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Suite d'articles trouvés sur l'Internet, relatifs à la répression qu'a subi et que continue de subir Ahmed Boukhari, à la suite de la publication de son livre "Le Secret".
1 - Site internet http://www.maghreb-ddh.sgdg.org (Maghreb des droits de l'homme). 2 - Site internet de Radio France International. 3 - Site Internet de Maroc Hebdo http://www.maroc-hebdo.press.ma 4 - Article de Maroc Hebdo. 5 - Site Internet bladi.net, dépèche de l'AFP. 6 - Site Internet de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) http://www.fidh.org. 7 - Site Internet http://www.jeuneafrique.com (site de désinformation et propagande-manipulation). 8 - Site internet http://www.alterinfo.net (désinformation). Article de "Minou99", connu pour publier sur le site stcom.net, site très hautement manipulatoire. 9 - Site internet http://www.wikipedia.org.
1 - Site internet http://www.maghreb-ddh.sgdg.org (Maghreb des droits de l'homme) Ahmed BOUKHARI refuse le procès-mascarade 1/ M. BOUKHARI, qui a appartenu pendant de nombreuses années au CAB1, l’un des nombreux services secrets de renseignements marocains, a dénoncé, au cours de l’été 2001, à travers plusieurs médias marocains et étrangers, les innombrables crimes dont ce service s’est rendu coupable, depuis sa création en 1960, contre des milliers de Marocains soupçonnés de subversion. 2/ Parmi ces crimes, M. BOUKHARI a révélé que le CAB1 a organisé l’enlèvement de l’illustre opposant Mehdi BEN BARKA, à Paris le 29 octobre 1965, enlèvement qui a été suivi de torture ayant entraîné sa mort, puis du transport de son corps au Maroc, où il a été dissout le 31 octobre dans une cuve d’acide, dans l’un des centres de torture et d’assassinat du Maroc, Dar El Mokri, à Rabat. 3/ Parmi les responsables de ces crimes dont le grand disparu a été victime, M. BOUKHARI a dénoncé ceux qui le poursuivent aujourd’hui devant vous, en précisant le rôle qu’ils y ont assumé, aux cotés d’autres individus, marocains et français, notamment. 4/ M. BOUKHARI a précisé que l’ensemble des responsables directs des crimes perpétrés contre Mehdi BEN BARKA ont agi, à des degrés divers, pour le compte, principalement, de l’Etat marocain. 5/ Dès 1965, la justice française a commencé à enquêter sur ces crimes et, en 1967, elle a rendu un verdict condamnant de nombreux accusés, marocains et français. Dans ce procès, MM. M. ACHAACHI, A. SAKA et M. MESNAOUI n’ont pas été jugés car leur participation à l’enlèvement de Mehdi BEN BARKA n’était pas alors connue de la justice française. 6/ Par ailleurs, ce verdict n’ayant pas établi la mort de Mehdi BEN BARKA et, par voie de conséquence, ce qu’il est advenu de son corps, l’instruction est restée ouverte à Paris, à l’initiative de la famille du disparu . 7/ Dans ce cadre, le juge d’instruction parisien chargé du dossier, M. Jean-Baptiste PARLOS, a adressé à M. BOUKHARI deux convocations (la première pour le 19 juillet 2001 et la seconde pour le 9 septembre 2001) pour l’entendre comme témoin, à la suite des révélations qu’il a faites à la presse l’été dernier. M. BOUKHARI n’a pu se rendre à Paris pour donner son témoignage parce que, la première fois, son passeport n’était pas en cours de validité et, la seconde fois, il était toujours privé de passeport et, de surcroît, détenu en prison dans le cadre d’une poursuite très opportunément montée contre lui pour une banale affaire de chèques sans provision. A présent, il se trouve bien hors des murs d’une prison mais il ne peut toujours pas se rendre à Paris pour témoigner devant le juge PARLOS, qui lui a adressé une convocation pour le 20 décembre 2001, le gouverneur de CASABLANCA-ANFA refusant implicitement de lui renouveler son passeport. 8/ La poursuite sur la laquelle votre tribunal est appelé à se prononcer a été programmée pour qu’une nouvelle condamnation de M. BOUKHARI, se conjuguant avec sa privation de passeport , continue de l’empêcher de se rendre à Paris pour témoigner sur la disparition de Mehdi BEN BARKA. 