre de faits peu connus.

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Le livre électroniqu= e de Hicham Hamza, Israël et le 11-Septembre : le Grand Tabou (2013) réunit l’ensemble du dossier à charge d’Israë= ;l, avec une rigueur irréprochable et l’ensemble des sources aisément accessibles.]

 

Les Israéliens dansants

Sait-on par exemple que les seu= les personnes arrêtées le jour même et en relation avec les attaques terroristes du 11-Septembre sont des Israéliens [4] ? L’information a été rapportée dès le lendemain par le journaliste Paulo Lima dans The Record, quotidien du comté de Bergen dans le New Jersey, d’après des sources policières. Immédiatement après le premier imp= act sur la tour Nord, trois individus furent aperçus par divers témoins sur le toit d’un van stationné à Liberty State Park dans Jersey City, « en train d’exulter &ra= quo; (celebrating), de « sauter de joie » (<= i>jumping up and down), et de se photographier avec les tours jumelles en arrière-plan. Ils déplacèrent ensuite leur van sur un autre parking de Jersey City, où d’autres témoins les virent se livrer aux mêmes réjouissances ostentatoires. La pol= ice émit aussitôt une alerte BOLO (be-on-the-look-out) = ;: « Véhicule possiblement lié à l’attaq= ue terroriste de New York. Van blanc Chevrolet 2000 avec une plaque du New Jer= sey et un signe ‘Urban Moving Systems’ à l’arriè= ;re, a été vu au Liberty State Park, Jersey City, NJ, au moment du premier impact d’avion de ligne dans le World Trade Center. Trois individus avec le van ont été vus se réjouissant après l’impact initial et l’explosion qui s’en suivit [5]. » Le van fut intercepté par la police quelques heures plus tard, avec à son bord cinq jeunes Israéliens : Sivan et Paul Kurzbe= rg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari. Contraint physiquement de sortir= du véhicule et plaqué à terre, le conducteur, Sivan Kurzb= erg, lança cette phrase étrange : « On est Isra&ea= cute;liens. On n’est pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème [6]. » Les sources policières qui informèrent Paulo Lima étai= ent convaincues de l’implication de ces Israéliens dans les attent= ats de la matinée : « Il y avait des cartes de la ville = dans le van avec certains points surlignés. On aurait dit qu’ils étaient au courant, […] qu’ils savaient ce qui allait se passer lorsqu’ils étaient à Liberty State Park [7]. » On trouva également sur eux des passeports de nationalités diverses, près de 6 000 dollars en espèces et des billets d’avion open pour l’étranger. Les frères Kurzberg furent formellement identifiés comme agents du Mossad. Les = cinq Israéliens travaillaient officiellement pour une compagnie de déménagement nommée Urban Moving Systems, dont = les employés étaient majoritairement israéliens. « J’étais en pleurs. Ces types blaguaient et &ccedi= l;a me perturbait [8], » révéla au Record un des rares employés non-israéliens. Le 14 septembre, après avoir reçu la visite de la police, le propriétaire de l’entreprise, Dominik = Otto Suter, quittait le pays pour Tel-Aviv.

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Omer Marmar= i, Oded Ellner et Yaron Shmuel, trois des c= inq « Israéliens dansants », sont invités à témoigner dans une émission israélienne dès leur retour en novembre 2001. Niant être membres du Mossad, l’un d’eux déclara candidement : « Notre= but était d’enregistrer l’événement. &raq= uo;]

 

L’information divulgu&eac= ute;e par le Record, confirmée par le rapport de police, a été reprise par des sites d’investigation comme le W= ayne Madsen Report (14 septembre 2005) et Counterpunch (7 février 2007)= . Elle fut aussi rapportée dans quelques grands médias comme = mais d’une façon qui minimisait sa portée : le New Y= ork Times (21 novembre 2001) omettait de préciser la nationalit&eacu= te; des individus, tout comme Fox News et l’agence <= i>Associated Press. Le Washington Post (23 novemb= re 2001) disait bien qu’ils étaient Israéliens, mais passa sous silence leur apparente préconnaissance de l’événement. En revanche, The Forward (15 mars 2002), magazine de la communauté juive new-yorkaise, révéla, d’après une source anonyme du renseignement états-unien, qu’Urban M= oving Systems était une antenne sous couve= rture du Mossad (ce qui ne l’empécha pas= de bénéficier d’un prêt fédéral de 498 750 dollars, comme le révèlent les archives du fisc [9].

Le FBI diligenta sur cette affa= ire une enquête consignée dans un rapport de 579 pages, partiellem= ent déclassifié en 2005 (il le sera totalement en 2035). Le journaliste indépendant Hicham Hamza a analysé ce rapport en détail dans son livre : Isra&eu= ml;l et le le 11-Septembre : le Grand Tabou. Il en ressort plusieurs éléments accablants. Tout d’abord,= les photos prises par ces jeunes Israéliens les montrent effectivement d= ans des attitudes de célébration devant la tour Nord en feu : « Ils souriaient, ils s’embrassaient et ils se tappaient mutuellement dans les mains. » P= our expliquer cette attitude, les intéressés dirent qu’ils s’étaient simplement réjoui « que les États-Unis auraient maintenant à prendre des mesures pour arrêter le terrorisme dans le monde » (alors que, à= ce point, une majorité de gens pensait à un accident plutô= t qu’à un acte terroriste). Plus grave, un témoin au moins les a vus positionnés dès 8 heures, soit avant qu’un avion ne per= cute la première tour, tandis que d’autres certifient qu’ils prenaient déjà des photos cinq minutes après, ce que confirment leurs photos. Un ancien employé confirma au FBI l’ambiance fanatiquement pro-israélienne<= /span> et anti-américaine qui régnait dans l’entreprise, prêtant même à son directeur Domini= k Otto Suter ces paroles : « Donnez-nous vingt ans et nous nous emparerons de vos mé= dias et détruirons votre pays. » Les cinq Israéliens arrêtés étaient en contact avec une autre entreprise de= déménagement dénommée Classic International Movers, dont quatre employés avaient été interrogés indépendamment pour leur liens a= vec les dix-neufs pirates de l’air présumés. L’un d’eux avait téléphoné à « un individu en Amérique du Sud possédant des liens authentiques avec les militants islamiques au Moyen Orient. » Enfin, « un c= hien renifleur donna un résultat positif pour la présence de traces d’explosifs dans le véhicule [10]. »<= /b>

Comme le remarque Hamza, la con= clusion du rapport laisse songeur : le FBI informe la police locale, qui détient les suspects, « que le FBI n’a plus aucun intérêt à enquêter sur les détenus et qu&#= 8217;il convient d’entamer les procédures d’immigration appropriées [11]. » Une lettre du Service fédéral de l’immigration et de la naturalisation prouve qu’en fait la direction du FBI avait recommandé la clôture de l’enquête dès le 24 septembre 2001. Les cinq Israéliens passèrent cependant 71 jo= urs dans une prison de Brooklyn, au cours desquels ils refusèrent puis échouèrent plusieurs fois au détecteur de mensonge. Pu= is ils furent rapatriés sous la simple charge de visa violations= .

