Ce jeune beur est d’origine marocaine. Sujet de son altesse royale, il ne force donc pas sa nature pour plier l’échine devant le roitelet du Qatar, qu’il présente comme un émir éclairé et dont il a fait de son Etat wahhabite et moyenâgeux un modèle de démocratie pour le monde arabe. A la moindre critique contre le Qatar, Nabil Ennasri surgit pour apporter la réplique. Même lorsqu’il s’agit de journalistes ou d’auteurs connus. En raison du succès qu’a eu leur livre, Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget ont eu droit à une tribune titrée « Du vilain petit Qatar aux vilains petits mensonges », qui n’a pas été prise par les grands quotidiens parisiens et qu’il a dû se résoudre à publier dans son blog « Qatarologue » !
Haute compétence, formée à la Madrassa de Château-Chignon !
Jusqu’au « printemps arabe », il était plutôt connu comme un activiste, non guère de la cause palestinienne, mais du Hamas en France. Il écrivassait dans le site oumma.com d’où il s’est fait viré en raison de son philo-qatarisme et de ses positions surexcitées en faveur des islamo-terroristes en Syrie. Depuis, il scribouille sur son « Al-Kanz », et se présente comme un spécialiste du Qatar, micro-monarchie à laquelle il a dédié un mémoire universitaire qu’il a opportunément transformé en livre « académique ». Ce mémoire, dont le sujet lui a permis d’effectuer plusieurs séjours à Doha…aux frais de la princesse, il l’avait préparé à l’Université d’Aix-en-Provence.
Mais sa formation principale, ce jeune la doit à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Château-Chinon, la dénomination pompeuse et trompeuse d’une école coranique, une Madrassa pour jeune musulmans en quête de repères identitaires, contrôlée par l’UOIF, la ramification française de la secte des Frères musulmans.
L’un des premiers journalistes à dévoiler la face cachée de ce « jeune doctorant » est Willy le Devin, dans un article publié par le quotidien Libération du 26 avril 2013. Selon ce journaliste d’investigation « De 2008 à 2010, Ennasri a surtout étudié les sciences religieuses à l’Institut européen des sciences humaines de Château-Chinon, l’école des imams de l’UOIF. Il est aussi président du Collectif des musulmans de France (CMF), une structure associative où ses positions très «Qatar friendly» suscitent de vives tensions. Fondé en 1992, le CMF avait pour vocation de libérer la communauté musulmane française de la tutelle des puissances étrangères. L'un des fondateurs est amer: «Ennasri a fait du CMF un organe ultralibéral et complaisant à l’égard du Qatar. Il ramène le CMF dans le giron de l’UOIF. C'est toute l'histoire de cette association qui disparaît peu à peu.»
Un rapport de 8 pages sur l’Ethiopie commandé par le Qatar
Nabil Ennasri répète à qui veut l’entendre qu’il ne défend pas sa chapelle islamiste, encore moins sa mère nourricière, le Qatar. Voyons donc ! Il y a plus d’un mois, il a effectué un travail d’une « importance » stratégique et géopolitique capitale : « Qatari-Ethiopian Relations : Prospects After the Emir’s Visit » (28 mai 2013, http://studies.aljazeera.net/en/ ). Commandé par Al-Jazeera Center For Studies, là où bossait le gendre de Rached Ghannouchi, Rafik Bouchlakha, avant de devenir ministre des Affaires étrangères pour se mettre dans les poches une aide chinoise aux peuple tunisien, le but de ce rapport de 8 pages, qui vaut sans doute son pesant en cuivre, a été de rafistoler les relations entre le micro-Etat qatari et la géante Ethiopie, Etat qui avait rompu ses relations avec l’émirat wahhabite à cause de son soutien aux terroristes-djihadistes en Somalie. Certains ignorent qu'en Somalie, le Qatar a acheté des milliers d'hectars de terre agricole réduisant ainsi les paysans et anciens exploitants en esclaves. Maintenant que l’émir-guerrier a été viré par Obama, précisément en raison de son activisme islamo-terroriste, on se demande ce que vont devenir ses mercenaires et agents.