9/ En même temps, à Rabat, la justice refuse d’instruire sur plainte déposée le 5 juillet 2001 (il y a donc près de cinq mois) par l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) contre les auteurs des crimes perpétrés contre Mehdi BEN BARKA. Ainsi, au lieu que la justice marocaine fasse son devoir en instruisant sur ces crimes abominables et en poursuivant leurs auteurs, et au lieu que les responsables administratifs et politiques de ce pays permettent à M. BOUKHARI de se rendre en France pour témoigner devant le juge PARLOS sur ces crimes, ceux qui s’acharnent à empêcher que la vérité soit faite sur la disparition de Mehdi BEN BARKA en particulier, et sur les autres crimes d’Etat qui ont été perpétrés au Maroc depuis le recouvrement de son indépendance, en général, cherchent à obtenir contre M. BOUKHARI une nouvelle condamnation pour l’empêcher de continuer à dénoncer ces crimes et intimider tous ceux qui seraient tentés de sortir du silence pour confirmer ses révélations. 10/ En acceptant de répondre devant votre tribunal aux accusations de diffamation et d’injure qui sont portées contre lui, M. BOUKHARI cautionnerait donc une mascarade d’autant plus criante que les règles de procédure spécifiques du droit de la presse lui interdisent d’apporter la preuve de ce qu’il a dénoncé sur les responsabilités assumées par les plaignants dans les crimes perpétrés contre Mehdi BEN BARKA il y a trente six ans, la loi sur la presse n’autorisant aucune preuve de la véracité des faits prétendument diffamatoires ou injurieux lorsque ces faits remontent à plus de dix ans. En conséquence, M. Ahmed BOUKHARI ne peut que proclamer qu’il se retire de ce procès honteux. 11/ Dans ces conditions, la condamnation qu’on vous demande de prononcer contre M. BOUKHARI, sur les seules dénégations des plaignants, ne pourrait être qu’une condamnation de la vérité. Votre tribunal en porterait alors la responsabilité devant l’histoire. 12/ Quant au dossier de la disparition de Mehdi BEN BARKA, il restera ouvert quel que soit votre jugement, et, tôt ou tard – même si, demain, M. Ahmed BOUKHARI est de nouveau incarcéré ou assassiné pour qu’il cesse de continuer à témoigner-, la vérité sera connue, et tout le monde saura que ceux qui osent aujourd’hui se dire victimes de ses prétendues affabulations ont bel et bien participé aux crimes dont Mehdi BEN BARKA a été victime et à d’innombrables autres crimes.
2 - Site internet de Radio France International. http://www.rfi.fr/actufr/articles/026/article_13600.asp
«Le secret» d’Ahmed Boukhari Ce 14 février est publié en France Le secret, Ben Barka et le Maroc, le livre-témoignage d’Ahmed Boukhari, l’ancien agent des services secrets marocains qui affirme notamment avoir participé à l’élimination de Ben Barka. Interview avec l’auteur.
RFI: Ahmed Boukhari, votre livre, Le secret, Ben Barka et le Maroc sort aujourd’hui, 14 février, chez Michel Lafon. Pourquoi avoir choisi un éditeur français, puisque vous dites vouloir rendre service au Maroc par votre témoignage? Ahmed Boukhari: Vous pensez que ce que je dis peut être édité au Maroc ? Si le livre est autorisé ici, c’est que le Maroc aura réellement changé. RFI: Pourquoi des révélations si tardives ? AB: D’une part, parce que depuis la disparition de Hassan II et l’arrivée de Mohamed VI, il y a eu un changement important : le retour d’Abraham Serfaty, le pèlerinage à Tazmamart, la liberté pour Cheik Yassine, le limogeage de Basri (ancien ministre de l’Intérieur, NDLR). Et surtout, depuis 1998, les familles de disparus ont droit à la parole. Le regard de la mère d’Abdelhak Rouissi m’a bouleversé. Et lorsque la famille Ben Barka est revenue au Maroc, la comédie est devenue insupportable. Pour moi, le moment de parler était venu. En fait, je voulais parler dès les années 70, mais je n’ai pas eu le courage, mes enfants étaient petits. RFI: Votre livre est beaucoup plus court que le manuscrit initial. Pourquoi ? AB: Ma confession ne pouvait être publiée telle quelle. J’ai effacé les noms de ceux qui agissaient «malgré eux», mais les Marocains les reconnaîtront. Je ne cite pas ceux qui n’ont pas eu le choix. Cependant, les services secrets savent que si je témoigne devant le juge, ce sera une catastrophe pour eux. Aujourd’hui, je n’ai pas peur, mais je m’attends à tout. RFI: On dit que les manuscrits de votre témoignage comportent des variantes. Quelles explications pouvez-vous donner sur ce point ? AB: Je ne donnerai pas de réponse à ce sujet. Seul le juge aura une réponse. RFI: Quel rôle avez- vous joué dans l’affaire Ben Barka ? AB: Ben Barka, comme tous les opposants politiques
ou syndicalistes était surveillé par les services secrets
marocains. Des millions ont été débloqués,
52 policiers le surveillaient, j’appartenais au groupe de ceux qui
étaient chargés des écoutes téléphoniques,
de l’interception du courrier et de la permanence au standard du
Cab.1, le premier cabinet des services secrets, celui des affaires politiques.