On doit, pour finir, évo= quer un détail essentiel de cette affaire, qui apporte peut-être une explication supplémentaire au comportement exubérant de ces jeunes israéliens : certains témoins précisent, d= ans leurs appels à la police, que les individus se réjouissant su= r le toit de leur van semblaient « arabes » ou « Palestiniens ». En particulier, peu après l’effondrement des tours, un appel anonyme à la police de Jers= ey City, rapporté le jour même par NBC News, signale « un van blanc, avec deux ou trois types à l’intérieur, ils ressemblent à des Palestiniens et ils tournent autour d’un bâtiment » ; l’un d’eux « mélange des choses et il a cet uniforme = 216;sheikh’. […] Il est habillé comme = un arabe [12]. » Tout porte à croire que ces individus étaient précisément les cinq Israéliens arrêtés p= lus tard. Deux hypothèses viennent à l’esprit : ou bien nos faux déménageurs se sont effectivement livrés &agr= ave; une mise en scène pour apparaître comme arabes/Palestiniens, ou bien le ou les témoins les ayant décrits comme tels étaient des complices. Dans un cas comme dans l’autre, il ress= ort que leur but était d’initier la rumeur médiatique qu’on avait repéré des musulmans qui non seulement se réjouissaient des attentats, mais en avaient pr= éconnaissance. L’information fut effectivement diffusée sur certaines radios dès midi, et sur NBC News dans l’après-midi.<= /i> Je penche personnellement pour la seconde hypothèse (les informateurs complices plutôt que de vrais déguisement arabes), car le rapp= ort de police ne signale pas de vêtement exotique trouvé dans le v= an, mais surtout parce que l’informateur cité plus haut, qui insis= te sur ce détail vestimentaire, semble avoir voulu induire en erreur la police sur la localisation exacte du van ; ce dernier ne fut intercept= é que parce que la police, au lieu de se contenter de cette localisation, bar= ra tous les ponts et souterrains entre New Jersey et New York. Mais l’important est ceci : Si les Israéliens n’avaient = pas été interpelés en fin d’après-midi, l’histoire aurait probablement fait la une= des journaux sous le titre : The Dan= cing Arabs. Au lieu de ça, elle fut totalement étouffée et ne circula que confidentiellement, sous le titre = the dancing Israelis, ou the highfivers.

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Ehud Barak, ancien c= hef du Renseignement militaire israélien (Sayeret Matkal), était premier ministre de juillet 1999 à mars 2001. Remplacé par Ariel Sharon, il s’installe a= ux États-Unis comme conseiller pour Electronic Data Systems et pour SCP P= artners, une compagnie écran du Mossad spécialisée dans les questions de sécurité qui, avec ses partenaires Metallurg Holdings et Advanced Metallurgical, avait la capacité de produire d= e la nano-thermite. SCP Partners disposait d’un bureau à moins de dix kilomètres d’= ;Urban Moving Systems. Une heure après la désintégration des tours, Ehud Barak est sur le plateau de BBC World pour désigner Ben Laden comme princi= pal suspect(Bollyn, Solving 9-11, p. 278-280).]

 

200 espions experts en explosif= s

Peu de gens, même parmi les 9= /11 Truthers, connaissent cette histoire d’ « Israéliens dansants » (on attend toujours, p= ar exemple, que l’association Reopen 9/11 en= parle sur son site francophone, pourtant très pointus sur tous les autres aspects du dossier). Peu de gens également savent qu’à = la date des attentats, les polices fédérales US étaient occupées à démanteler le plus vaste réseau d’espionnage israélien jamais identifié sur le sol états-unien. En mars 2001, le National Count= erIntelligence Center (NCIC) avait posté ce message= sur son site web : « Durant les dernières six semaines, = des employés des bureaux fédéraux situés dans tout = les États-Unis ont signalé des activités suspectes liées à des individus se présentant comme des étudiants étrangers vendant ou livrant des œuvres d’art. » Le NCIC précise que ces individus, de nationalité israélienne, « se sont également rendus aux domiciles privés d’officiers fédéraux sous le prétexte de vendre des objets artistiques [13]. »

Puis dans l’ét&eac= ute;, la Dr= ug Enforcement Agency (DEA), après avoir été visée par un grand nombre d’incidents de ce type, compila un rapport qui sera révélé au public par le Washington Post le 23 novembre 2001, puis dans Le Monde le 14 mars 2002, av= ant d’être rendu entièrement accessible par le magazine français Intelligence Online. Ce rapport liste 140 Israéliens appréhendés depuis mars 2= 001. Âgés entre 20 et 30 ans et organisés en équipes = de 4 à 8 membres, ils ont visité au moins « 36 sites sensibles du Département de la Défense ». Nombres d’entre eux furent identifiés comme membres du Mossad ou du Am= an (renseignement militaire israélien), et six étaient en posses= sion de téléphones payés par un ancien vice-consul israélien. Soixante arrestations eurent encore lieu après le 11-Septembre, ce qui porte à 200 le nombre d’espions Israéliens arrêtés. Tous furent finalement relâchés.

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Michael Chertoff, citoyen israélien, fils d’un rabbin orthodoxe et d’une pionnière du Mossad, dirigeait la Crim= inal Division du Department of Jus= tice en 2001, et fut à ce titre responsable de la rétention et destruction de toutes les preuves concernant le 11-Septembre — des caméras du Pentagone aux poutres du World Trade= Center. C’est à lui égaleme= nt que les « Israéliens dansants » doivent leur discr= et rapatriement. En 2003, il fut nommé à la tête du nouvea= u Department of Homeland Security<= /span>, chargé du contre-terrorisme sur le territoire états-unien, ce= qui lui permet de contrôler la dissidence tout en continuant à restreindre l’accès au dossier du 11-Septembre à traver= s la loi Sensitive Security Information.]