Disciple de Tariq Ramadan et serviteur de Mozza
Mais c’est dans la très sérieuse revue « Confluences Méditerranéennes » que l’on découvre les liens de cet activiste avec Tariq Ramadan, Youssef Qaradaoui et toute la clique des Frères musulmans. Dans ce numéro consacré au Qatar, l’universitaire Haoues Seniguer écrit : « T.Ramadan, pour faire valoir l’efficacité de son action auprès e ses bailleurs de fonds qataris, a su s’appuyer sur ses réseaux amis en France, au premier rang desquels certains leaders du Collectif des Musulmans de France (CMF), dont son président actuel Nabil Ennasri. Ce Français, d’origine marocaine(…) s’inscrit dans la filiation des Frères musulmans dont il est un passionaria. Il n’en critique nullement l’idéologie ni d’ailleurs l’action des mouvements islamistes légalistes actuels(…) Entre T.Ramadan et N.Ennasri on pourrait parler d’échanges de bons procédés ou de réciprocité confraternelle, dans le cadre d’intérêts, là aussi, tout à fait bien compris(…)Cependant, T.Ramadan et N.Ennasri sont pris, depuis le début des soulèvements populaires dans le monde arabe en général, et en Syrie en particulier, dans des contradictions qui témoignent notamment leur proximité idéologique, aussi bien avec le cheikh Yusuf Al-Qaradhawi que plus largement, avec l’un des groupes structurant la politique intérieure qatarie : le groupe socio-culturel dirigé par Moza bint Nasser al-Misnad ».
Dans ce chapitre intitulé « Le Qatar et l’islam de France : vers une nouvelle idylle ? », Haoues Seniguer nous fait découvrir la nature des relations entre Tariq Ramadan et Nabil Ennasri : « l’un connu et reconnu, Tariq Ramadan, l’autre, Nabil Ennasri, nouveau venu de la sphère associative musulmane, travaillant à mettre ses pas dans ceux du premier, en espérant, le moment venu, par des marques de fidélité et de loyalisme à l’égard de son maître, lui succèder dans l’exercice d’un leadership sur les musulmans français(…) En effet, T.Ramadan et N.Ennasri, par exemple, offrent une lecture unilatérale du conflit syrien, en omettant de mettre en évidence l’implication fort probable du Qatar dans l’armement lourd livré à des opposants, dont certains, pourtant, pourrient être des radicaux de l’islam. Dans une chronique écrite il y a quelques mois sur le site communautaire francophone Oumma.com,Nabil Ennasri harangue ses coreligionnaires, pour qu’ils fassent preuve de davantage de mobilisation pour faire chuter le régime de Bachar Al-Assad, sans évacuer complètement, dans son propos, l’option d’une campagne militaire » (Confluences Méditerranéennes No84, hiver 2012-2013, page 112).
Haute compétence, formée à la Madrassa de Château-Chignon !
Jusqu’au « printemps arabe », il était plutôt connu comme un activiste, non guère de la cause palestinienne, mais du Hamas en France. Il écrivassait dans le site oumma.com d’où il s’est fait viré en raison de son philo-qatarisme et de ses positions surexcitées en faveur des islamo-terroristes en Syrie. Depuis, il scribouille sur son « Al-Kanz », et se présente comme un spécialiste du Qatar, micro-monarchie à laquelle il a dédié un mémoire universitaire qu’il a opportunément transformé en livre « académique ». Ce mémoire, dont le sujet lui a permis d’effectuer plusieurs séjours à Doha…aux frais de la princesse, il l’avait préparé à l’Université d’Aix-en-Provence.
Mais sa formation principale, ce jeune la doit à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Château-Chinon, la dénomination pompeuse et trompeuse d’une école coranique, une Madrassa pour jeune musulmans en quête de repères identitaires, contrôlée par l’UOIF, la ramification française de la secte des Frères musulmans.
L’un des premiers journalistes à dévoiler la face cachée de ce « jeune doctorant » est Willy le Devin, dans un article publié par le quotidien Libération du 26 avril 2013. Selon ce journaliste d’investigation « De 2008 à 2010, Ennasri a surtout étudié les sciences religieuses à l’Institut européen des sciences humaines de Château-Chinon, l’école des imams de l’UOIF. Il est aussi président du Collectif des musulmans de France (CMF), une structure associative où ses positions très «Qatar friendly» suscitent de vives tensions. Fondé en 1992, le CMF avait pour vocation de libérer la communauté musulmane française de la tutelle des puissances étrangères. L'un des fondateurs est amer: «Ennasri a fait du CMF un organe ultralibéral et complaisant à l’égard du Qatar. Il ramène le CMF dans le giron de l’UOIF. C'est toute l'histoire de cette association qui disparaît peu à peu.»