Je n’étais pas standardiste, comme la presse l’a dit,
sinon je n’aurais jamais eu accès à tous ces secrets.
Je rédigeais des rapports, tous les coups de fil au Cab 1 étaient
scrupuleusement consignés. RFI: Vous expliquez que Ben Barka a été torturé à mort, en France, par des agents marocains en présence de Dlimi et Oufkir, puis que son corps a été rapatrié à Rabat et dissout dans une cuve d’acide. Quelles autres révélations contient votre livre? AB: J’ai donné l’essentiel
à des journaux marocains arabophones. Il s’agit de la liquidation
d’Omar Benjelloun, qui devait succéder à Ben Barka
. Il s’agit aussi de centaines de disparitions forcées et
de milliers d’enlèvements. Entre 1960 et 1973, on enlevait
et arrêtait, en moyenne, 350 personnes par an. A quoi il faut ajouter
5000 enlèvements au moment du complot de 1963, 2500 en 1969-1970
et 6000 en mars 1973. RFI: L’USFP (Union socialistes des forces populaires) a porté plainte contre vous, dans le cadre de l’affaire Ben Barka. Où en est la justice aujourd’hui? AB: A la suite de mes révélations concernant l’affaire Ben Barka, parues en France dans le Monde et au Maroc dans Le Journal Hebdomadaire, en juin 2001, l’USFP a porté plainte contre moi et contre les agents secrets dont j’avais dévoilé les noms. C’était le 5 juillet. Pour connaître la vérité sur la disparition de son leader historique, le parti a porté plainte contre tout le monde, moi le premier. C’est normal. Une enquête doit déterminer les responsabilités. Aujourd’hui, le dossier a disparu. Je n’en suis pas surpris. Les services secrets sont capables de beaucoup de choses incroyables. RFI: Mais, y a-t-il prescription dans le cadre de cette affaire? AB: Normalement, oui. Mais il s’agit d’un crime politique. C’est la première fois que le Maroc se trouve dans une telle situation. En France, la plainte (pour enlèvement, séquestration, puis assassinat) était renouvelée tous les dix ans, ce qui n’a jamais été le cas au Maroc. La famille Ben Barka a porté plainte en France, ici, on a toujours considéré cette affaire comme franco-française, puisque Ben Barka avait été enlevé en France, par les services français. La position marocaine n’a pas changé jusqu’à ce jour. RFI: Comment les familles de disparu ont-elles accueilli vos révélations? AB: Avec beaucoup de satisfaction. Pas simplement à cause des révélations, mais de ma collaboration avec les associations qui militent pour les droits de l’homme. Toutes. Ma démarche peut servir à établir la vérité. En fait, mon livre, c’est ma façon de demander pardon à toutes ces familles, et en particulier à celle de Mehdi Ben Barka. par Isabelle Broz
3 - Site Internet de Maroc Hebdo http://www.maroc-hebdo.press.ma Ahmed Boukhari, un ex-agent au Cab 1 Ahmed Boukhari, 62 ans, n’était pas
un flic comme les autres. Décrit par ceux qui l’ont connu
comme un homme agressif et brutal, il s’est distingué au
cours Par Abdellah Chankou
4 - Article de Maroc Hebdo. Ahmed Boukhari, ex-agent des services secrets
marocains Dans cette interview, Ahmed Boukhari déballe tout. Il donne à Maroc Hebdo International un avant-goût de ce que sera son livre sur l’organisation et la restructuration des services secrets marocains avec des témoignages fracassants. "Les révélations que j'y fais vont faire l'effet d'une bombe", dit-il. Propos recueillis par Taïeb Chadi
• Ahmed Boukhari • MHI: Vous l’avez écrit pour
qui, ce livre?
• Mohamed Mesnaoui.
• MHI: Bien, mais à qui va réellement
profiter la publication de ce livre? • MHI: Y a-t-il quelqu'un qui n'a aucun
intérêt à ce que cet ouvrage voie le jour?
• Abdelkader Sacca.