Le rapport de la DEA conclut que « la nature des comportements des individus […] nous condu= it à penser que les incidents constituent peut-être une activité de collecte de renseignement [14]. » Mais la nature des renseignements collectés reste inconnue. Il se pourrait qu’en fait l’espionnage n’ait été qu’une couverture secondaire — un sous-vêtement — de ces Israeli art = students, si l’on considère les formations militaires reçues = par certains comme demolition/explosive <= span class=3DSpellE>ordnance expert, combat engineer= , bomb disposal exper= t, electronic signal intercept operator, selon la DEA. L’un des agents arrêt&eacu= te;s, Peer Segalovitz, «&= nbsp;a reconnu qu’il était capable de faire exploser des bâtime= nts, des ponts, des voitures, et tout ce qu’il voulait [15]. » Pourquoi ces agents israéliens auraient-ils fait diversion sur leur véritable mission par une campagne d’espionnage aussi ostentat= oire qu’improductive, curieusement concentrée sur la Dr= ug Enforcement Agency ? La réponse à cette qu= estion est suggérée par un lien troublant, de nature géographique, entre ce réseau et les attentats du 11-Septembr= e.

Selon le rapport de la DEA, « La localité d’Hollywood en Floride semble être le point foc= al de ces individus [16]. » En effet, plus d’une trentaine des faux étudiants-espions israéliens arrêtés peu avant le 11 septembre vivaient d= ans ou près de la ville d’Hollywood en Floride, où s’étaient précisément regroupés 15 des 19 prétendus pirates de l’air islamistes (9 à Hollywood même, 6 à proximité). L’un d’eux, Hanan Serfaty, par qui tr= ansita au moins 100 000 dollars en trois mois, avait loué deux appartements à Hollywood à proximité immédiate = de l’appartement et de la boite postale loués par Mohamed Atta, qu’on nous présentera comme le che= f de la bande des pirates de l’air. Quels étaient les rapports entre les « espions israéliens » et les « terroristes islamistes » ? Selon l’explication embarrassée des médias alignés, les premiers ne faisaient que surveiller les seconds. Écoutons par exemp= le David Pujadas introduisant l’article d= 217;Intelligence Online au journal télévis&eac= ute; du 5 mars 2002 sur France 2 : « Toujours à propos d’Israël, mais concernant l’Afghanistan maintenant, cette affaire d’espionnage, qui sème le trouble : un rés= eau israélien a été démantelé aux États-Unis, notamment en Floride : l’une de ses missions aurait été de pister les hommes d’= Al-Qaïda (c’était avant le 11 septembre). Certaines sources vont m&ecir= c;me plus loin : elles indiquent que le Mossad n’aurait pas livr&eacu= te; toutes les informations en sa possession. » Cette explication euphémique est un bel exemple de damage control. Israël = en ressort à peine entachée, puisqu’on ne peut raisonnable= ment blâmer un service d’espionnage de ne pas partager ses informati= ons. Tout au plus Israël pourra-t-il être accusé d’avoir « laissé faire », ce qui lui garantit l’impunité. Ainsi s’explique, à mon avis, la sous-couverture d’espions des faux étudi= ants israéliens, en réalité experts en attentats sous fausse bannière. En fait, leur couverture volontairement grossière d’étudiants était faite pour attirer l’attention = sur leur couverture secondaire, celle d’espions, qui servirait d’al= ibi à leur proximité avec les pirates supposés.=

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Pourquoi Pu= jadas (propulsé au journal télévisé de France 2 tout juste une semaine avant le 11-Septembre) évoque-t-il l’Afghanistan, qui n’a aucun rapport avec l’information qu’il introduit ? Le lapsus ne peut être que volontaire et illustre « le grand tabou » dont parle Hicham Hamza : ne jamais mentionner le 11-Septem= bre et Israël dans la même phrase.]

La vérité est probablement qu’ils n’espionnaient pas ces pirates, mais qu’ils les manipulaient, les finançaient, et probablement les = ont éliminés peu avant le 11-Septembre. Un article du New York Times du 18 février 2009 a établi qu’Ali al= -Jarrah, cousin d’un pirate présumé du vol UA93, Ziad al-Jarrah, avait été pendant 25 a= ns espion pour le Mossad, infiltré dans la résistance palestinie= nne et dans le Hezbollah depuis 1983. Il est actuellement en prison au Liban. Rappelons également que le Mohamed Atta = de Floride était un faux. Le vrai Mohamed Atta, qui téléphona à son père au lendemain des atten= tats (comme ce dernier le confirma au magazine allemand = Bild am Sonntag fin = 2002), est décrit par sa famille comme réservé, pieux, &eacut= e;vitant les femmes et ayant la phobie des avions. Il s’était fait voler son passeport en 1999 alors qu’il étudiait l’architecture à Hambourg. Le faux Mohamed Atta de Flor= ide vivait avec une strip-teaseuse, mangeait du porc, aimait les voitures rapid= es, les casinos et la cocaïne. Comme l’a rapporté le South Florida Sun-Sent= inel dès le 16 septembre (sous le titre « Suspects’ Actions Don’t Add Up » (« Les comportements des suspects ne collent pas »), suivi par de nombreux quotidiens nationaux, ce Atta s’est saoulé, drogué et a payé les services de plusieurs prostituées dans les semaines = et les jours précédant le 11-Septembre, et quatre autres des terroristes suicidaires ont eu des comportements similaires peu compatibles avec des islamistes se préparant à la mort [17].

 

Le réseau new-yorkais

Selon l’agent rené= gat Victor Ostrovsky (By Wa= y of Deception, 1990), le Mossad tire son efficacité de son réseau international de sayanim (« collaborateurs »), terme hébreu désignant des juifs vivant hors d’Israël et prêts à accomplir sur demande des actions illégales, sans nécessairement connaître leur finalité. Ils se comptent= par milliers aux États-Unis, et particulièrement à New Yor= k, où se concentre la communauté juive US. = Larry Silverstein, titulaire du bail des tours jumell= es depuis avril 2001, apparaît comme l’archétype du sayan du 11-Septembre. Il est membre dirigeant de la = United Jewish<= /i> Appeal Federation o= f Jewish Philanthropies of New York, le plus grand = leveur de fonds américains pour Israël (après l’Ét= at US, qui verse chaque année trois milliards d’aide à Israël). Silverstein était aussi, au moment des attentats, l’ami intime d’Ariel Sharon et de Benjami= n Netanyahou, avec qui il est en conversation téléphonique chaque dimanche, selon le journal israéli= en Haaretz. Le partenaire de Silverstein dans le bail du WTC était, pour le centre commercial du sous-sol, Frank Lowy, un autre « philanthrope » sioniste proche d’Ehud Barak et Ehud Olmert, ancien membre de la Haganah. Le ch= ef de la New York Port Authority, qui privatisa le WTC en concéda= nt le bail à Silverstein et Lowy, était Lewis Eisenberg, également = membre de la United Jewish<= /i> Appeal Federation <= /i>et ancien vice-président de l’AIPAC.<= i> Silverstein, Lowy et Eisenberg furent sans aucun doute trois hommes cl&eac= ute;s dans la planification des attentats contre les tours jumelles.