Un rapport de 8 pages sur l’Ethiopie commandé par le Qatar
Nabil Ennasri répète à qui veut l’entendre qu’il ne défend pas sa chapelle islamiste, encore moins sa mère nourricière, le Qatar. Voyons donc ! Il y a plus d’un mois, il a effectué un travail d’une « importance » stratégique et géopolitique capitale : « Qatari-Ethiopian Relations : Prospects After the Emir’s Visit » (28 mai 2013, http://studies.aljazeera.net/en/ ). Commandé par Al-Jazeera Center For Studies, là où bossait le gendre de Rached Ghannouchi, Rafik Bouchlakha, avant de devenir ministre des Affaires étrangères pour se mettre dans les poches une aide chinoise aux peuple tunisien, le but de ce rapport de 8 pages, qui vaut sans doute son pesant en cuivre, a été de rafistoler les relations entre le micro-Etat qatari et la géante Ethiopie, Etat qui avait rompu ses relations avec l’émirat wahhabite à cause de son soutien aux terroristes-djihadistes en Somalie. Certains ignorent qu'en Somalie, le Qatar a acheté des milliers d'hectars de terre agricole réduisant ainsi les paysans et anciens exploitants en esclaves. Maintenant que l’émir-guerrier a été viré par Obama, précisément en raison de son activisme islamo-terroriste, on se demande ce que vont devenir ses mercenaires et agents.
Disciple de Tariq Ramadan et serviteur de Mozza
Mais c’est dans la très sérieuse revue « Confluences Méditerranéennes » que l’on découvre les liens de cet activiste avec Tariq Ramadan, Youssef Qaradaoui et toute la clique des Frères musulmans. Dans ce numéro consacré au Qatar, l’universitaire Haoues Seniguer écrit : « T.Ramadan, pour faire valoir l’efficacité de son action auprès e ses bailleurs de fonds qataris, a su s’appuyer sur ses réseaux amis en France, au premier rang desquels certains leaders du Collectif des Musulmans de France (CMF), dont son président actuel Nabil Ennasri. Ce Français, d’origine marocaine(…) s’inscrit dans la filiation des Frères musulmans dont il est un passionaria. Il n’en critique nullement l’idéologie ni d’ailleurs l’action des mouvements islamistes légalistes actuels(…) Entre T.Ramadan et N.Ennasri on pourrait parler d’échanges de bons procédés ou de réciprocité confraternelle, dans le cadre d’intérêts, là aussi, tout à fait bien compris(…)Cependant, T.Ramadan et N.Ennasri sont pris, depuis le début des soulèvements populaires dans le monde arabe en général, et en Syrie en particulier, dans des contradictions qui témoignent notamment leur proximité idéologique, aussi bien avec le cheikh Yusuf Al-Qaradhawi que plus largement, avec l’un des groupes structurant la politique intérieure qatarie : le groupe socio-culturel dirigé par Moza bint Nasser al-Misnad ».
Dans ce chapitre intitulé « Le Qatar et l’islam de France : vers une nouvelle idylle ? », Haoues Seniguer nous fait découvrir la nature des relations entre Tariq Ramadan et Nabil Ennasri : « l’un connu et reconnu, Tariq Ramadan, l’autre, Nabil Ennasri, nouveau venu de la sphère associative musulmane, travaillant à mettre ses pas dans ceux du premier, en espérant, le moment venu, par des marques de fidélité et de loyalisme à l’égard de son maître, lui succèder dans l’exercice d’un leadership sur les musulmans français(…) En effet, T.Ramadan et N.Ennasri, par exemple, offrent une lecture unilatérale du conflit syrien, en omettant de mettre en évidence l’implication fort probable du Qatar dans l’armement lourd livré à des opposants, dont certains, pourtant, pourrient être des radicaux de l’islam. Dans une chronique écrite il y a quelques mois sur le site communautaire francophone Oumma.com,Nabil Ennasri harangue ses coreligionnaires, pour qu’ils fassent preuve de davantage de mobilisation pour faire chuter le régime de Bachar Al-Assad, sans évacuer complètement, dans son propos, l’option d’une campagne militaire » (Confluences Méditerranéennes No84, hiver 2012-2013, page 112).