• MHI: En voulant rendre service au Maroc,
on constate que vous l’avez plongé dans la discorde. • MHI: Est ce que les révélations
que contient ce livre ne risquent pas de vous coûter de nouveaux
procès? • MHI: L’USFP a déposé
une plainte sur la base de vos révélations. Vous êtes
devenu, de facto, l’homme clef de l’affaire Ben Barka. Etes-vous
prêts à témoigner devant un juge marocain?
• Abdelhak Achaâchi • MHI: Vous semblez serein et si sûr
de vous et de vos déclarations. Est-ce que vous êtes capable
de prouver ce que vous avez avancé? • MHI: Ça sera alors votre parole
contre celle des autres? • MHI: Et la vérité dans tout
ça?
• MHI: Certains disent que vous insistez
beaucoup pour voyager en France avec l’idée d’y rester
et de ne plus revenir au Maroc. Que répondez-vous?
• MHI: Disposez-vous d’une quelconque
liste?
• MHI: Pourquoi livrer certains et en protéger
d’autres? Vous roulez pour qui?
• MHI: Etes-vous toujours un agent des services? • MHI: Et officieusement?
• MHI: Et si vous étiez un agent
manipulé qu’on a poussé à parler pour des fins
qu’on ne maîtrise pas encore? • MHI: Pourquoi en êtes-vous si sûr?
C’est peut-être que le piège est justement dans cette
assurance? • MHI: Seriez-vous en train de régler
des comptes avec vos anciens collègues?
5 - Site Internet bladi.net, dépèche de l'AFP. Ahmed Boukhari dresse une liste de 123 anciens "tortionnaires" L'ancien agent marocain Ahmed Boukhari a établi une liste de 123 "tortionnaires" des années de plomb (1960-1980), indique lundi Al Ahdath Al Maghribia, sans toutefois publier leurs noms. "La liste que j'ai établie, avec la conscience tranquille, en février 2004, compte 123 tortionnaires de différents grades et services, sachant que la liste réelle, complète et définitive doit comporter environ 200 noms", écrit notamment M. Boukhari dans ce nouveau témoignage. L'ancien agent secret avait déjà fait, en 2001, des révélations explosives à la presse sur la disparition de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka à Paris en 1965. M. Boukhari brosse un tableau noir des pratiques de la Brigade nationale de police judiciaire, affirmant que la torture était "largement dominante dans tous les services" de cette police à l'époque de la répression contre la gauche et l'extrême gauche marocaine. Ce n'est qu'après "plusieurs années de réflexion et d'hésitation", assure Boukhari, qu'il a pris la décision d'établir cette liste des tortionaires, pour dénoncer des personnes qui ont par la suite "recouru à la politique pour se protéger". M. Boukhari fait notamment allusion, sans nommer la personne visée, aux "provocations et déclarations mensongères d'un ex-tortionnaire de la police judiciaire, devenu aujourd'hui homme politique sans vergogne". L'ancien agent secret affirme également vouloir aider l'instance "Equité et réconciliation", récemment mise en place pour enquêter sur les violations des droits de l'Homme perpétrées lors des années de plomb au Maroc. Al Ahdath Al Maghribia, proche de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, gouvernemental), ne reprend pas à son compte les affirmations de M. Boukhari tout en estimant qu'il ne faudrait pas "les prendre pour de simples allégations dénuées de tout fondement". AFP
6 - Site Internet de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). http://www.fidh.org 30/08/2001 Maroc AHMED BOUKHARI CONDAMNE A UN AN DE PRISON FERME
Dans une lettre adressée au roi du Maroc Mohammed VI, la FIDH a fait part de ses doutes concernant "l’affaire des chèques sans provision qui a motivé cette condamnation, (considérant qu’elle intervenait) trop opportunément, ainsi qu’en attestent de nombreux indices concordants, pour ne pas y voir un moyen d’entraver l’action de la justice dans l’affaire Ben Barka". En effet, en juillet dernier déjà, Ahmed Boukhari n’avait pas pu se rendre à la convocation du juge français en charge du dossier car, en l’absence de réponse des autorités à sa demande, son passeport n’avait pas été renouvelé. Par ailleurs, un certain nombre d’irrégularités dans le déroulement de la procédure judiciaire ont pu être notées. La FIDH a rappelé au roi du Maroc les engagements internationaux de son pays qui comprennent notamment l’obligation de la lutte contre l’impunité. La FIDH a appelé le roi du Maroc "à tout mettre en œuvre pour qu’il soit effectivement répondu, dans les meilleurs délais aux exigences de vérité et de justice s’agissant des violations des droits de l’Homme au Maroc, sans lesquelles aucune réconciliation nationale ni transition politique ne pourront être possibles". La FIDH suivra avec la plus grande attention le procès en appel de l’affaire Boukhari qui devrait se tenir dans les prochaines semaines.