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Lucky Larry=  ! Chaque matin, sans exception, Larry Silverstein prenait son petit-déjeuner au Wind= ows on the World au sommet de la tour Nord du WTC. Jusqu’au matin du 11 septembre, où il avait rendez-vous chez le dermatologue.]

D’autres membres du réseau new-yorkais peuvent être identifiés. Selon le ra= pport du NIST, le Boeing qui s’encastra dans la tour Nord « a fa= it une entaille de plus de la moitié de la largeur du bâtiment et= qui s’étendait du 93ème au 99ème étage. Tous = ces étages étaient occupés par Marsh & McLennan, une compagnie d’assurance internationale qui occupait égalemen= t le 100ème étage [18]. » Le PDG de Marsh & McLennan est alors Jeffrey Greenberg, membre d’une richissime famille juive qui contribua massivement à la campagne de George W. Bush. Les Greenberg étaient aussi les assureurs des tours jumelles et, le 24 juillet 200= 1, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, qui durent indemniser Si= lverstein et Lowy. Et comme le monde des néoconservateurs est petit, en novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh &am= p; McLennan accueille Paul Bremer, président de <= st1:PersonName ProductID=3D"la National Commission" w:st=3D"on">la National Commission<= /i> on Terrorism au moment des attentats, et nommé en 2003 à la la tête = de la Coalition Provisional Authority (CPA) en 2003

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Paul Bremer intervient le 11 sep= tembre 2001 sur le plateau de NBC, calme et détendu, tandis que 400 employés de sa compagnie sont portés disparus (au final, 295 employés et plus de 60 collaborateurs du groupe seront officiellement dénombrés parmi les victimes).]

Des complicités devront = aussi être cherchées dans les aéroports et les compagnies aériennes impliquées dans les attentats. Les deux aéro= ports d’où sont partis les vols AA11, UA175 et UA93 (l’aéroport Logan à Boston et l’aéroport Newark Liberty près de New York) sous-traitaient leur sécurité à la compagnie International Consultants o= n Targeted Security (IC= TS), une firme à capital israélien présidée par Menahem Atzmon, un des trésoriers du Likoud. Une enquête approfondie permettrait certainement de remonter à d’autres complicités. Elle devrait par exemple s’intéresser à Zim Israel Navigational= , un géant du transport maritime détenu à 48 % par l’État hébreu (connu pour servir occasionnellement de couverture aux services secrets israéliens), dont l’antenne états-unienne quitta ses bureaux du WTC avec ses 200 employés= le 4 septembre 2001, une semaine avant les attentats — « comme par un acte de Dieu [19] », commente le PDG Shaul Cohe= n-Mintz.

 

It’s the oil, stupid !<= o:p>

Tous ces faits donnent un sens nouveau aux propos du membre de la Commission sur le 11-Septembre Bob Graham, = qui citait dans son interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que des gouvernements étrangers ont contribué à faciliter les activités d’au moins certains des terroristes aux États-Unis [20]. » Graham, bien sûr, voulait parler de l’Arabie saoudite. Pourquoi= la famille Saoud aurait-elle aidé Oussama Ben Laden, après l’avoir d&eacut= e;chu de sa nationalité saoudienne et avoir mis sa tête à prix pour ses attentats sur leur sol ? La réponse de Graham, formulée en juillet 2011, est : « la menace de soulèvements sociaux contre la monarchie, conduits par Al-Qaïda [21]. » Les Saoud auraient aidé Ben Laden sous sa menace de fomenter une révolution. Cette théorie ridicule (que Graham, à court d’argument, développa dans un roman)&nb= sp;[22] n’a qu’un seul but : détourner les soupçons loin du se= ul « gouvernement étranger » dont les liens avec = les terroristes présumés sont démontrés, Israë= l, vers son ennemi l’Arabie Saoudite. On sourit pareillement en lisant, = dans le résumé du livre La Guerre d’après (2003) de l’anti-saoudien Laurent Murawiec, que « Le pouvoir royal [saoudien] a réussi au fil des ans à infiltrer des agents d’influence au plus haut niveau de l’administration américaine et à organiser un efficace lobby intellectuel qui contrôle désormais plusieurs universit&= eacute;s du pays parmi les plus prestigieuses [23]. »

En affirmant en outre que la pi= ste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et ses amis néo-conservateurs se servent de George W. Bush co= mme fusible ou paratonnerre. La stratégie paye, puisque le 9/11 Truth movement, dans son ensemble, s’acharne contre lui et renâcle à prononcer le nom d’Israël. On reconnaît l’a= rt de Machiavel : faire accomplir le sale boulot par un autre, puis dirig= er la vindicte populaire contre lui.

Comme je l’ai montré ailleurs, une dénomination plus appropriée pour les « néo-conservateurs » serait « machiavelo-sionistes ». Michael Ledeen en donne la preuve dans un article de la {Jewish World Review} du 7= juin 1999, où il défend la thèse que Machiavel était « secrètement juif » comme l’étai= ent à l’époque des milliers de familles nominalement conver= ties au catholicisme sous menace d’expulsion (principalement les Marranes issus de la péninsule ibérique). « Écoutez = sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive » Par définition, le machiavélisme avance masqué par un disc= ours vertueux (c.a.d. droit-de-= l’hommiste), mais un nombre croissant de sionistes s’en réclament ouvertement : un autre exemple avec le livre d’Obadiah Shoher, "Samson Blind= ed : A Machiavellian Perspective on the Middle East Conflict".