A la recherche d’un printemps arabe en France
Dans la vidéo ci-dessus, Nabil Ennasri endoctrine des jeunes venus écouter son prêche très profane. Après avoir jeté le doute sur l’affaire Merah, selon cet intégriste, « Il y a des gens en France qui préparent certaines choses pour notre communauté dont certains ne souhaitent qu’une seule chose : c’est que vous rentrez chez vous ». Pour étayer son discours de « paix », il cite Daniel Pipes, un intellectuel américain d’origine polonaise qu’il présente comme un ancien conseiller de Georges W. Bush : « Pour la communauté arabo-musulmane d’Europe, il y a trois choix : soit une assimilation forcée (c’est-à-dire que vous retirez le hijab et la barbe), soit c’est un exil forcé de là où vous venez, soit c’est la guerre civile… Il y a un certain nombre de personnes en France, très mal intentionnées, qui pullulent sur Internet, qui entretiennent ce genre de discours et de climat de haine pour qu’à la fin on en arrive là…Il y a des gens qui sont à droite de l’extrême-droite, qui non seulement portent ce discours, mais qui commencent réellement à se préparer physiquement, militairement. Donc, l’heure est grave et il va falloir qu’on se prenne en charge…Eux, ils font tout pour servir leur intérêts et nous, souvent, on reste à la maison et on s’indigne dans le salon. L’indignation au salon, c’est bien, mais maintenant il faut traduire dans la rue… » !
Il faut faire tomber Eric Raoult et Manuel Valls
Dans la vidéo ci-dessous, toujours avec le même délire victimaire et la même obsession communautariste, il appelle à faire tomber les députés Eric Raoult et Manuel Valls qui, selon lui « symbolisent à eux seuls l’islamophobie notoire de la classe politique. Ce sont eux qui ont été le plus en avant dans le dénigrement et le rejet des musulmans de France, et en même temps, ce sont eux qui sont le relais de manière épouvantable des intérêts d’Israël ».
Puisque la France est un pays raciste et islamophobe, pourquoi ce franco-marocain ne va-t-il pas s’installer aux pays du « vrai islam » : le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Il y sera auprès d’Allah et si proche du Saint Prophète. A posteriori, ce jeune prêcheur a encore beaucoup à apprendre de son maître, Tariq Ramadan. La duplicité, l’esquive et la démagogie sont un art qu’il faut savoir maitriser. La chute récente du roitelet du Qatar ne devrait normalement pas l’inquiéter mais le conforter : cheikha Mozza dont il est le servile serviteur n’est plus l’épouse de l’émir mais la mère de l’émir !
Dans la vidéo ci-dessus, Nabil Ennasri endoctrine des jeunes venus écouter son prêche très profane. Après avoir jeté le doute sur l’affaire Merah, selon cet intégriste, « Il y a des gens en France qui préparent certaines choses pour notre communauté dont certains ne souhaitent qu’une seule chose : c’est que vous rentrez chez vous ». Pour étayer son discours de « paix », il cite Daniel Pipes, un intellectuel américain d’origine polonaise qu’il présente comme un ancien conseiller de Georges W. Bush : « Pour la communauté arabo-musulmane d’Europe, il y a trois choix : soit une assimilation forcée (c’est-à-dire que vous retirez le hijab et la barbe), soit c’est un exil forcé de là où vous venez, soit c’est la guerre civile… Il y a un certain nombre de personnes en France, très mal intentionnées, qui pullulent sur Internet, qui entretiennent ce genre de discours et de climat de haine pour qu’à la fin on en arrive là…Il y a des gens qui sont à droite de l’extrême-droite, qui non seulement portent ce discours, mais qui commencent réellement à se préparer physiquement, militairement. Donc, l’heure est grave et il va falloir qu’on se prenne en charge…Eux, ils font tout pour servir leur intérêts et nous, souvent, on reste à la maison et on s’indigne dans le salon. L’indignation au salon, c’est bien, mais maintenant il faut traduire dans la rue… » !
Il faut faire tomber Eric Raoult et Manuel Valls
Dans la vidéo ci-dessous, toujours avec le même délire victimaire et la même obsession communautariste, il appelle à faire tomber les députés Eric Raoult et Manuel Valls qui, selon lui « symbolisent à eux seuls l’islamophobie notoire de la classe politique. Ce sont eux qui ont été le plus en avant dans le dénigrement et le rejet des musulmans de France, et en même temps, ce sont eux qui sont le relais de manière épouvantable des intérêts d’Israël ».
Puisque la France est un pays raciste et islamophobe, pourquoi ce franco-marocain ne va-t-il pas s’installer aux pays du « vrai islam » : le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Il y sera auprès d’Allah et si proche du Saint Prophète. A posteriori, ce jeune prêcheur a encore beaucoup à apprendre de son maître, Tariq Ramadan. La duplicité, l’esquive et la démagogie sont un art qu’il faut savoir maitriser. La chute récente du roitelet du Qatar ne devrait normalement pas l’inquiéter mais le conforter : cheikha Mozza dont il est le servile serviteur n’est plus l’épouse de l’émir mais la mère de l’émir !
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Karim Zmerli