7 - Site Internet http://www.jeuneafrique.com (site de désinformation et propagande-manipulation) Les vrais-faux secrets d'Ahmed Boukhari. MAROC - 1 avril 2002 - par FRANÇOIS SOUDAN Partiel et approximatif, le livre du « greffier » de l'affaire Ben Barka est loin d'être le document explosif annoncé. Un « livre-confession » peut-il se
passer de preuves, un témoignage de documents censés le
fonder ? Sans doute. Mais il vaut alors ce que vaut la crédibilité
de son auteur, et c'est bien là tout le problème. Publié
il y a deux mois à Paris chez Michel Lafon, après que quelques
éditeurs se fussent disputé un manuscrit exfiltré
du Maroc par le truchement d'une valise diplomatique française
(et à l'insu de l'ambassadeur), Le Secret d'Ahmed Boukhari n'a
pas fini d'être assourdissant. Interdit à la vente dans le
royaume, mais largement diffusé sous le manteau, ce livre de trois
cents pages, qualifié de « document accablant » par
son éditeur, comporte deux parties distinctes. La première
est un descriptif, vu de l'intérieur, du fonctionnement de la Sûreté
nationale marocaine, de la fin des années cinquante jusqu'au début
des années soixante-dix. On y apprend que cette police politique
n'était en somme guère différente des autres, qu'elle
utilisait les faiblesses et les vies cachées des opposants pour
les piéger ou les manipuler, qu'elle écoutait les conversations
téléphoniques et ouvrait le courrier. La torture, la violence,
les disparitions sont omniprésentes, et le descriptif que fait
Boukhari du lieu de détention et d'interrogatoire secret de Dar
el-Mokri, qui abrita jusqu'à deux mille détenus au début
des années soixante-dix, est impressionnant. Défilent aussi
les portraits au vitriol des principaux responsables de la Sûreté
de l'époque : le général Mohamed Oufkir, décrit
comme alcoolique et « accro » à la cocaïne ; son
adjoint, le (futur) général Ahmed Dlimi, sadique et calculateur
; Mohamed Laghzaoui, affairiste uniquement préoccupé de
rentabiliser son poste ; ou encore le commissaire Mohamed Achaachi, ancien
responsable du Cabinet n° 1 de la Sûreté, le seul à
sortir presque indemne de ce jeu de massacre. Défilent également
les noms des informateurs, taupes et autres agents doubles mis en place
par la police au sein des partis d'opposition et des syndicats. Sans ciller,
Boukhari, qui affirme avoir eu accès aux archives d'une maison
dont il fut membre, raconte ainsi comment le futur Premier ministre Maati
Bouabid, mais aussi le leader communiste Ali Yata, le chef berbère
Mahjoubi Ahardane et même le secrétaire général
de l'USFP Abderrahim Bouabid collaborèrent sans états d'âme
avec le Cab. 1. 8 - Site internet http://www.alterinfo.net (désinformation). Article de "Minou99", connu pour publier sur le site stcom.net, site très hautement manipulatoire. http://www.alterinfo.net/LE-TROUBLANT-PERSONNAGE-Ahmed-BOUKHARI_a12908.html Politique Nationale/Internationale Quatre décennies après l'enlèvement à Paris de Mehdi Ben Barka, la France décide de mettre à la disposition de la justice tous les documents classés jusque-là secret défense mais il ne faut pas se leurrer, tout n'a pas été déclassifié, surtout avec l'amnésie des pouvoirs publics qui n'identifient pas et ne précisent pas les personnalités politiques françaises qui sont impliquées jusqu'au plus haut degré du crime qui allait être perpétré contre l'intégrité physique du leader marocain en 1965 et cela, le juge Ramaël n'est pas censé l'ignorer tout comme nul n'est censé ignorer les lois .