Le jour où, sous la pres= sion de l’opinion publique, les grands médias seront forcés d’abandonner la thèse officielle, le mouvement contestataire a= ura déjà été soigneusement infiltré, et le slogan 9/11 is an insid= e job aura préparé les esprits à un déchaînement contre Bush, Cheney e= t quelques autres, tandis que les néo-conservateurs resteront hors d’atte= inte de toute Justice. Et si, par malheur, le jour du grand déballage, les médias sionisés ne parvenaient pas à maintenir Israël hors d’atteinte, l’État hébreu pourra toujours jouer la carte chomskien= ne : America made me do it. Noam Chomsky [24], qui campe à l’extrême gauche depuis que le trotskiste Ir= ving Kristol virait à l’extrême d= roite pour former le mouvement néo-conservateur, continue en effet d’asséner sans relâche la thèse écul&eacut= e;e qu’Israël ne fait qu’exécuter la volonté des États-Unis, dont elle ne serait que le 51ème État et le gendarme au Proche-Orient.

Selon Chomsky et les figures médiatisées de la gauche radicale états-unienne comme Michael Moore, la déstabilisation du Proche-Orient serait la volonté de Washington avant d’être celle de Tel-Aviv. La guerre d’Irak ? Pour le pétrole évidemment : « Bien sûr que c’était les ressources énergétiques de l’Irak. La question ne se pose mê= me pas [25]. » Signe des temps, voilà Chomsky rejoint dans ce refrain par Alan Greenspan, directeur de la Réserve Fédérale, qui dans son livre= Le Temps des turbulences (2007) fait mine de concéder « = ce que tout le monde sait : l’un des grands enjeux de la guerre d’Irak était le pétrole de la région »= ;.

 [Voir illustration

«= ; Je crois personnellement qu’il y a une relation profonde entre les événements du 11-Septembre et le pic pétrolier, mais ce n’est pas quelque chose que je peux prouver, » énon= ce déjà Richard Heinberg, spécialiste de la déplétion énergétique, dans le documentaire {Oil, Smoke and Mirrors}{.} Aut= ant dire que la thèse relève de la foi irrationnelle.]<= /strong>

 

[Voir illustration

Comme = je l’ai montré ailleurs, une dénomination plus appropriée pour les « néo-conservateurs &raqu= o; serait « machiavelo-sionistes &= raquo;. Michael Ledeen en donne la preuve dans un artic= le de la {Jewish World Review} du 7 juin 1999, où il défend la thèse que Machiavel était « secrètement juif » comme l’étaient à l’époque des milliers de famil= les nominalement converties au catholicisme sous menace d’expulsion (principalement les Marranes issus de la péninsule ibérique). « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive » Par définition, le machiavélisme avance masqué par un discours vertueux (c.a.d.<= /span> droit-de-l’hommiste), mais un nombre croi= ssant de sionistes s’en réclament ouvertement : un autre exempl= e avec le livre d’Obadiah S= hoher, "Samson Blinded : A Machiavellian Perspective on the Middle = East Conflict".]

 

À cela il faut répondre, avec James Petras (Zionism, Militarism and the Decline of US Power), Stephen Sniegoski (The Transparent Cabal<= /span>) ou Jonathan Cook (Israel and the Clash of Civilizations) : « Big Oil non seulement n’a pas encourag&ea= cute; l’invasion, mais n’a même pas réussi à contrôler un seul puits de pétrole, malgré la présence de 160 000 soldats états-uniens, 127 000 mercenaires payés par le Pentagone et le Département d’ État, et un gouvernement fantoche corrompu [26] ». Non, le pétrole n’explique pas la guerre en Irak, pas plus qu’il n’explique la guerre en Afghanistan, pas plus qu’il n’explique l’agression de la Syrie par mercenaires interposés, pa= s plus qu’il n’explique la guerre programmée contre l’Ira= n. Et ce n’est certainement pas le lobby du pétrole qui a le pouv= oir d’imposer le « grand tabou » sur toute la sphère médiatique (de Marianne aux Échos, pour ce qui concerne la Fran= ce).

 

La culture israélienne d= e la terreur sous fausse bannière

Un petit rappel s’impose = ici, pour mieux situer le 11-Septembre dans l’histoire. Les Etats-uniens o= nt une longue pratique dans la fabrication des faux prétextes de guerre= . On pourrait remonter à 1845 avec la guerre expansionniste contre le Mexique, déclenchée par des provocations américaines s= ur la zone contestée de la frontière avec le Texas (la rivière Nueces selon le Mexique, le Rio = Grande selon les Texans) jusqu’à ce que des affrontements donnent au président James Polk (un Texan) l’occasion de déclarer = que les Mexicains « ont versé le sang américain sur le= sol américain. » Après la guerre, un déput&eacu= te; du nom d’Abraham Lincoln fit reconnaître par le Congrès = le caractère mensonger de ce casus belli. Par la suite, toutes l= es guerres entreprises par les États-Unis l’ont été sous de faux prétextes : l’explosion du USS Maine = pour la guerre contre l’Espagne à Cuba, le torpillage du Lusitan= ia pour l’entrée dans la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor pour la seco= nde, et le Golfe du Tonkin pour l’embrasement du Nord-Vi= etnam. Cependant, seule l’explosion du USS Maine, qui fit peu de mort= s, relève à proprement parler du stratagème de fausse bannière ; encore n’est-ce pas certain.

[Voir illustration

Le paq= uebot transatlantique {RMS Lusitania} fut torpillé le 7 mai 1915 par les Allemands, alors qu’il naviguait dans une zone de guerre. C’est= par le slogan {Remember the Lusitania} que le président Woodrow Wils= on mobilisa ensuite l’opinion US en faveur de l’entrée en guerre. Le fait qu’une seule torpille ait suffi à couler le na= vire en quinze minutes suscite des questions. Dans son journal, le colonel Mendel Edward House, conseiller de Wilson, rapporte une conversation qu’il e= ut peu avant avec le ministre des Affaires étrangères britannique Edward Grey (qui deviendra en 1919 ambassadeur aux États-Unis). « Que feraient les Américains si les Allemands coulait un transatlantique avec des passagers américains à bord ? » demanda Grey. House lui répondit : « Je pense qu’un feu d’indignation balaierait les États-Unis et que cela suffirait à nous entraîner dans = la guerre »]

En revanche, c’est un fait qu’Israël a un passé chargé et une grande expertise des attaques et attentats sous faux drapeaux. Une histoire mondiale = de ce stratagème devrait sans doute consacrer la moitié de ses p= ages à Israël, pourtant la plus jeune des nations modernes. Le pli a été pris avant même la création d’Isra&eum= l;l, avec l’attentat du King David Hotel, quar= tier général des autorités britanniques à Jérusalem. Le 22 juillet = 1946 au matin, six terroristes de l’Irgun (la = milice terroriste commandée par Menahem Begin, = futur premier ministre) habillés en Arabes pénètrent dans le bâtiment et déposent autour du pilier central du bâtimen= t 225 kg d’explo= sif TNT cachés dans des bidons de lait, tandis que d’autres miliciens = de l’Irgun répandent des explosifs le= long des routes d’accès à l’hôtel pour empêcher l’arrivée des secours. Quand un officier britannique se montre suspicieux, une fusillade éclate dans l’hôtel et les membres du commando s’enfuient en allumant= les explosifs. L’explosion tua 91 personnes, majoritairement des Britanniques, mais aussi 15 juifs.