- LE TROUBLANT PERSONNAGE Ahmed BOUKHARI Où, quand, et pour qui est née l'idée du témoignage BOUKHARI ?. Ces revelations qui ont fait l'effet d'une bombe ne conduisent pourtant pas à établir la pleine verité sur le crime perpétré contre Ben Barka. L'homme a fournit moult détails sur l'affaire Ben Barka quand bien meme le fil de ses declarations sont le fruit d'une réflexion longuement réfléchie avec des accusations insuffisemment étayées. Il sent bon le scoop. La question, certes qui ne cesse de nous tarauder l'esprit est que, comment BOUKHARI, ex-agent des services secrets marocains a–t-il pu connaître les moindres agissements de ses collègues qu'il accusent d'avoir participé, ou tout simplement assisté en tant que témoin dans la disparition et la mort de Ben Barka, les jours fatidiques du 29, 30 et 31 Octobre 1965 (31: rapatriement du corps de Ben Barka mort dans la nuit du 30 au 31 Octobre à 3 h du matin) sans que lui-même n'ait été informé des moindres details et incorporé au grand secret portant le non de code “Bouya-Bachir"? . On en est réduit à beaucoup de conjectures puique, selon Ali Boureqat, celui-ci affirme dans un entretien publié par Maroc-Hebdo que le corps décapité de l'opposant Mehdi Ben Barka, assassiné en 1965, a bien été enterré en région parisienne (tout comme le soutient Antoine LOPEZ, ancient agent du SDECE et chef d'escale à ORLY) ce qui est loin de conforté les theses de Boukhari qui lui apporte une toute autre version. Selon Ali Bouraquat, la tête du cadavre a été remise au général Mohamed Oufkir, alors ministre de l'Intérieur et ce sont deux agents des services secrets français qui ont enterré le corps, coulé dans une dalle de ciment, à Montigny-sur-Loing. Selon ses adversaires, les aberrations du témoignage de BOUKHARI font état de l'attentat contre Ben Barka qui n'a jamais eu lieu à Alger, La séance de torture à Fontenay-le-Vicomte qui n'a jamais été établie judiciairement. De plus, il apparaîtrait que BOUKHARI se serait inspiré des dires du mythomane Figon, l'un des truands de la bande, connu déjà à l'époque pour ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique. Quant à la perquisition à Fontenay-le-Vicomte chez Boucheseiche, lieu où disparaîtra Ben Barka, les hommes du commissaire Bouvier n'y ont rien trouvé, contrairement à ce qu'affirme BOUKHARI. Trente cinq ans après l'enlèvement à Paris le 29 octobre 1965 et l'assassinat du leader marocain, un homme des services spéciaux marocains (CAB1), adjoint de Mohamed ACHAACHI, d'Ahmed DLIMI et de Mohamed OUFKIR, a décidé spontanément de parler et d'apporter des précisions sur l'élimination de Mehdi BEN BARKA. En octobre 1965, Ahmed Boukhari, agent des Services spéciaux marocains, était de permanence au siège de la police parallèle. Heure après heure, coup de fil après coup de fil, il a suivi en direct l'enlèvement à Paris de Mehdi Ben Barka, l'implacable adversaire du régime chérifien. Trente-sept ans plus tard, il raconte l'interminable traque du célèbre opposant, sa capture et sa mort dans une villa de Fontenay-le-Vicomte, avant le sinistre retour au Maroc. Plusieurs observateurs contesteront la version donnée par BOUKHARI, version faite au fil des mois, contestée en raison des aberrations, approximations de l'espion qui sera qualifiée d'hypermnésique. Doit-il être tari d'éloges pour ses révélations tardives empreints de confusion ou alors est-il sorti d'un long sommeil léthargique pour la postérité et la sommité ? Pourquoi Ahmed BOUKHARI qui est impliqué
au même titre que les autres, peut-être de façon indirecte
dans l'opération échafaudée par les cinq ressortissants
marocains, y compris le frère de Abdelhak Achachi, Mohamed décédé
en 2003 ne fait l'objet d'aucune instruction judiciaire en apportant des
faits assez précis dont certains lui étaient censés
être ignorés ou alors dictés par une tierce personne
? Au moment où la justice marocaine devait enquêter et poursuivre
l'ex agent secret Ahmed Boukhari ainsi que ses ex-collègues du
Cab1, pour crime, disparition forcée, assistance passive devant
un crime, non assistance à personne en danger, disparition d'un
cadavre, co-participation et complicité aux crimes, etc…,
le tribunal de Casablanca a condamné à l'époque des
faits Boukhari à un an de prison pour émission de chèques