Le stratagème fut répété en Égypte durant l’ét&eacut= e; 1954, avec l’Opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du Can= al de Suez exigé par le colonel Abdul Gamal Nasser avec le soutien du président Eisenhower. Cette opérati= on fut également éventée et reste connu comme « l’Affaire Lavon »= , du nom du ministre israélien qui fut porté responsable. La plus célèbre et la plus calamiteuse des attaques israélienn= es sous fausse bannière est celle du navire américain de la NSA USS = Liberty, le 8 juin 1967 au large de l’Égypte, deux jours avant la fin de guerre des Six Jours ; on y voit déjà à l’œuvre une collaboration profonde entre Israël et les USA, l’administration Johnson ayant couvert et peut-être même incité ce crime contre ses propres ingénieurs et soldats. J’ai évoqué ces deux affaires dans un précédent article et n’y reviens pas [27].

En 1986, le Mossad a tent&eacut= e; de faire croire qu’une série d’ordres terroristes ét= ait transmise depuis la Liby= e à diverses ambassades libyennes dans le monde. Selon l’ancien agent Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad utilisa un système spécial de communication nommé « Ch= eval de Troie » implanté par des commandos à l’intérieur du territoire ennemi. Le système agit comme station relais pour de fausses transmissions émises depuis un navire israélien et réémises instantanément sur une fréquence utilisée par l’État libyen. Ainsi que = le Mossad l’avait espéré, la NSA capta et déchiffra les transmiss= ions, qui furent interprétées comme une preuve que les Libyens soutenaient le terrorisme, ce que des rapports du Mossad venaient opportunément confirmer. Israël comptait sur la promesse de Rea= gan de représailles contre tout pays surpris en flagrant délit de soutien au terrorisme. Les États-uniens tombèrent dans le piège et entraînèrent avec eux les Britanniques et les Allemands : le 14 avril 1986, cent soixante avions US lâchèrent plus de soixante tonnes de bombes sur la Libye, ciblant principalement les aéroports et les bases militaires. Parmi les vict= imes civiles du coté libyen se trouvait la fille adoptive de Kadhafi, âgée de quatre ans. La frappe fit capoter un accord pour la libération des otages états-uniens détenus au Liban, ce qui permettait de conserver le Hezbollah comme ennemi numéro un aux = yeux de l’Occident.

[Voir illustration

Isser Harel, fondateur des services secrets israéliens, aurait prédit au chrétien sioniste Michael Evans en 1980 que le terrorisme islamique finirait par frapper les USA. « Dans la théologie islamique, le symbole phallique est très important. Votre plus gros symbole phallique est New York City = et le plus haut bâtiment sera le symbole phallique qu’ils frapperont » En rapportant cet entretien dans une interview en 2= 004, Evans, auteur de "The American Prophecies, Terrorism and Mid-East Conflict Reveal a Nation’s De= stiny", espère faire passer Harel pour un prophète. Les esprits rationnels y verront plutôt l’indi= ce que le 11-Septembre mûrissait depuis 30 ans au sein de l’État profond israélien.]

La capacité de manipulat= ion du Mossad à cette époque peut encore être illustrée= par deux histoires analysées par Thomas Gordon. Le 17 avril 1986, une je= une irlandaise du nom d’Ann-Marie Murphy emba= rque, à son insu, 1,5 kilos de Semtex dans un vol Lon= dres-Tel-Aviv. Son fiancé, un Pakistanais du nom de Nezar Hindaoui, est arrêté alors qu’il t= ente de se réfugier à l’ambassade de Syrie. Tous deux ont en fait été manipulés par le Mossad, qui obtient ainsi le résultat souhaité : le gouvernement Thatcher rompt ses relations diplomatiques avec la Syrie. Mais la manipulation est éventée en = haut lieu (comme Jacques Chirac le confiera au Washington Times) [28].

En janvier 1987, le Palestinien Ismaïl Sowan, une taupe du Mossad ayant infiltré l’OLP à Londres, se voit confier, par un incon= nu soi-disant envoyé par son chef à l’OLP, deux valises bourrées d’armes et d’explosifs. Ismaïl en fait part à ses contacts au Mossad, qui lui font faire un aller-retour à Tel-Aviv, puis le dénonce à Scotland Yard comme suspect dans = un projet d’attentat islamiste à Londres. Ismaïl est cueilli à son retour à l’aéroport d’Heathrow et inculpé sur la base des armes trouvées chez lui. Résultat : le Mossad rentre dans les faveurs du gouvernement Thatcher [29]. Après l’attentat du 26 février 1993 contre le WTC, le F= BI arrêta le Palestinien Ahmed Ajaj et l’identifia comme un terroriste lié au Hamas, mais le journal israélien Kol Ha’ir démontra qu’Ajaj n’avait jamais été mêlé au Hamas ou à l’OLP. Selon le journaliste Robert Friedman, auteur d’un article dans The Village Voice le 3 août 1993, Ajaj n’était en réalité qu’un petit escroc arrêté en 1988 = pour fabrication de faux dollars, condamné à deux ans et demi de prison et libéré au bout d’un an après un marché avec le Mossad, pour le compte duquel il devait infiltrer les groupes palestiniens. À sa libération, A= jaj subit un sheep-dipping classique en étant à nouveau brièvement emprisonné, cette fo= is pour avoir tenté de passer des armes en Cisjordanie pour le Fatah. O= n a donc, avec l’attentat de 1993 contre le WTC, un précéde= nt et prototype du 11-Septembre, dans lequel sont démontrées la responsabilité d’Israël dans le terrorisme et sa volont&e= acute; de faire accuser les Palestiniens.

[Voir illustration

L̵= 7;attentat contre l’ambassade d’Israël à = Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par = des délégués états-uniens et israéliens, ain= si que des manipulations de preuves et un faux témoignage destiné= ;s à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la= Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.]