sans provisions. On peut conclure alors que tout ce déballage ou BOUKHARI a vendu tous ses acolytes étaient motivés exclusivement pour sauver sa peau et effectivement, en faisant son méa-culpa et amende honorable, il reçoit d'une certaine façon l'absolution et concomitamment la rédemption du juge Patrick Ramël, chargé d'instruire l'affaire Ben Barka. S'il est vrai que la parution de son livre-brûlot a vraiment secoué la classe politique marocaine, ses adversaires auront eux aussi de quoi le mouiller et le discréditer. Les services spéciaux, la DST (Direction de la sûreté du territoire) et la DGED (services extérieurs), notamment n'avaient aucun intérêt a ce que cet ouvrage voit le jour. Boukhari soutient que M. Achâachi et ses deux compères, Abdelkader Sacca et Mohamed Mesnaoui qui prétendent qu'ils n'ont ni torturé ni enlevé qui que ce soit ont bel et bien torturé des milliers de personnes selon les aveux propres de BOUKHARI. À son sens, ils sont les auteurs de ces crimes, du moment que M. Achaâchi reconnaît qu'il a dirigé le service de contre-subversion pendant 34 ans. Pourquoi Boukhari ne cite pas le degré de responsabilité et de compromission de sa personne dans l'opération du rapt et de la mort de Ben Barka ou il a été partie prenante puisqu'il a assisté en direct des moindres péripéties de l'assassinat de Ben Barka ?. Il est curieux aussi que Boukhari qui dit agir de son propre chef sans être manipulé par qui que ce soit affirme péremptoirement avoir quitté les services secrets marocains en 1977 et ait continué à collaborer avec eux jusqu'en 1990 dans le domaine du renseignement en refusant de préciser de quelle nature. Comment peut-on accorder un crédit à toutes ces révélations sans tenir compte de la nature que cet ancien de la boite a entretenu avec ses anciens collègues ? Le témoignage des responsables qu'il incrime en portant de graves accusations peut-il conforter ses révélations pour la manifestation de la vérité ou bien, tout au contraire, est-il destiné à accréditer la thèse d'un règlement de comptes entre des ex-agent des services secrets marocains dont lui-même en faisait partie intégrante et qu'il ait décidé de sortir de son mutisme pour soulager sa conscience, tel qu'il le dit lui-même”. ? En l'absence de faits convaincants, on en est réduit aux hypothèses et aux conjectures. Les thèses, elles, sont aussi nombreuses que contradictoires. Sommes-nous face à un montage sorti tout droit de l'imagination de Ahmed Boukhari pour ne pas dire un bidonnage ? S'agit-il d'une opération de bidonnage soigneusement confectionnée ? Celui-ci possède-t-il les preuves de ce qu'il avance ? Autant de questions auxquelles on n'a pas le moindre début de réponse ou d'éléments d'information venus étoffer ses dires. La vérité, elle, se perd dans les méandres des dénégations des uns et des affirmations des autres. Face aux accusations portées à l'encontre
de Mohamed Achachi, celui-ci rétorque qu'il n'aurait jamais mis
les pieds en France et qu'il ne serait impliqué à quelque
degré que ce soit dans l'opération d'élimination
du leader marocain et certifie que Boukhari est ni plus, ni moins qu'un
affabulateur. Boukhari verse-t-il dans la duplicité lorsqu'il affirme
que trois truands français « protégées par
les Marocains » (Boucheseiche, Palisse et Julien Le Ny) ont été
exécutés au PF2 (Dar Mokri à Rabat). Un autre témoin/
homme de main a réussi à échapper aux griffes des
agents du CAB1 : Dubail. Mehdi Ben Barka, a été assassiné
par Ahmed Dlimi et Mohamed Oufkir après avoir été
torturé dans la villa de l'ex-agent de la Gestapo Georges Boucheseiche
dit « Bonnebouche » à Fontenay-le-Vicomte. Son corps
a été « transporté » au Maroc au PF2
(Dar el Mokri) et « dissous dans une cuve remplie d'acide. D'ailleurs, il ne fait aucun doute que le général Mohamed Oufkir, ministre marocain de l'Intérieur, Ahmed Dlimi, directeur de la sûreté nationale marocaine, et un certain Chtouki, chef des brigades spéciales marocaines, se trouvaient à Paris à ce moment-là. Le verdict du 5 juin 1967 acquitte Dlimi et les protagonistes français, à l'exception de Lopez et Souchon, condamnés respectivement à huit et six ans de prison. Mohamed Oufkir, désigné par la justice comme le grand responsable de la disparition de Ben Barka, est condamné par contumace à la réclusion à perpétuité. Il est expédient de souligner que le complot
orchestré contre Mehdi Ben Barka a été décidé
au plus haut niveau dès le 25 mars 1965, deux jours après
les émeutes de Casablanca, réprimées violemment et
écrasées dans le sang par Oufkir. La question, certes qui ne cesse de nous tarauder
l'esprit est que, comment BOUKHARI, ex-agent des services secrets marocains
a–t-il pu connaître les moindres agissements de ses collègues
qu'il accusent d'avoir participé, ou tout simplement assisté
en tant que témoin dans la disparition et la mort de Ben Barka,