Il est intéressant de ra= ppeler ce qu’écrivit Philip Zelikow avec = John Deutch en décembre 1998 dans un article de Foreign Affairs= intitulé « Catastrophic Terrorism », imaginant à pro= pos de cet attentat de 1993 que la bombe fût nucléaire, et évoquant déjà un nouveau Pearl Harbor : « Un tel acte de ‘terr= orisme catastrophique’ qui tuerait des milliers ou des dizaines de milliers = et affecteraient les nécessités vitales de centaines de milliers, peut-être de millions, serait un point de non-retour dans l’histoire des États-Unis. Il pourrait provoquer des pertes humaines et matérielles sans précédent en temps de pai= x et réduirait à néant le sentiment de sécurit&eacut= e; de l’Amérique à l’intérieur de ses frontières, d’une manière similaire au test atomique des Soviétique en 1949, ou peut-être pire. […]. Comme Pearl Harbor, cet événement diviserait notre histoire entre un avant et un après. Les États-Unis pourraient répondre par des mesu= res draconniennes, en réduisant les libertés individuelles, en autorisant une surveillance plus étroite des citoy= ens, l’arrestation des suspects et l’emploi de la force létale [30]. »

Le 12 janvier 2000, selon l’hebdomadaire indien The Week, des officiers des Renseignements indiens ont arrêté à l’aéroport de Calcutta onze prêcheurs islamistes qui s’apprêtaient à embarquer= sur un vol à destination du Bengladesh. Ils étaient soupço= nnés d’appartenir à Al-Qaïda et de vouloir détourner l’avion. Ils se présentèrent c= omme des Afghans ayant séjourné en Iran avant de passer deux mois = en Inde pour prêcher l’islam. Mais on découvrit qu’ils possédaient tous des passeports israéliens. L’officier = des services de Renseignement indien déclara à The Week que Tel Aviv « exerted considerable pressure » sur New Delhi pour les faire libérer.=

Le 12 octobre 2000, dans les dernières semaines du mandat de Clinton, le destroyer USS Cole, en route vers le Golfe persique, reç= oit l’ordre depuis son port d’attache de Norfolk de faire le plein = dans le port d’Aden au Yémen, une procédure inhabituelle pui= sque ces destroyers sont généralement approvisionnés en mer= par un pétrolier de la Navy. Le commandant du navire expri= ma sa surprise et son inquiétude : le USS Col= e avait fait récemment le plein à l’entrée du Cana= l de Suez, et le Yémen est une zone hostile. Le USS Cole était en manœuvre d’amarrage lorsqu’il fut abordé par un dinghy destiné apparemment à l’évacuation des poubelles, qui explosa contre sa coque, tuant= 17 marins et en blessant 50. Les deux « kamikazes » pilo= tant l’embarcation périrent aussi dans cet « attentat-suicide ». L’attaque fut aussit&ocir= c;t attribuée à Al-Qaïda, bien q= ue Ben Laden ne l’ait pas revendiquée et que les Talibans nièr= ent que leur « hôte » ait pu être impliqué. L’accusation donna aux États-Unis un prétexte pour forcer le président yéménite Ali Abdullah Saleh à coopérer à la lutte contre l’islamisme anti-impérialiste, en fermant pour commencer treiz= e camps paramilitaires sur son territoire. En plus de cela, quelques semaines avant= les élections, l’attentat fut l’Octo= ber Surprise qui porta Bush au pouvoir.

John O’Neill fut charg&ea= cute; de l’enquête. Au FBI depuis vingt ans, spécialiste expérimenté du contre-terrorisme, il avait déjà enquêté en 1993 sur l’attentat à la bombe au WTC.= Son équipe en vint à soupçonner Israël d’avoir tiré un missile depuis un sous-marin : le trou était en effet indicatif d’une charge perforante et inexplicable par la seule explosion du dinghy. Les soupçons étaient partagés par= le président Saleh, qui évoqua dans une interview à Ne= wsweek la possibilité que l’attaque soit due à Israël, « essayant de nuire aux relations USA-Y&eac= ute;men [31= ]. » O’Neill et son équipe subirent l’hostilité de l’ambassadrice US, Barbara Bodine. Ils se virent interdire de plonger pour inspecter les dégâts. Finalem= ent, profitant de leur retour à New York pour Thanks= giving, Bodine leur refusa l’entrée au Yémen. Les membres de l’équipage du Cole se virent ordonner de ne parler de l’attentat qu’au Naval Criminal Investigative Se= rvice (NCIS). En juillet 2001, O’Neill démissionna du FBI. Il se vit= peu après offrir un poste de responsable de la sécurité au WTC, qu’il devait assurer à partir du 11 septembre 2001. Son c= orps fut retrouvé dans les décombres du WTC, après qu’= ;il ait disparu depuis deux jours. Quant à Barbara = Bodine, elle intégrera en 2003 l’équipe corrompue de la Coalition Provisional Authority (CPA) de Baghdad.

[Voir = illustration

O&ugra= ve; s’arrête la liste du faux terrorisme islamique de conception sioniste ? Le « New York Times » et d’autr= es journaux rapportèrent que le 19 septembre 2005, deux agents des forc= es spéciales britanniques (SAS) furent arrêtés après avoir forcé un barrage à bord d’une voiture remplie d’armes, munitions, explosifs et détonateurs, qu’ils conduisaient déguisés en Arabes. On soupçonne qu’= ;ils planifiaient de commettre des attentats meurtriers dans le centre de Bassora durant un événement religieux, pour attiser les conflits entre shiites et sunnites. Le soir même, une unité du SAS libé= ;ra les deux agents en détruisant la prison à l’aide d’une dizaine de tanks assistés par des hélicoptè= ;res. Le capitaine Masters, chargé de l’enquête sur cette affa= ire embarrassante, mourut à Bassora le 15 octobre.]

 

Laurent Guyénot =

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[1] Article original en italien : « = Demystifying 9/11 : Isr= ael and the Tactics of Mistake »,

[2] “Wi= ldcard. Ruthless and cunning. Has capability to target U.S. forces and make it look like a Palestinian/Arab act” (Rowan Scarborough, « U.S. troops would enforce pea= ce Under Army study », The Washin= gton Times, 10 septembre 2001, ).

[3] Outre le livre de Hicham = Hamza et celui de Christo= pher Bollyn, on consultera sur ce dossier : Jus= tin Raimondo, The Terror Enigma : 9/11 and the Is= raeli Connection, iUniversal, 2003 ainsi qu’à un article de Christopher Ketcham, « What Did Israel Know in Adva= nce of the 9/11 Attacks ? » CounterPunch, 2007, vol. 14, p. 1-10, ).