les jours fatidiques du 29, 30 et du 31 Octobre 1965 (rapatriement du
corps de Ben Barka mort dans la nuit du 30 au 31 Octobre à 3 h
du matin) sans que lui-même n'ait été incorporé
au grand secret portant le non de code “Bouya-Bachir"? . Ceux qui réfutent la thèse de l'implication du Maroc et de Feu Hassan II dans l'opération d'élimination de l'opposant marocain se retranchent sur de drôles de mobiles, voire des palliatifs en arguant qu'en 1965 les services secrets du Maroc étaient incapable, ni par des compétences qui lui manquaient sûrement car le pays était à peine sortie du régime coloniale. Ces mêmes voix soulignent que ses services n'avaient même pas les moyens ni l'expérience dans le domaine car le service secret du Maroc se basait dans le temps sur une simple politique, celle du batton et la carotte (sans autre compétence, et ses agents agissaient dans l'impunité totale) alors ils étaient tout simplement incapables de mener une assez grande opération en Françe ARCHI FAUX. Si le Maroc a très bien su mobiliser ses forces militaires pour agresser l'Algérie en 1963 (pour remettre en question l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation) qui venait tout juste de sortir de 132 ans d'une colonisation sanglante et que les français ont laissé derrière eux un pays exsangue, il leur aurait été d'une facilité déconcertante d'élaborer une opération de cette envergure pour peaufiner cette opération macabre, se lancer à une traque, filature, rapt, bref une chasse à l'homme. agression motivée et pour un litige frontalier, .Le contrat décidé à l'encontre d'un homme de la trempe de Ben Barka ne requiert pas que l'on soit sorti de St-Cyr, que l'on soit bourré de diplômes ou que l'on ait attendu la providence en comptant sur l'assistance étrangère. Le roi Hassan II, érigeant la répression en système de gouvernement. décédé en 1999, pour faire taire toutes voies discordantes affirmait qu'il s'agissait d'une affaire franco-française. Il est vrai que la bête noire de l'ancien souverain marocain incarnait une icône pour l'opposition de gauche marocaine et demeure parmi l'un des milliers de marocains qui ont disparu durant son règne et plus précisément durant la décennie des années de plomb. Malgré que son fils Mohamed VI, qui lui a succédé, a installé en 2004 la commission équité et réconciliation (IER), une commission chargé de faire la vérité sur les violations des droits de l'homme commises entre 1956 et 1999 mais qui restera obsolète dans l'affaire de la disparition de Ben Barka. Quatre décennies après l'enlèvement à Paris de Mehdi Ben Barka, la France décide de mettre à la disposition de la justice tous les documents classés jusque-là secret défense mais il ne faut pas se leurrer, tout n'a pas été déclassifié, surtout avec l'amnésie des pouvoirs publics qui n'identifient pas et ne précisent pas les personnalités politiques françaises qui sont impliquées jusqu'au plus haut degré du crime qui allait être perpétré contre l'intégrité physique du leader marocain en 1965 et cela, le juge Ramaël n'est pas censé l'ignorer tout comme nul n'est censé ignorer les lois. Minou99 Dimanche 28 Octobre 2007
9 - Site internet http://www.wikipedia.org Ahmed Boukhari
Ahmed Boukhari is a former agent of Cab-1, the political cell of the Moroccan Secret Service. He claims to have taken part in the operation that masterminded the abduction and liquidation of Mehdi Ben Barka. He is one of the last still living possible witnesses. He was not present at the crime scene but as notulist he had to progress all the information on the operation. He claims that CIA agents were involved, a certain Colonel Martin. Boukhari claimed in his confessions that Ben Barka's body was transported secretly to Morocco and his corpse was dissolved in a bath of acid. However, certain newspapers claim that Boukhari is a fraud and a liar. According to Hamid Barrada, Boukhari wasn't any longer in service when Ben Barka was abducted: In his book "Le Secret", Boukhari speaks about this accusation, and claims it isn't true, purely ment to destabilise his credibility. Other critics say that Boukhari's claim that King Mohammed V (or the crownprince Hassan II) were not informed about the abduction of Ben Barka isn't very plausible. The movie "J'ai vu tuer Ben Barka" has been based partly on this book. As with most movies about political murders like "JFK" or "Lumumba", the movie is very controversial, still very watchable... A must have for all collectors of the better political thrillers.
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