[4] «&n= bsp;Vehicle possibly related to New York terrorist attack. White, 2000 Chevrolet van wi= th New Jersey registration with ’Urban Moving Systems’ sign on back seen at Liberty State Park, Jersey City, NJ, at the time of first impact of jetliner into World Trade Center. Three individ= uals with van were seen celebrating after initial impact and subsequent explosion » (Raimondo, The Te= rror Enigma, p. xi).

[5] «&n= bsp;We are Israelis. We are not your problem. Your problems are our problems. The Palestinians are your problem » (Hicham= Hamza, Le Grand Tabou, ch. 2).

[6] «&n= bsp;There are maps of the city in the car with certain places highlighted. It looked = like they’re hooked in with this. It looked like they knew what was going = to happen when they were at Liberty State Park » (Raimondo, The Terror Enigma, p. xi).

[7] «&n= bsp;I was in tears. These guys were joking and that bothered me » = (Raimondo, The Terror Enigma, p. 19 ). Hamza, Le Grand Tabou,= ch. 2.

[8] «&n= bsp;They smiled, they hugged each other and they appeared to ‘high five’= one another » ; « the United States will take steps = to stop terrorism in the world » ; « Give us twenty years and we’ll take over your media and destroy your country » ; « an individual in South America with authentic ties to Islamic militants in the middle east » ; « The vehicule was also searched by a trained bomb-sniffing dog which yielded a positive result for the presence = of explosive traces » (Hamza, Le= Grand Tabou, ch. 2).<= o:p>

[9] «&n= bsp;that the FBI no longer has any investigative interests in the detainees and they should proceed with the appropriate immigration proceedings » (Hamza, Le Grand Tabou,= ch. 2).

[10<= /span>] “Our purpose was to document the event” (voir sur Youtube, « Dancing Israelis Our purpose was to document the event »).

[11<= /span>] « Yes, we have a white van, 2 or 3 guys in there, th= ey look like Palestinians and going around a building. […] I see the guy= by Newark Airport mixing some junk and he has those sheikh uniforms. […] He’s dressed like an Arab » (Boll= yn, Solving 9-11, p. 278-80).

[12<= /span>] « Yes, we have a white van, 2 or 3 guys in there, th= ey look like Palestinians and going around a building. […] I see the guy= by Newark Airport mixing some junk and he has those sheikh uniforms. […] He’s dressed like an Arab » (Boll= yn, Solving 9-11, p. 278-80).

[13<= /span>] In the past six weeks, emplo= yees in federal office buildings located throughout the United States have reported= suspicious activities connected with individuals representing themselves as foreign students selling or delivering artwork.” “these individuals have also gone to the private residences of senior federal officials under the g= uise of selling art<= i>.” Le rapport comlet de la DEA est sur

[14<= /span>] “The nature of the individuals’ conducts […] leads us to believe the incidents may well be an organized intelligence gathering activity” (Raimondo, The Terror Enigma, p. x).

[15<= /span>] “acknowledged he could blow up buildings, bridges, cars, = and anything else that he needed to” (Bollyn, Solving 9/11, p. 159).

[16<= /span>] The Hollywood, Florida, area seems to be a central point for th= ese individuals” (Raimondo, The Terror Enigma, p. 3).

[17<= /span>] David Ray Griffin, 9/11 Contradictions, Arris Books, 2008, p. 142-156, citant le Da= ily Mail, le Boston Herald, le San Francisco Chronicle et = le Wall Street Journal.

[18<= /span>] « The aircraft cut a gash that was over hal= f the width of the building and extended from the 93rd floor to the 99th floor. A= ll but the lowest of these floors were occupied by Marsh & McLennan, a wor= ldwide insurance company, which also occupied the 100th floor » (p. 20). Ces éléments ont été analysés par Lalo Vespera dans La Parenthèse enchantée= , chapitre 10.

[19<= /span>] « Like an act of God, we moved=  » (USA Today, 17 septembre 2001).

[20<= /span>] “evidence that there were foreign governments involved in facilitating the activities of at least some of the terrorists in the United States” (Raimondo, The Terror Enig= ma, p. 64).

[21<= /span>] « the threat of civil unrest against the monarchy, l= ed by al Qaeda » » (« Saudi Arabia : Friend or Foe ? », The Daily = Beast, 11 juillet 2011).

[22<= /span>] The Keys to the Kingdom, Vanguard Press, 2011.

[23]= Résumé d’Amazon.ca

[24] « Le contrôle des dégâts : Noam Chomsky et le c= onflit israélo-israélien »= ; et « Contrairement aux théories de Chomsky, les États-Unis n’ont aucun intérêt à soutenir Israël », par Jeffrey Blankfort, Traduc= tion Marcel Charbonnier, Réseau Voltaire, 30 juillet et 21 août 200= 6,

[25<= /span>] “Of course it was Iraq’s energy resources. It’= ;s not even a question” (cité dans Stephen Sniegoski, <= i>The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Enigma Edition, 2008, p. 333).

[26<= /span>] « ‘Big Oil’ not only did not promote the invasion, but has failed to secure a single oil field, despite the presence= of 160,000 US troops, 127,000 Pentagon/State Department paid mercenaries and a corrupt puppet régime » (Jame= s Petras, Zionism, Militarism and the Decline of US = Power, Clarity Press, 2008, p. 18).

[27<= /span>] <= span lang=3DEN-GB style=3D'mso-ansi-language:EN-GB'>http://www.voltairenet.org/a= rticle1...

[28]= Gordon Thomas, Histoire secrète du Mossad : de 1951 à nos jo= urs, Nouveau Monde éditions, 2006, p. 384-5.

[29]= Thomas, Histoire secrète du Mossad, p. 410-41.

[30<= /span>] “An act of catastrophic terrorism that killed thousands or tens of thousands of people and/or disrupted the necessities of life for hundreds of thousands, or even millions, would be a watershed event in America’s history. It could involve loss of life and property unprecedented for peacetime and undermine Americans’ fundamental sens= e of security within their own borders in a manner akin to the 1949 Soviet atomic bomb test, or perhaps even worse. […] Like Pearl Harbor, the event would divide our past and future into a before and after. The Uni= ted States might respond with draconian measures scaling back civil liberties, allowing wider surveillance of citizens, detention of suspects and use of deadly force” (Griffin, 9/11 Contradictions, p. 295-6).

[31<= /span>] trying to spoil the U.S.-Yem= eni Relationship=

 

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